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 grayson&alaska; cul-de-sac.

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MessageSujet: grayson&alaska; cul-de-sac.   grayson&alaska; cul-de-sac. EmptyJeu 9 Mai - 18:53

cul-de-sac.


Je respire lentement, je regarde Yannie courir partout dans la cours, en trébuchant, en se relevant, pleurant quelques fois, plus de la peur qu'autre chose. Il est si beau, mon ange. Je replie mes jambes contre moi, et je pense. Mon coeur de noue, l'envie de pleurer est là, car je pense à lui, au fait qu'il n'a pas un père présent, qu'il n'a pas d'homme comme modèle, seulement un mère aux cheveux colorés qui lui fait des gâteaux. Sa seule connaissance niveau paternel est River, il n'a pas voulu porter la responsabilité d'être père d'un enfant qui n'était pas le sien. Ma tête contre mes genoux, je me demande si je suis une bonne mère en hésitant pour dire à Grayson qu'il est père, si c'est bien de ne pas dire à Yannie qu'il y a son papa qui n'habite pas si loin. Ce n'est pas pour ça que je suis revenue ? Je ne veux pas qu'il paie pour une pension, je ne veux pas qu'il lui achète des jouets ou qu'il s'intègre à son dossier médical et scolaire, j'ai juste envie qu'il le sache, j'ai juste envie qu'il veut participer à la vie de Yannie. Ça me sert encore plus au fond de l'estomac pensant qu'il est en couple actuellement, je ne veux pas défaire sa relation. Je ne sais pas quoi faire. Yannie tombe encore, automatiquement, je me mets en mode panique, et je marche rapidement vers lui. Il pleure, il y a une petite égratignure sur son bras, je l'embrasse doucement. - Baiser magique mon coeur, ça va. Il me fait un câlin et il part courir. Je connaissais Grayson fêtard, avec des tendances vers l'alcool et la drogue, ça fait plus d'une année. Je dois attendre ? Je peux plus. Sortant mon portable de la poche de mon jean, je l'appelle. - Grayson ?C'est Alaska ... Je me mords la lèvre nerveusement. - Tu peux passer ? C'est important, merci, je t'attends. Je raccroche et va reprendre place sur les marches. Est-ce qu'il est prêt à l'entendre ? Je ne dois pas penser à ça, je dois penser à mon fils, s'il ne veut pas faire partie de sa vie, c'est son choix, mais je ne vais pas le laisser entrer et repartir comme il le veut. S'il veut en faire partie, je vais être contente. Je ne veux pas que Yannie connaisse l'abandon comme je l'ai connu. Je souris, et pourtant ce n'est pas de sa faute, mais bien de la mienne, je suis partie. J'attends impatiemment que la sonnette sonne, que je dois ouvrir cette porte et que la discussion commence. Je m'attends à toutes les réactions possibles, il va peut-être me surprendre. Elle sonne, je n'ai plus envie d'ouvrir, je n'ai plus envie de le voir, j'ai peur. Je prends Yann dans mes bras et je le ramène à l'intérieur en fermant la porte arrière et je le laisse courir vers la porte avant, j'ouvre cette dernière en souriant. - Bonjour. Yannie lui fait un petit bonjour de la main et se cache derrière moi. - Il va s'habituer à toi avec le temps, tu peux entrer. Je lui laisse de l'espace et puis referme la porte. Nous y voilà. - Tu veux un biscuit ? J'en ai fait ce matin. Pas un seul mot ne sort, je suis incapable de commencer, j'ai peur. Ça me fait si bizarre de revoir maintenant, de remarquer à quel point les choses ont changés, à quel point nous étions proches et que maintenant, nous ne sommes je ne sais quoi. De l'appeler mon petit coeur tatoué, et de l'entendre prononcer 'ma petite chose toute bleue'. J'ai un brin de nostalgie, coincé là, au fond de mon estomac, il ne veut pas disparaître. Dois-je m'y prendre de la même manière qu'avec son frère ? Non. - Tu me promets de ne pas partir avant que je termine de dire ce que je dois te dire ? Je joue avec mes mains nerveusement. Je ne l'invite pas à prendre place, impolie que je suis. Il est si grand, je suis si petite. - Désolée d'être partie sans rien te dire. Je baisse le regard. Il fallait que je commence par quelque chose, j'ai peur.
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MessageSujet: Re: grayson&alaska; cul-de-sac.   grayson&alaska; cul-de-sac. EmptyVen 10 Mai - 6:50




