COGNEMENT. (ROHIM)

- oui.

je lui pointe les couvertures et les coussins. c'est à elle de me montrer, roméo, c'est à elle de faire naître mon coeur d'enfant comme le sien, car il n'a jamais vécu ce coeur. je commence une construction, celle d'un château. il ne sera pas très haut, mais il sera à nous.

✧ **MESSAGE** : 59 ✧ **HERE SINCE** : 30/11/2014

- ok, faisons des merveilles.

je le regarde commencer sa construction et je vais le rejoindre. ensemble, on peut construire de jolies choses. je dépose un drap sur le haut du divan et je le tend jusqu'aux grand coussins montés pour faire l'entrée. on créer ensemble, comme deux enfants. j'essaie de lui montrer ce que c'est beau, avoir un coeur gamin. à la toute fin, je dépose des couverture sur le sol et des oreillers, je branche une lumière et je la place sous la cabane. je me glisse à l'intérieur.
notre petit monde.

- voilà !

je l'aide. elle est terminée cette maison. je rentre, je m'assieds, la maison, elle est trop petite, alors je me couche et regarde le ciel drapé. c'est ça, avoir une maison que l'on appel douillet. c'est petit, je ne sais pas pourquoi les enfants, ils aiment. c'est un monde différent, c'est un monde inconnu.

- hm.

mes yeux observent. c'est doux, c'est roméo. une maison à son odeur.

✧ **MESSAGE** : 59 ✧ **HERE SINCE** : 30/11/2014

une maison des merveilles fabriquée avec l'imagination. une maison confortable, une maison rêves. bhim se glisse à l'intérieur. il s'assoie. il se couche (la cabane est minuscule). je l'observe, je détaille ses traits éclairés par l'ombres et la lumière.

- je voudrais rester ici pour toujours.

c'est paisible. c'est calme, rassurant.

moi aussi. c'est la paix ici, personne vient, personne parle, c'est juste la maison de la paix. je comprends romeo de rester, je comprends romeo de ne plus vouloir partir. je flatte sa cuisse du bout des doigts, sa peau aussi douce que de la soie, un mélange de deux couleurs. sa peau sous des baisers.

- moi aussi.

je ferme les yeux.

✧ **MESSAGE** : 59 ✧ **HERE SINCE** : 30/11/2014

il flatte ma cuisse du bout des doigts et je frissonne. j'en perdrais la tête. il resterait dans cette chaleureuse maison pour l'éternité, lui aussi. alors restons ici jusqu'à ce que nous ne faisions qu'un avec l'univers tout entier. je l'observe fermer ses yeux et, doucement, je couvre sa machoire de tendres baisers.

- bhim...

je t'aime. mais, c'est silence. alors je dépose mes lèvres sur les siennes, parce qu'il ne faut pas dire ces trois mots.

ses baisers doux. je sens son coeur, sa respiration augmenter. c'est un tremblement aous mes doigts, il bat jusqu'au mien. mes teux ferment les yeux, ils aiment tout puis mes lèvres les siennes. ses lèvres humides, son souffle chaud, je n'ai plus froid. mes doigts viennent tenir son menton, sa mâchoir et mon corps le sien. c'est elle et moi.

✧ **MESSAGE** : 59 ✧ **HERE SINCE** : 30/11/2014

je me glisse doucement sur lui, dans cette petite cabane de draps, et je l'embrasse, encore et encore. on ne sait faire que cela, mais c'est bon. c'est doux. c'est ennivrant. mes cheveux blonds traînent un peu sur son visage, et je souris doucement en l'observant.

- tu es beau.

il est aussi beau que tout l'univers.

- toi aussi.

doigts dans les cheveux, cheveux qui chatouillent mon visage. je les recule derrière ses oreilles pour voir son visage, dessiner ses traits, les voir, les aimer et les embrasser. c'est une plume, je sais qu'elle pourrait s'envoler un jour et je n'ai rien pour la retenir. pas même de la ficelle. mes mains, elles glissent, sur ses bras, son dos, ses fesses, son corps.

