j'lui pointe les livres sur le comptoir, suivit d'un petit sourire sarcastique. « examen demain matin. »

- bonne nuit alors. je lui envoie des bisous de loin.

« merci hahah.. » j'vais chercher un livre, puis j'vais m'coucher à côté d'elle du mieux que j'peux en ouvrant mon livre dans les airs.

- shane, tu sais que je vais te déconcentrer ...

- tu l'auras voulu. je me couche littéralement sur lui.

« hmm. » je jette mon livre par terre puis passe mes bras autour d'elle. « je t'aime. »

- je t'aime aussi. je l'embrasse tout doucement en glissant ma main jusqu'à atteindre sa girafe dans sa cage.

j'me doutais vraiment pas de ça. j'fige, carrément. « sid? » j'attends pas vraiment de réponse.

je m'arrête et je le regarde. - oui ?

« non, rien.. » j'suis soudainement très intimidé. j'comprends même pas pourquoi.

je recommence mon petit jeu avec sa girafe en lui embrassant son cou lentement. voilà c'que ça donne quand je suis saoule et que j'ai envie de faire l'amour, je deviens cochonne. je souris.

j'lui fais l'amour sur le sofa. (hahahahahah. j'blague pas.)

alors que shane me fait l'amour et que tout est sur le point de se terminer. j'entends la porte s'ouvrir et ma mère dire - sid, j'sais bien que t'étais contente de ... OH MON DIEU, JE M'EXCUSE ! je regarde ma mère horifiée et je me dépêche de recouvrir le popotin de shane avec la couverture et de me cacher sous lui. - MAMAN SOOOOORS ! - j'ai ma main sur mes yeux, je dépose lentement ton sac et je repars. je la vois déposer le fameux sac au sol et partir de l'appart de shane. la.honte.

j'ai pas trop le temps de réaliser que sa mère est là, que j'entends gueuler et j'sens sid recouvrir mon (très sexy) derrière. puis ça y est, j'réalise. je meurs, littéralement. j'me retire tranquillement, sans avoir fini l'travail (haha), puis sa mère sort. j'suis mort de honte. mort. mort. mort. de honte. j'm'écrase tranquillement sur sid, ma tête est à côté de la sienne. « c'est clairement un cauchemar. »

ma mère est plus là et shane se couche contre moi. je me passe une main dans les cheveux nerveusement en reprenant ma respiration. - coucou anecdote de fête de famille. ma mère nous voir en pleine action, pas super. puis, je sens un truc désagréable sur mon ventre, c'est la girafe de shane dans sa protection, c'est tout mouillé et j'aime pas trop la sensation. - babe ... monsieur girafe est ... comment dire ... terminer ... et mon ventre l'aime pas. je me mets à rire, salut alcool.

« la journée de travail de demain sera particulièrement.. plaisante.. » sarcasme. j'ai honte juste à y penser. j'veux pas, j'veuuux pas. bref. sid m'lâche un petit commentaire, puis j'soupire parce que c'est effectivement dégoutant. « frappe-moi hahah.. pardon.. » j'me sens sale. « ferme tes yeux, deux secondes. » j'cours jusqu'à la salle de bain.

je me mets à rire encore plus et je lui fais un bisou. - je vais pas te frapper, je t'aime trop pour ça. et quand shane me dit de fermer les yeux, je le fais pas et je le regarde courir jusqu'à la salle de bain. - J'AI VU TA GIRAFE DE PROCHE, DONC C'PAS GRAVE ! et je m'enroule dans la couverture, trop paresseuse pour mettre des sous-vêtements.

j'sais pertinemment que sid a regardé. j'prends une douche vite vite, enfile un boxer, puis retourne dans le salon, puis j'me couche sur sid, par dessus la couverture. « j'sais que t'as regardé, petite tricheuse. »

- je croyais que t'allais dire petite cochonne. je souris en passant ma main sur sa joue et je le regarde un peu trop. - je t'aime tu sais ? comme d'un amour infini. on sort le violon.

« j'aurais pu dire petite cochonne aussi. » j'le regarde un peu trop m'observer, puis j'souris. « oooh.. j'vais.. verser une larme. » j'ris légèrement, puis j'lui donne un bisou sur le nez. « je t'aime aussi. pour toujours. »

je plisse des yeux à son commentaire. - tu devais profiter du fait que je sois ouverte à toi -et non pas d'la manière dont tu penses- plutôt que de te foutre de moi. je fais la moue puis il m'embrasse le nez alors je souris de nouveau. - tu vas m'aimer encore quand je vais être partie ? je ne souris plus, c'est rare qu'on aborde ce sujet.

« t'aimes quand j'me fous de toi. » j'souris encore, jusqu'à ce qu'elle pose cette question. j'évite tellement d'penser à ça que j'suis démolie juste à l'entendre. j'dépose ma tête à côté de la sienne. « quelle question. »

je passe ma main dans ses cheveux tout doucement, je sais qu'il déteste quand je parle de ça, mais c'est un fait de la vie, je vais partir comme tout le monde, sauf plus de bonne heure et je sais quand ça va arriver. - j'aimerais bien que tu laisses une petite place dans ton coeur pour une autre femelle girafe. j'embrasse sa joue.

« j'veux pas y penser, sid. » le futur est devenu tout sauf une priorité pour moi depuis que j'sais que sid va partir plus tôt que tout l'monde.