Tu martèles la porte de coups de poings. Putain, mais qu'est-c'qu'il fou l'autre ? C'est bien ta veine d'avoir laissé ta clé sur ton bureau. ( Pour changer ). T'as déposé tes sacs à tes pieds, présentant celui des sous-vêtements en premier. Comme ça, pour rien. Rien ? Non, bien sûr que non. "BAAAAAAPTIIIIIIIIISTE, OUVRE MOI, Y'A UN MÉCHANT PÉDOPHILE QUI ESSAIE DE M'ATTIRER DANS SON CAMION AVEC DES BONBONS !" Tu espères qu'en criant il t'ouvrira. Ou que s'il ne le fait pas un voisin potentiellement sexy le fera, lui, avant de t'inviter à jouer dans sa salle de bain.
Je reste assit, sur le canapé, a zapper. J'aime entendre Asa marteler la porte comme ça. Elle crie; fait tous les temps. Pour le moment, je suis son Dieu. Ça me plait. RAMÈNES MOI DU CHOCOLAT ET ENJOY LE MEC. OUBLIES PAS QU'IL FAIT UNE EXCEPTION POUR TOI Je continues à changer les chaînes, à la recherche de quelque chose de bien. Malheureusement pour moi, il n'y a que Question pour un champion de potable; ça en dit beaucoup.
Quel con putain, quel con. Tu rages intérieurement parce qu'à sa place, tu sais que tu ferais pareil. Merde. T'as soif en plus. Et puis merde, il va pas te laisser dehors non plus, c'est ton appart' quand même !
"Baaaaaaptiste, si tu m'ouvres j'enlève le haut. Et peut être le bas aussi. Mais pas dans le couloir." Tu frappes, encore. Tu sais que pour rentrer c'est ton honneur que tu devras bouffer, à la petite cuillère et c'est vrai que cette perspective ne t'emballe pas plus que ça. Screugneugneu.
Les participants à l'émission sont carrément mauvais. J'aurais fait mieux à quatre ans. Je baille, en écoutant à moitié la télé, a moitié Asa qui me parlait de se déshabiller une fois à l'intérieur. Mouais. Bof. Dans le corridor. Sinon c'est la drôle Mouhaha. Le voisin et son bébé moche auraient droit à un joli spectacle, pour une fois, et moi, j'aurai de quoi rire durant deux mois.
"JE TE DETESTE DESHAVES, JE TE DETESTE." Bon dieu, mais qu'il te laisse entrer. T'entends la télé à travers la porte et devine ce très apprécié programme qu'est Question pour un champion. Génial. Au lieu de t'ouvrir, ce con préfère regarder ça. "Allé laisse moi entrer maintenant."
Heureusement qu'il n'y a personne ici, dans le couloir, tu te sentirais un peu bête alors à attendre comme ça que ton colocataire daigne bien t'ouvrir la porte de TON appartement.
Elle me déteste tellement qu'elle voulait se déshabiller pour moi il y a quelques secondes. Cette fille est totalement bipolaire. Si je te laisses entrer, tu dois me préparer un bain. Chaud. Je souris; Ces nouveaux pouvoirs sont cools. Ils me donnent presque envie de devenir roi ou président. Et tu me fais des biscuits pendant que je relaxe. Je cherche quelque chose d'autre pour compléter le tout. Oh et, tu me paies le prochain concert auquel on va.
Il abuse, clairement heureux de la situation. Tu sais que pour rentrer tu vas devoir céder, mais bien entendu, lui rendre tous ces services ne t'enchante guère, voir pas du tout. A la limite, tu penses, tu rentres dans son jeu, lui fait ouvrir la porte et fuit jusqu'à ta chambre en priant pour ne jamais plus oublier ta clé ? Hum. "TOUT C'QUE TU VEUX MAIS LAISSE MOI ENTREEEEER." Une vieille dame surgit de l’ascenseur, non loin, et te jauge de la tête au pied. Tu lui adresses un large sourire king size qui semble lui déplaire plus qu'autre chose et elle disparaît rapidement vers son appartement.
Tout ce que je veux? Ok. Je me levai et déverrouillai la porte, avant de retrouver ma place sur le canapé; J'étais sur le point de manquer une nouvelle ronde de questions. TU VAS ME FAIRE UN MASSAGE HEIN? Je souris, comptant les secondes qui s'étaient écoulées depuis le déverrouillage de la porte; Je pariais avec moi même qu'il lui faudrait au moins trente secondes pour réaliser que la porte était ouverte, et qu'elle faisait une folle d'elle absolument pour rien... comme d'habitude.