✧ **MESSAGE** : 59 ✧ **HERE SINCE** : 30/11/2014

ça m'fait tout drôle, qui me retourne le compliment. ça m'fait étrange, là, au coeur, au ventre, à la tête. mais c'est agréable,
ça réchauffe l'âme, comme ses mains qui parcourent mon corps comme si j'étais une merveille. son unique merveille. sous ses caresses j'arque doucement mon dos, féline, j'embrasse à nouveau sa machoîre, ses lèvres, son cou, son torse parcemé de dessins, d'oeuvres d'art.

ses lèvres contre mon torse. je tiens ses cheveux entre mes doigts, je les tiens et ferme les yeux. ma respiration, elle s'accélère, c'était elle, c'était moi, c'était nous. un nous sans définition, un nous dans un chemin aveugle. romeo, elle me connait.

✧ **MESSAGE** : 59 ✧ **HERE SINCE** : 30/11/2014

partout sur son torse. des baisers d'amour jusqu'à la limite de son short. sa respiration s'accélère, la mienne aussi. il fait chaud, dans cette maison improvisée. je le caresse en douceur, je l'observe du coin de l'oeil. ses longs doigts s'entremêlent dans ma chevelure blonde. nous ne savons faire que cela; nous ne savons que devenir un tout, qu'un seul corps.

je courbe la tête vers l'arrière sous ses caresses. romeo, elle ressemble à un ange, on peut voir ses ailes, on peut la voir voler. romeo n'est pas que sage. elle ne sera pas toujours là, je tire ses cheveux. je les tire, sans jamais faire de mal, c'est une perle. on ne peut pas fragiliser une perle. j'embrasse ses lèvres, son cou, je mordille sa peau, je goûte sa peau. va romeo, soupire pour moi, que ton coeur décide de battre plus fort.

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moi, je suis de ces anges qui ont été chassés du paradis après avoir goûté au fruit interdit. ce fruit, c'est bhim, bhim, cet être silencieux qui me fait perdre la tête. tu es magicien, bhim. tu es maître de l'univers tout entier avec tes mots silence. je soupire quand il vient marquer ma peau des tatouages de ses lèvres, je mord ma lèvre et je le caresse toujours. un peu plus rapidement, au rythme de ma respiration, au rythme de ses baisers.

elle sur moi et moi sur elle. je nous fais rouler comme si tout devenait à l'envers. je prends ses mains pour les mettre dans les miennes. je la capture, romeo est à moi. pour ce soir. mes mains, elles lâchent les siennes pour lui enlever son haut, mes mains, elles vont caresser ses seins. mes lèvres glissent de ses lèvres à son cou, son cou à ses épaules et mes lèvres remplacent mes mains. c'est presque de l'amour.

✧ **MESSAGE** : 59 ✧ **HERE SINCE** : 30/11/2014

être sur tout son être, être sous tout son être. il me capture, je ne suis qu'à lui, rien qu'à lui, jusqu'à l'infini. il enlève mon haut, il créer la danse, il la rythme et je souffle un soupir quand ses baisers se tatouent sur ma peau, que ses mains gravent ma poitrine. mes doigrs dans ses cheveux courts, mon dos qui se cambre. là, maintenant, les mots sont futiles. plus besoin de parler, bhim, y'a que nos âmes qui s'enlaçent.

je lève la tête. je regarde ses yeux, je la regarde me regarder. mon pouce contre sa lèvre inférieure. on va où comme ça ? moi je ne sais pas, moi je ne connais rien. moi je vais sans carte. les yeux fermés. je lui enlève son bas, je lui enlève sa culotte. je lui enlève tout ce que je peux, pas sa peau, pas ses lèvres, tout ça, c'est à moi. mes mains glissent contre elle.

