- tu fais ça et tu vois plus jamais whisky de ta vie.

- ça pis bannir tes girafes de mon appart.

je me détache. « mais, tu veux devenir ma femme ou non? » j'tente de garder mon sérieux, puis j'ris au bout d'un moment.

- oui, je veux le devenir. je vais me recoller à lui en riant. - j'ai pas de cadeau pour toi ...

« alors tu devras endurer ET les matchs ET whisky. » j'souris, en frottant son dos. « tu m'as déjà donné mon cadeau. »

- j'aime whisky et j'aimes tes matchs, mais ils sont chiants à la fin. je ferme les yeux quand il me frotte le dos. j'ai envie de ronronner. - je peux t'en donner un autre ... si tu le veux. je prends tout doucement sa main pour la mettre sur mon ventre.

émotion, on. j'prends une bonne respiration, parce que c'est tout d'même émouvant comme moment. OUI, je l'admets, c'est émouvant. trop d'émotions dans la même journée pour le cerveau d'un homme, c'est tout. je me recule légèrement pour l'embrasser amoureusement, sans rien ajouter de plus.

- je prends ça pour un ok. je l'embrasse amoureusement moi aussi sur la pointe des pieds en me collant totalement à lui. j'ai plus envie qu'on se lâche.

j'laisse durer le moment, puis j'interromps tranquillement. « mais .. c'est pas .. dangereux, pour lui? »

je me recule tout doucement, puis je m'assis près du lit. - je ne sais pas ... je prends le temps de réfléchir. - on m'a déjà dit que je pouvais tomber enceinte et que le bébé ne soit ... pas infecté par la mère ... mais il faut s'informer.

alors qu'elle s'recule, je m'approche devant elle, puis pose un genou sur le lit à côté d'elle. j'passe mes bras autour de sa taille. « faudrait s'informer.. rapidement. vaudrait mieux directement au médecin. »

je passe lentement une main dans ses cheveux. - je vais aller à l'hôpital demain m'informer à mon médecin à savoir si je peux réellement le garder. puis je fais la mou. - ça fait à peine un mois que je suis enceinte, et j'ai déjà le ventre gonflé un peu ... je vais devenir ... énorme ...

« je peux venir avec toi si tu veux. » j'ris à sa remarque. « t'seras belle quand même. comme toujours. »

- ça me fait peur tu sais ? je ris nerveusement.

j'souris tristement. « t'es pas obligée. »

je regarde par la fenêtre en souriant. - je sais que je ne suis pas obligée ... mais l'idée d'avoir une famille avec toi me réconforte ...

j'l'embrasse sur la joue. « t'sais.. j'trouve ça un peu effrayant aussi. mais j'veux bien vivre ça avec toi, même si c'n'est pas moi qui vais le porter. »

- si ça serait toi, ta girafe aurait mal. je me mets à rire en le poussant tout doucement et en me laissant tomber sur le dos dans le lit.

j'me mets à rire. « j'veux même pas y penser. y'en aurait plus, de girafe. » elle m'pousse, puis s'laisse tomber contre son lit. « tu me rejettes, c'est ça? »

- c'est ça, on s'est reproduit, maintenant, je veux plus de toi. je le pousse un peu plus avec mes pieds en essayant d'être sérieuse.

- exactement, je vais te manger dans une poêle avec un peu de sauce barbecue, je suis certaine que tu vas être délicieux.

« j'en doute pas. » pedosmile. je m'avance puis m'laisse tomber à côté d'elle, sur le ventre. « pitié. épargne-moi. »

- je ne voulais pas t'épargner, pour ta fête j'avais prévu de t'offrir un autre moment d'amour, m'enfin. je ris et je passe une jambe par-dessus lui en me collant.