- tu peux mettre seulement des chandelles au tour du bain et ça va être bien.

- on peut en acheter en chemin.

« tu veux pas te séparer de ton âme-soeur, c'est bon, j'ai compris, reste là. » je l'embrasse sur la joue.

- si tu veux, je peux aller marcher et on se retrouve à la chambre ?

- d'accord. si t'as un problème, tu peux m'appeler. je l'embrasse une dernière fois avant de disparaître dans les rues à la recherche de trucs à faire.

alors qu'il s'éloigne, j'lui gueule un « JE T'AIMEEEEE » puis commence à marcher en sens inverse.

- JE T'AIME AUSSSSIIII. je lui souris avant de me retourner définitivement. honnêtement, je sais pas ce que je vais faire jusqu'à 18 heures.

j'me sens comme dora l'exploratrice. j'cherche les trucs nécessaires, rien de très énorme, car ça m'rendrait mal à l'aise d'en faire trop, puis je me rends à la chambre après avoir été reporter ma moto virile. j'me sens hyper stressé, un peu comme à notre nuit de noce, c'est étrange comme sentiment. après la conversation que nous avons eu, j'veux vraiment que ce soit à son goût. une fois à l'intérieur, j'place les dix millions de chandelles ici et là, je n'les allume pas tout de suite et je change un peu la disposition de la chambre pour que ça fasse moins 'chambre d'hôtel'. je sors de la chambre, m'informe du mieux que j'peux sur le meilleur restaurant italien typique pour apporter, puis commande. j'sms nemo, parce que j'veux pas que la bouffe soit froide quand il arrivera. « sois-là dans vingt minutes, je t'aime. beaucoup. » j'attends impatiemment, j'commence à trouver ça long, puis ils me donnent finalement la bouffe. j'couuurs jusqu'à la chambre d'hôtel, j'suis vraiment, vraiment très angoissé, haha. j'commande une bouteille de champagne, puis un sceau à glace, j'place le tout sur la petite table basse avec les chandelles et la bouffe, j'mets des cousins par terre pour que ses fesses restent intactes (très important, lolilol), j'mets une petite musique d'ambiance pas trop forte, je stresse, j'me regarde dans l'miroir puis j'tente de m'améliorer de beau à over-beau (hehe), puis j'attends patiemment, après avoir tamisé les lumières.

je marche, je marche et je marche encore en regardant tout au tour ce qu'il se passe, tout le monde parle italien et je ne comprends rien même si je me force. je trouve le temps long, je m'arrête dans un parc, je me couche et puis je dépose mon bras contre mes yeux pour finir par somnoler tout doucement jusqu'au moment où je sens mon portable vibrer dans ma poche. je vois le sms à yannie, je souris et puis je lui réponds. - d'accord, je t'aime. je crois que le temps que je revienne, il va être passé vingt minutes, je rejoins ma vespa et puis la retourne à son propriétaire et je me rends jusqu'à l'hôtel. je dois avouer que je suis un peu nerveux, mais je cogne finalement à la porte en attendant un peu avant de l'ouvrir juste un peu. - yann ? je peux ouvrir ?

je l'entends, et je pense que je meuuuuuuuuuuuuuuuuurs de stresse. « ouiiii. »

j'ouvre la porte puis j'observe tout ce qui se trouve dans la chambre avec toutes les chandelles au tour et puis l'odeur du souper, la petite musique. ça me fait tout drôle que ça soit le contraire. je n'arrête pas de sourire et puis yannie est particulièrement beau. je m'approche et dépose une main sur sa taille avant de l'embrasser. - c'est parfait mon coeur. je ris en l'embrassant et je dépose de nouveau mes yeux sur le décors et je fonds totalement.

j'le sers contre moi, j'réponds à ses baisers, et j'suis incapable de rire, mais je souris timidement. « j'espère que ça te plaira. »

- je suis plus que certain, on est juste debout et je trouve ça beau. je l'embrasse de nouveau. - merci.

je souris puis me dirige vers la table basse. « assieds-toi. » j'lui sers du champagne.

je m'exécute et puis je prends place sur les petits coussins en prenant la coupe de champagne et en prenant une petite gorgée. - t'as pensé à tout et ça sens si bon. je fou mon nez au-dessus du repas en respirant la bonne odeur.

« fauuux. j'ai pas mis des pétales de roses volontairement, parce que c'est c'que tu fais toujours. j'voulais pas que ce soit trop identique. » je souris, en prenant une gorgée aussi.

- t'aurais pu mettre des feuilles de marijuana. je ris légèrement.

« j'suis pas certain que t'aurais été très content.. » je ris aussi, puis commence tranquillement à manger.

- peut-être pas moi, mais toi si. je souris et commence à manger. j'ai l'impression d'avoir un orgasme dans la bouche. - c'est juste ... excellent. - je vote qu'on emménage ici juste pour la nourriture. j'ai l'impression d'être totalement concentré par l'assiette.

« t'as pas tord. » je ris légèrement, puis souris largement lorsque j'le vois idolâtrer son assiette. « tout ce que tu voudras. je te suis. »

- même si c'est peinturer tout l’appartement en rose ?

je ris, en prenant une gorgée de champagne. « tout c'que tu voudras. ça inclue ça, aussi. »

- yann t'as le droit de dire non et de pas faire tout ce que je veux. je continue de manger en souriant.