✧ **MESSAGE** : 59 ✧ **HERE SINCE** : 30/11/2014

nos yeux rivés l'un sur l'autre, qui nous dévorent jusqu'à la moelle. frissons d'amour; est-ce que c'est de l'amour ? comment on fait, pour qu'une autre personne tombe éperdument amoureux ? on vent son âme au diable ? ou on s'unie de corps. voilà tout. nue, à découvert. j'enlève son boxer, je caresse sa peau de la pointe des doigts pour y laisser des tracés de poussière d'étoile. je l'attire à moi, je l'embrasse à en faire pleurer les nuages. vas-y, on est fait que pour ça, bhim. on est fait que pour s'aimer de cette façon.

je crois que je suis quelque chose de spéciale, je crois que je suis autre que bhim pour romeo. et romeo est je ne sais quoi pour moi, c'est piger dans un paquet de cartes et voir sur quoi on va tomber, tomber sur des cartes et de ne pas savoir ce que c'est. je la tourne pour qu'elle soit dos à moi, je déplace ses cheveux pour voir son visage et je baise fiévreusement sa nuque et puis son dos. je la caresse comme elle me caressait, je sentais que c'était au rythme de sa respiration, je la suis.

✧ **MESSAGE** : 59 ✧ **HERE SINCE** : 30/11/2014

non, vraiment, tu es bhim. mais plus que tes quelques mots et ton silence. tu es une âme que j'aime tout particulièrement. c'est bête, hein, je l'avoue. bête, bête, bête. je t'aime comme tu aimes mon corps: avec passion, avec un désir brûlant, avec un respect frissonnant. dos à lui, je sens son corps contre le mien, je sens ses lèvres fièvreusement embrasser ma nuque, mon dos. ses mains me redessinnent au rythme de ma respiration désirante. je ferme les yeux, j'me sens tellement aimée et c'est étrange. bhim, il mène la danse et je le suis, comme j'le suivrais jusqu'à la fin des temps (et plus encore).

des dessins de baisers, des traces sous mes dents sans lui faire de mal. je sens son coeur battre, je sens ses frissons contre ma peau. tout est à découvert. je continue les caresses, les douces caresses et romeo devient mienne. je soupire contre sa peau. la maison de drap et de coussin est devenue un volcan.

✧ **MESSAGE** : 59 ✧ **HERE SINCE** : 30/11/2014

ça me fait tourner la tête, ses caresses juste là, j'ai la respiration plus courte, parce que c'est grisant, c'est électrique. et je sens tout son corps sur moi, et ses lèvres, et ses dents qui me font frissonner. et je suis sienne. son souffle contre ma nuque rythme le mien. nous nous aimons à l'unisson et même si je ne peux pas l'observer, je sais que ses perles d'yeux me contemplent comme si j'étais la sienne, rien qu'à lui.

- changer ?

peut-être qu'elle n'aime pas. peut-être que pour elle, le monde est trop à l'envers, trop sans dessus-dessous. trop moi, sans rien. je continue les baisers, mes doigts glissent contre sa peau. c'est doux, pas animal, pas toujours. mes doigts s'entremêlent aux siens.

✧ **MESSAGE** : 59 ✧ **HERE SINCE** : 30/11/2014

changer ? non, non, pas maintenant, pas tout de suite. j'aime bien, le laisser prendre les devants, le laisser être lui.

- ... non ...

entre deux soupires. nos doigts se lient, je les serre si fort, à chaque mouvement. je rapproche nos mains de mes lèvres, j'embrasse ses phalanges, j'embrasse ses doigts. je caresse sa peau de mon souffle haletant.

mes mains capturées par ses doigts, par ses lèvres. son cou, capturer par les miennes. j'augmente la cadence de mon corps, la cadence de nos coeurs. je gémis faiblement. je ferme les yeux, je cache mon visage contre son cou, dans ses cheveux.