oh my, exactly. you make the place look so much more beautiful.

- exactly.

i laugh a little. you make me laugh.

i don't like when i vomit french whitout knowing. but i can survive that.

- nothing.

i look at the ground shyly.

oh.. i feel not comfortable anymore. like i have this ball in my tummy.
i sit, on the bench right next to us.
i cross my feet and put my hand on my knees.

- don't get mad..i just said that there was no one !

i rub my thumbs together.
ouf, he is not mad.

- don't be. don't be. let's forget that.

ton bras sur mon épaule. je frissonne.
c'est pas que j'ai des spasmes dans tout le corps, non, c'est juste que dans mon ventre ça danse sec.
j'ai presque un vieux sourire sur le visage. mais je le ravale.
j'aimerais pas te faire ce plaisir.
parce que j'ai l'habitude de beaucoup rire quand je suis avec un garçon. et tu n'arranges rien !

- non, enfin ... j'aime pas pas connaitre les gens. disons.

je marque un temps.
juste pour mentionner que..

- tu l'aimes bien mon épaule.

avec un petit rire en arrière goût.

- j'en doute pas. une prochaine fois.

et puis est-ce vraiment une bonne idée que je rencontre tes amis.
on est qui ? pour pas dire quoi ? pour pas dire nous.
je me sentirais pas à l'aise, en faites.
"c'est qui elle?" personne.

et pendant que je me pose des questions, tu enlèves ton bras et tu commences, recommences, à fumer.
ça m'embête.
autant que tu fumes que tu enlèves ton bras.
je te regarde avec un grand sourire.
j'suis moins gênée. ça va mieux.
j'ai envie de te prendre le bras et que tu le poses à nouveau sur mes épaules.
j'fais rien de tout ça. je parle à la place.

- tu pouvais le laisser, hein.

tes doigts sur mon épaule.
la définition du bonheur.
et puis la fumée qui s'en va un peu plus loin.
c'est un plus non négligeable.
maintenant que tes mains sont occupées, je ne sais absolument pas quoi faire des miennes.
mes habitudes voudraient croiser les bras.
mais c'est mal.
"non lili, ça donne l'impression que tu t'ennuies. que t'es énervée. que t'es pas respective."
oui maman. oui copine.
alors je les laisse pendre, ça et là.

- largement.

je hoche la tête.
et je tourne la tête, vers toi.

- et tu fais ça souvent ?

mes yeux se baladent sur le paysage.
il s'arrête sur tout et rien.
surtout sur tout.
jamais sur toi.
je t'évite.

- sécher les cours.

je continue d'observer le monde.

j'ai une tendance à trop aimer les mauvais garçons.
ceux dont parler maman.
"traine pas avec lui, ni lui, surtout pas lui."
maintenant je lui souris et j'vais avec eux. sciemment

- te justifie pas. c'est chiant des fois..

- ouais enfin là t'es mal parti !

je laisse échapper un petit rire de mes lèvres.
et j'ose te regarder.

ne fait pas ça !!
je me tortille à cause de toi.
en riant, en plus.
je ferme les yeux.
je devrais pas.
l'amour rend aveugle.
j'devrais garder les yeux grand ouvert.

- on parie ?

je veux plus rire à cause de toi flo.
j'me lève d'un bon.
j'ai un énorme sourire enfantin sur le visage.
et je te regarde.
je secoue mon esprit.

- tu tiens à quoi ?

j'tape la pose. pour pas rester droite comme un baton.

je sens son regard sur moi, mon corps.
un frisonne parcourt mon dos.
je me sens si forte.
et en même temps presque intimidée.

- ouais mais si t'arrives à vendre ce à quoi tu tiens c'est trop facile.

je fais la moue.
mes lèvres prennent une forme emplies de réflexion.
je réfléchis.

- il s'était passé quoi ?

j'suis curieuse.
j'veux te connaitre.
tout savoir.
raconte moi.