Clic clac. Tu connais ce bruit par cœur depuis que tu vis ici. "Ouais, un massage, c'est ça." Tu te rus dans l'appartement au cas où il déciderai brusquement de te jeter dehors pour continuer à faire mumuse avant de comprendre que cette feignasse a retrouvé sa place sur le canapé. Génial. Des sacs pleins les mains tu te traînes jusqu'à ta chambre et dépose le tout sur le sol. "Crève pour le bain." lances tu en venant t'étaler à ses côtés.
Merde. Perdu. Je me dois cinq euros et une bière. Elle entre. Pars. Reviens. M'énerve. t'as promis, tu me prépare ce bain. Je veux des bulles dedans. Tes bulles à toi. Celles parfumées à je sais pas quoi... tu sais les quelles. Virilité level 300. Papa aurait été fier de moi. tu te bouges? Je pue moi. Je lui souris, avant de lui souffler un rot au visage. Virilité, level up.
"Tu veux des huiles essentielles aussi ma princesse ?"
D'un coup de talons tu envoies valser tes bottines près de la table basse. Pfouuu, ça fait du bien de se poser un peu, c'est pas que faire les magasins fatigue, mais si en fait. T'as le dos en compote, et tes pieds encore pire. Et l'énergumène à côté te rote au visage. Charmant. "T'es crade Baptiste." tu dis en fronçant ton nez d'un air dégoûté. "Mais comme je suis vraiment très très très nice, je vais te le faire ton bain."
Tu sautes du canapé et sautilles jusqu'à la salle de bain. Sans fermer la porte tu fais couler l'eau chaude et verse dedans un bouchon de savon au caramel. Ton savon, acheté à l'aéroport, c'te classe. "Ca couuuuuuuuuuuuule."
Nah, les huiles essentielles, c'est pour les petites filles Je recule. Si je ne la laisse pas respirer, elle mourra, et je resterai sale. Heureusement, elle comprend l'urgence de la situation après avoir gagné les hunger games, se montrant victorieuse contre mon haleine de cheval. Elle se lève, et part. Je suis un roi. TU MET PAS DE COCHONNERIE DEDANS HEIN. J'VEUX AVOIR LA PEAU DOUCE COMME DES FESSES DE BÉBÉ La connaissant, je n'aurai probablement plus de peau... du tout
"Tu veux avoir la peau douce comme les fesses du bébés baveux du voisin ?"
T'as un peu gueulé pour couvrir le bruit de l'eau. C'est. Putain. De. Chaud. Merde, t'as mal au doigt now. Tu jures et ouvre le jet froid. Bon, c'est clair ce sera pas le top niveau température, mais qu'il aille se faire foutre si il est pas content. C'est un bain, y'a des bulles et ça sent le caramel. "Ramènes ta fraise, c'est bon."
J'arrive dans la petite salle de bain. les bulles de sont pas vertes, c'est un bon signe. J'ai jamais touché aux fesses du bébé, j'peux pas dire. Je souris et regarde le bain. Il a l'air pas mal. Je regarde Asa, en attendant qu'elle se bouge le cul. Maintenant, esclave, dégage. Je lui montre toutes mes dents, avant de retirer mon haut. Bye bye!
Tu le jauges alors qu'il commence à se déshabiller. Esclave. Hinhin. 'I va pas se débarrasser de toi comme ça yo. "Ah ouais, t'es un mec comme ça toi ?"
Haussant les sourcils, tu souris narquoisement avant de déboutonner ta chemise. Toi aussi t'as besoin d'un bain. Et puis contrairement à lui, t'as bougé tes fesses aujourd'hui. ( On va pas aller jusqu'à dire que tu as fais du sport, mais presque. )
Un bain de midi se préparait; ou du moins, ça en avait l'air. Elle déboutonnais sa chemise. Je n'étais pas impressionné. Avoir été a sa place, j'aurais commencé par le bas. On dirait bien que je vais voir vous sous-vêtements finalement, miss Stark. Je regarde le bain. Trop d'eau pour deux, et ce truc, il est a moi. Je sors mon portable de ma poche et entre, a moitié vêtu. Ça sent le caramel... et ce n'est pas trop confortable
Comme un gamin qui se jette sur la boîte de cookies pour que ses frères ne puissent en manger, Baptiste était rentré dans l'eau encore presque habillé. T'aurais pu le gronder en voyant quelques gouttes tomber au sol, mais non, tu avais ris. "Tu dis ça comme si t'étais surprit." Une fois en sous vêtements tu viens le pousser du pied pour te frayer un passage dans l'eau. Il décidément les jambes trop longues et trop poilues.
