- j'ai compris après qu'on est ... je m'arrête, je ne sais pas si je dois dire faire l'amour, puisque c'était seulement à sens unique. - couché ensemble ... que tu n'allais jamais m'aimer de cette manière et ce n'est pas grave. ce n'est jamais grave.

- parce que tu l'as fait pour rendre jamie jaloux.

- oui, j'ai aimé ça.

je replanque ma tête contre la table. « jamais j'aurais pensé que .. c'était ta première fois. »

- j'étais pas si maladroit ?

j'ris légèrement. « je sais pas.. j'ai.. » hm. « .. pas .. plus d'expériences que toi. »

- je sais, je suis au courant. je lui fais un sourire avant de me lever et de tout mettre dans le levier.

- si tu veux.

- qu'on efface tout ça.

« désolé monsieur parisot, mais je doute que ceci soit possible. » sourire naïf.

- alors, je veux seulement dormir. je ne souris pas, pas cette fois.

je me passe une main dans les cheveux en regardant par la fenêtre. - pas aujourd'hui nollie.

je passe mes bras autour de lui, et je colle ma tête contre son torse. « s'il-te-plaiiit.. »

je dépose mes mains contre ses bras et pour la première fois depuis qu'on est amis, je la repousse en douceur. - j'ai dit non.

j'suis frustrée, comme une fillette gâtée. « d'accord. jazz m'attends, de toute. » joli mensonge. j'attends devant lui les bras croisés, juste pour voir sa réaction.

- alors va le rejoindre, et va te coucher avec lui. je la contourne pour aller jusqu'à ma chambre. - tu peux barrer la porte quand tu vas sortir, s'il te plait ? merci. je dis tout ça sur un ton lasse.

sa capacité à rester calme et patient, de manière légendaire, me fait péter un plomb. « NOOOOOOOOOON, BORDEL, J'VAIS PAS PARTIR, D'ACCORD? » ouhla.

- alors la manette est sur le canapé. je ferme la porte de ma chambre, et je me couche sous les draps en me disant que nollie va pas rester calme et venir me tuer. je soupire.

« MERCI. » furieuse, je m'assois sur le sofa, puis me gruge les ongles. TELLEMENT en colère. tellement. je prends la manette, puis mets le volume au fond. vas-y, dors, oleg. dors.