« J'aimerai t'acheter tes premiers jeans et ta première paire de basket. J'ai même envie de changer tes couches, enfin ça, ça changera p'tetre…. J'peux pas encore tout t'raconter, là quand j'te parle, ta mère écoute mais t'inquiètes dès qu'tu seras né, on aura nos secrets, tu t'en doutes. Je t'apprendrai même à faire des blagues et si jamais on s'fait griller, toi tu diras qu'c'est ma faute, moi j'dirai qu'c'est toi qui as eu l'idée. J'ai déjà la rage contre t'es profs, quand ils donneront trop de devoirs. Si t'as des mauvais points de conduites, ça sera pas vraiment un hasard. Je t'égueulerai quand même pour la force mais au fond de moi, évidemment, je s'rai de ton côté, définitivement. Je t'apprendrai à observer et à écouter les gens, tu m'apprendras à m'inquiéter, j'espère que tu seras indulgent. Je t'enseignerai la prudence, tu m'apprendras l'incertitude. Tu m'apprendras les nuits blanches, je t'enseignerai la gratitude. Tu verras que parfois la vie c'est dur, j'essaierai pas de t'le cacher. On se casse la gueule à coup sûr, quand on apprend à marcher. J'aurai envie de te protéger mais j'essaierai de pas être trop lourd, je mettrai mon amour de fer dans une apparence de velours. Je te préviens je fais mal la bouffe et je pourrai pas jouer au ballon mais je trouverai d'autres trucs à faire pour qu'tu sois fier de ton daron. Je s'rai un peu ton pote, un peu ton frère mais pour m'fâcher, faudra que je sois un peu père quand j'te dirai d'aller t'coucher. »

Je reçois un appel alors que je suis en la compagnie de mon fiancé - ça fait toujours autant drôle d'utiliser ce mot pour définir le lien qui nous unie mais j'en suis avant tout satisfait. Étant dans ses bras sur le canapé du salon et étant toujours en train de rêver par rapport à ma demande en mariage, je n'ai pas tellement envie de répondre. Seulement, je quitte son étreinte pour finalement décrocher lorsque je remarque qu'il s'agit d'Alaska. Je ne sais pas ce qu'elle me veut, je ne connais pas non plus les raisons de son appel, mais je suppose que c'est important. C'est suffisant pour moi, je me dois d'être là quand mon entourage a besoin de moi, parce que sait-on jamais ils peuvent être en danger de mort - et ce n'est pas parce qu'Aaron est là que ça changera quelque chose à mon point de vue. Elle ne m'explique pas ce qu'il se passe, me demande juste de passer en utilisant uniquement le mot « important », ce à quoi je ne peux pas résister. J'enfile mes chaussures et mon manteau, descends les marches du bâtiment et me rends jusque chez elle avec la voiture. Depuis qu'elle est revenue, cela fait deux trois fois que je viens chez elle, du coup je connais le chemin. Elle m'a invité pour je ne sais quelle raison, mais au fond de moi, ça me fait du bien de la voir. Elle et son fils bébé Yannie sont à croquer et depuis que j'ai Eliott, j'ai pris bizarrement goût aux enfants, alors c'est toujours un réel plaisir et un pur moment de bonheur de leur rendre visite à tous les deux. Toutefois, aujourd'hui, j'ai la sensation que c'est différent. Elle semblait si inquiète au téléphone, si perturbée. Je me demande bien ce qu'il se passe dans sa vie pour qu'elle paraisse aussi angoissée. Une fois devant sa porte, je sonne, attends impatiemment qu'elle m'ouvre. L'image que je vois en premier est celle d'une femme resplendissante derrière laquelle se cache un petit enfant vraiment trop mignon. Je souris, m'adresse d'abord à bébé yannie. « Ne t'en fais pas, je ne suis pas un monstre, je ne viens pas pour te manger, promis. » dis-je en plaisantant un peu et en lui donnant une petite caresse sur le bout de son crâne, le sourire aux lèvres pour paraître quelque peu rassurant. Alaska me propose finalement un biscuit, elle sait parfaitement que j'ai toujours adoré son talent de pâtissière et que je ne peux pas résister à ces gâteaux chaque fois qu'elle m'en donne. Elle pourrait m'en offrir une centaine que je serais capable de les engloutir en une dizaine de minutes. « Je ne vais pas dire non à une proposition aussi alléchante ! » répondis-je alors, accompagné d'un rire léger. Pourtant, elle n'avait pas l'air d'humeur à rigoler, alors j'arrête de rire imbécilement, je ne veux pas la rendre davantage mal à l'aise. « Je te le promets. » tentais-je vainement de la rassurer. Je ne sais pas clairement comment faire pour me montrer rassurant, j'essaye de faire du mieux possible. Je la vois regretter amèrement son départ pour je ne sais où d'il y a un an, car elle ne m'avait tout simplement pas prévenu. Pourtant, j'ai déjà oublié n'étant pas un grand rancunier. Elle est là désormais, c'est suffisant pour moi, suffisant pour lui pardonner. Ce n'est pas comme si elle s'était envolée à tout jamais. « Hey, ce n'est pas grave. Je t'ai pardonnée. » lui déclarais-je en posant ma main au niveau de son menton pour relever son visage et la regarder ainsi les yeux dans les yeux. « Maintenant dis-moi ce qu'il se passe ma petite chose toute bleue. » Je lui fis un sourire avant de reprendre. « Enfin plutôt violette maintenant. » C'était un surnom qui datait de l'époque où nous étions encore ensemble, seulement pour moi, elle était toujours ma petite chose toute bleue et j'étais encore son petit cœur tatoué.
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MessageSujet: Re: grayson&alaska; cul-de-sac.   grayson&alaska; cul-de-sac. EmptyVen 10 Mai - 11:27