Je lance des boules de bulles à Asa, pour l'empêcher d'entrer. C'est mon bain, mon territoire, mon royaume, et elle n'y est pas la bienvenue. Tout de même, une fois presque nue, elle essaie de prendre place. No Way. Je fais l'étoile pour l'en empêcher. Nuh. Mon bain. Je l'ai mérité. J'ai ouvert la porte. Tu prendras l'eau sale, Esclave.
Et il fait l'étoile. Déjà qu'à la base tu te trouvais un peu comme une sardine dans sa boîte. Tu pousses avec les tiennes, de jambes et tu lui envoies une gerbe d'eau dans la face, avec mousse en extra. Saloperie. "J'l'ai encore plus mérité que toi, parce que moi, j'ai acheté une nouvelle sangle pour la guitare."
Je suis plus qu'un homme. Je suis tout. Avec elle dans le bain, je suis encore moins confortable, alors, je lui laisse de la place et ce, même si elle m'attaque. Pas besoin d'en acheter. Juste à demander à Bibi, qui va en prendre une au travail. Je dois bien avoir des avantages pour jouer à la nounou jour et nuit. Juste à y penser, je suis épuisé... si seulement je pouvais prendre un bain relaxant avec des bulles au caramel... seul.
"T'es un vrai dieu, c'est vrai, j'avais zappé.Tu m’éblouis de ta splendeur." Dans ton ton transparaît toute l'ironie du monde, au moins. T'arrête de le pousser, c'est confortable comme ça. Vous êtes un peu l'un contre l'autre, c'est pas plus mal, t'aime bien. T'aime bien quand il a l'air courroucé comme ça. "Tu bosses ce soir au fait ?"
Ouais. Groupe de merde fait un bar de merde et je dois être là. Je bosse aussi demain tôt le matin, parce que groupe horrible enregistre un EP, et je dois surveiller. Si au moins on signait des trucs un peu moins chiant. Je me sentais lourd à cause des jeans. Rien de bien. En plus, elle m'avait remit le travail dans la tête alors que j'arrivais a peine à m'en défaire. toi, tu bosses cette année? je rigolais. Elle faisait jamais rien.
"Rah, j'vais encore être toute seule." Toute seule ? Non, bien sûr que non, tu as toujours des amis dans le coin. Et puis bon, une bonne pizza, un film et ça passe crème. En plus, avec la soirée que tu avais passé la veille... "T'as qu'à dire que t'es malade si t'es pas content."tu réponds en lui jetant quelques gouttelettes au visage.
Tu te laisses aller légèrement en arrière pour t'appuyer au rebord bien comme il faut. "J'ai un remplacement pour demain, un guitariste qui s'est pété le poignet, me demande pas pourquoi..." Tu te grattes l'œil et reprend. "Au fait, c'était qui hier soir ?"
Il avait probablement eut trop de plaisir avec son anatomie; la main avait glissé, et il s'était cogné contre un mur. Dans le monde de la musique, c'était un accident totalement possible. Je bougeai un peu; Soudainement, gossip girl sorti des profondeurs du bain, faisant surface pour me demander qui était à la maison hier. J'aurais pu mentir, mais j'avais trop envie d'en parler. Nems. Le con l'a laissé. Il a bu - d'ailleurs, si tu trouves plus ta bouteille de rhum, c'est ma faute - et puis bon. Il devait apprendre à profiter du célibat, tu vois; Les plaisirs de la chair, en général. Je veux dire, son Yannie a l'air d'un sac d'os. Du coup bah voilà.
"Ah bah ça va, tu t'embêtes pas. Ma bouteille quoi. Non mais je rêve." Nemo. Ca pour une surprise, putain, tu t'y attendais pas. T'as le sourire en coin pourtant, t'essaie de rester impassible. "C'était bien alors ? T'as profité ? Ah, les joies de l'alcool." Tu lèves les yeux au ciel et croise les bras devant toi. Enfin, pas totalement puisque tu es dans ton bain mais... du mieux que tu peux disons.
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