cul-de-sac.


Yannie fait un sourire à celui de Grayson, je ne crois pas non plus qu'il le mangerait, ça deviendrait du cannibalisme et ce petit être est trop mignon pour être mangé. Bébé va jouer un peu plus loin, je sens ma jambe mise à nue. - D'accord, je vais aller t'en chercher. Je disparais dans la cuisine pour revenir avec un plateau de biscuits de toutes sortes que je dépose sur la table d'entrée. Et puis, quand il dépose sa main contre mon menton et qu'il relève mon visage en m'appelant petite chose bleue, j'ai envie de lui dire de ne pas m'appeler comme ça, que ça me heurte plus qu'autre chose, surtout en ce moment, j'ai une cicatrice là, qui fait un peu mal. - Merci ... Merci de me pardonner ma connerie, même si je croyais bien faire les choses. Je peux plus attendre. Je prends une énorme respiration, je me donne du courage, j'ai envie de pleurer, littéralement, mais je me retiens de toutes mes forces pour ne pas pleurer devant Yannie. - Tu te souviens, quand on était ensemble, j'étais enceinte ? Et, quand on s'est rencontré au tout début, j'étais déjà enceinte d'un mois de River. Je joue nerveusement avec mes mains. - Quand, je suis partie et que je suis revenue à Londres, la grossesse allait bien, le bébé était en santé, mais vers la fin, quand j'ai accouché de Yannie au neuvième mois, il était prématuré d'un mois. Je ne sais pas s'il allait comprendre, je voulais lui dire que le bébé était au huitième mois quand il est né. - Il ne ressemblait pas à River, il n'avait rien en commun avec son visage, Yannie me ressemblait, oui, mais pas à son père. River a demandé un test de paternité, et ... le pourcentage était de zéro, il n'était pas le papa du bébé. Je n'ose plus le regarder. - Je ne comprenais pas pourquoi, les médecins m'ont dit que je devais avoir perdu le premier bébé pendant le premier mois de grossesse dans un saignement, et c'est vrai que j'ai saigné qu'une seule fois, mais je croyais que c'était normal, ça l'arrive à certaines femmes, je n'ai pas eu mal rien et je n'ai pas eu le temps de m'en rendre compte puisque je suis retombée enceinte ... Je souris tristement. - Tu sais, pendant notre relation libre, je n'ai jamais été voir ailleurs, je n'ai pas embrassé un seul homme, il n'y avait que toi que je voulais et je t'aimais réellement, même si aujourd'hui les choses sont différentes. Quelques larmes coulent sur mes joues, je m'empresse de les essuyer. - Tu sais, plus il grandit, plus qu'il te ressemble. Petit Yannie est de toi Grayson, c'est ton fils. Un mélange de lui et moi, une partie de nous deux, il démontre qu'on a déjà eu une histoire, qu'on s'est rencontré un beau jour, qu'on s'est aimé et qu'on s'est quitté, un peu comme dans une chanson d'amour. Je patiente en regardant le sol, je le laisse digérer la nouvelle, s'il veut partir maintenant, il peut, s'il veut faire un test de paternité, il le peut. Je prends un peu de courage pour lever les yeux vers lui. - Je ne te demande pas de faire partie de sa vie, je tenais simplement à ce que tu le saches même si c'est un an et trois mois plus tard. S'il m'en veut, s'il me déteste, je ne vais rien dire, je vais même comprendre. Yannie nous regarde, je sais qu'il comprend que c'est grave, car je vois sur son petite visage, une pointe d'inquiétude, il se demande pourquoi maman pleurait et pourquoi ce grand monsieur fait cette expression. Je ne veux pas que ça vire en engueulade, pas devant lui, pas devant ses petits yeux innocents. - Si tu as un truc à me reprocher, que tu as envie d'exploser, pas devant lui, je t'en prie. Je suis triste et amère en ce moment.
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MessageSujet: Re: grayson&alaska; cul-de-sac.   grayson&alaska; cul-de-sac. EmptyVen 10 Mai - 14:27

Alaska m'apporte des biscuits, pourtant je n'ai pas le temps d'en manger, je n'en ai pas non plus l'envie. Elle poursuit tout de suite avec un monologue compliqué dont je ne m'étais pas attendu ne serait-ce qu'une minute. Je ne comprends pas ce qu'elle me dit, je tente pourtant de me concentrer sur ses phrases qu'elles prononcent, mais tout s'avère être très complexe dans mon esprit. Certainement que je n'imaginais pas entendre ça en débarquant ici, certainement que je n'avais tout simplement pas l'envie d'être confronté à ce genre de choses en ce moment alors que tout allait merveilleusement bien dans ma vie. La grossesse et les femmes enceintes, c'est tout sauf mon domaine alors je fronce les sourcils, ne saisis pas tout mais l'écoute pourtant. Seulement, la révélation est finalement exprimée, elle m'annonce que le petit Yannie est mon fils, en prenant le soin de me résumer la situation puisque je ne semblais pas la déchiffrer. Mon cœur rate un battement, j'étouffe alors. Comment est-ce possible ? A ce moment, j'ai la sensation que ma vie s'écroule une seconde fois, que mon bonheur aussi. Je n'avais pas prévu qu'un événement aussi malheureux me serait arrivé, j'aurais pu cependant le deviner étant donné toutes les merdes qu'il nous est arrivé à Aaron et moi. Ça aurait pu m'être prévisible. Je reste planté là tel une poutre durant une bonne minute, sans lui donner une phrase ou même seulement un mot en guise de réponse. Je ne suis pas capable de faire fonctionner ma bouche, je ne suis pas non plus capable de bouger. Je suis comme pétrifié sur place. « Dis-moi que c'est une blague. » dis-je en riant nerveusement, ne pouvant pas contrôler mon rire. Bien sûr que ça n'en est pas une gros idiot, regarde ses larmes. Je me demande si ce n'est pas de la comédie, mais la connaissant, c'est impossible. « C'est pas vrai... ça ne peut pas arriver là, maintenant... » J'ai une pensée pour Aaron, j'ai le cœur qui me serre, la gorge et le vente noués, une envie de vomir. Cette nouvelle viendra tout gâcher à notre bonheur, il va finir par être dégoûté de moi, par se dire qu'il vaudrait mieux qu'on se sépare car on ne pourra jamais vivre heureux ensemble. Je rumine, parle dans ma barbe en me plaignant de mon sort, Alaska ne doit pas comprendre ce que je dois dire. Je fais les 400 pas, marche de long en large et en travers tout en baissant la tête, les larmes aux coins des yeux. J'ai peur, tellement peur. J'angoisse comme un dingue, je me gratte souvent la tête, signe de stress. Je ne tiens plus sur place, mon visage doit traduire toute la nervosité ressentie, seulement je n'y pense même pas. Tout ce qui me vient en tête, c'est la souffrance futur d'Aaron. Puis soudainement, j'aimerais des explications. J'attrape alors son bras et l'attire avec moi dans la cuisine, étant donné qu'elle me demande gentiment de ne pas lui faire une scène devant son gamin. Le... notre. « Pourquoi ne pas me l'avoir dit avant ? » Je m'inquiète,m'affole, m'agite. L'énervement prend le dessus sur moi tellement je me sens dans un piteux état, dans une angoisse démesurée. « Pourquoi maintenant ? » Quand ma vie était enfin parfaite, quand ma relation avec Aaron était enfin parfaite, quand je m'étais enfin habitué à mon rôle de père avec Eliott. A cet instant, je trouve la vie injuste, j'ai juste envie de lui cracher dessus à cette putain de vie qui ne fait que me bousiller, moi et mon état psychique. Je n'ai pourtant jamais été méchant, je n'ai tué et violé personne, alors pourquoi cette conne s'obstine à m'empêcher d'être tout simplement heureux ? Je ne demande pourtant pas grand chose. Puis, dans un autre élan de désespoir, la peur au ventre et une larme dégoulinant sur ma joue, je lui dis. « S'il te plaît... dis-moi que ce n'est pas vrai. » Je n'en peux plus, je craque, j'éclate en sanglots. Ce n'est pas le fait d'être père qui me rend si triste, après tout j'ai eu Eliott de la même façon, la deuxième fois ne peut pas être si pire. C'est le fait que j'aie désormais Aaron dans ma vie et que j'ai peur de le perdre à cause de ça.
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MessageSujet: Re: grayson&alaska; cul-de-sac.   grayson&alaska; cul-de-sac. EmptyLun 13 Mai - 23:54

cul-de-sac.


Ce sont toutes des questions auxquelles je ne peux pas répondre tout de suite, car moi-même je n'ai pas de réponses à tout ça, pourquoi maintenant ? J'en sais rien, je ne voulais pas que ça fasse comme dans les films où les hommes apprennent qu'ils ont un enfant dans le monde après vingt ans, je ne voulais pas me sentir coupable de ne lui avoir rien dit, alors si c'était le mauvais choix à faire, je vais assumer les conséquences de cette décision. Je reste silencieuse, je le vois faire les cent pas dans la cuisine. J'ai envie de le prendre dans mes bras quand je le vois en sanglots, de le rassurer, mais ça serait ironiquement, je ne peux pas le rassurer sur ça, je ne peux pas lui dire que tout va bien aller alors que je lui annonce qu'il est père. - J'aimerais te dire que ce n'est pas vrai, mais ... ce n'est pas le cas Grayson ... Je m'avance légèrement vers lui, je le prends par le bras comme lui m'a fait un peu plutôt et je le force à prendre place sur une chaise et je m'assis juste en face de lui. Des larmes sont près du précipices, je me force à rester calme, je sais que la situation n'est pas facile pour lui, mais elle ne l'est pas pour moi non plus. - Je suis désolée de t'apprendre tout ça, je sais ... que tu es en couple avec quelqu'un et que tu es père d'un autre enfant, mais je ne pouvais pas te le cacher, je ne pouvais pas non plus mentir à Yannie pour son père, je ne pouvais plus garder ça pour moi. Je me souviens encore de ces moments où il passait sa main lentement sur mon ventre, pensant que c'était le bébé d'un autre homme alors que c'était le sien. Je ramène mes jambes contre mon torse et je le regarde dans les yeux. Ces yeux noisettes qui me tuent au fond, mes mains tremblent, pourquoi fallait-il qu'on se rencontre ? Pourquoi il fallait qu'on s'attire, qu'on décide de faire de notre relation, une relation libre ? Pourquoi il fallait que je tombe enceinte de lui ? Je respire. - Je sais que tu ne veux pas de lui Grayson, mais ne le déteste pas si ça vient à gâcher ton couple. Le visage de River suite au résultat du test, quand je suis partie avec Yannie à Paris, quand il me demandait sans cesse où était River, quand il ne pouvait pas dormir sans avoir un câlin de lui, quand il me chuchotait qu'il lui manquait. Je commence à pleurer fort, je ne peux plus me retenir. Je vois la petite tête de Yannie apparaître près de la porte, je me lève immédiatement, je me mets à genoux. - Mon amour, tu veux jouer avec le train ? Il dépose ses mains contre mes joues, me fait un câlin, se recule et regarde Grayson. Je le prends dans mes bras pour aller le déposer dans le salon et allumer son train favoris pour le distraire et je reviens dans la cuisine. - Maintenant, si tu as des questions, tu peux me les poser, sinon, tu peux partir. J'aimerais t'avertir, si tu pars et que tu décides de ne pas vouloir de Yannie dans ta vie, ne reviens pas. C'était plus un avertissement qu'une menace, je voulais mettre ça au claire. Maintenant, je rêve que tout revienne au calme, que je puisse respirer sans sentir ce point qui me fait mal, sans avoir les papillons noirs qui mettent mon estomac tout à l'envers. Je crois être une bonne mère, je sais que je vais être capable d'élever mon fils, non, notre fils, seule. Notre fils, voilà notre lien maintenant, il est le père de mon enfant, je suis la mère du sien. Soupire.
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