back (kofflo)

je le regarde. j'ai presque envie de rire. ouais, bon, ça donne l'impression qu'on habite ensemble, mais c'est pas trop le cas. - non, tu peux me laisser l'temps de m'habituer à être en couple et après voir pour une habitation commune ? non, mais moi, j'suis comme un chat dans une nouvelle maison, faut me laisser du temps d'adaptation avant de passer à l'autre étape. j'lui fais ce sourire de fierté. p'tit con. - ouais, j'vois. t'avais pas peur que ça provoque d'la merde ? j'veux dire, les filles c'est comme des lionnes, elles se regroupent pour tuer leur proie. le connaissant, il s'est tapé toutes les blondes.

je ris un peu. - j'croyais que ça faisait quelques mois que vous étiez ensemble déjà, et vu toutes ses affaires.. j'parie même qu'elle a une brosse à dents dans ta salle de bain. j'fais un sourire narquois j'me moque un peu de lui, mon koffi, mon grand briseur de cœurs qui devient un caramel mou. - non j'y ai pas pensé en fait. mais t'sais j'me suis presque fait un harem j'te jure. et elles avaient pas l'air jalouses les unes des autres.. qu'est-ce que j'ai été chanceux putain.

boume, direct dans le mile, encore meilleur qu'à bataille navale, je vous jure. - non, ouais, sa brosse à dents à sa place, elle a son tiroir aussi. et arrête de te foutre de moi ! t'étais aussi pire avec loma j'te ferais remarqué ! j'ris et pis je reprends mon joint, il était encore plus con que moi, alors je vois pas pourquoi il commence à rire de moi. - un harem, voilà, t'es dieu florence. l'élève va dépasser le maître, je sais pas si je suis fier ou pas. je suis impressionné qu'elles voulaient pas se tuer et le tuer lui aussi au passage. à croire que c'est ça que l'indonésie fait aux filles. j'sais pas, l'danger et florence est un mâle qui peut protéger.

son tiroir aussi.. je ris un peu. - ouais, mais moi, ça paraissait moins étrange avec loma! toi, par contre.. t'as l'air.. j'sais pas, ça fait bizarre, t'es pas un gars casé, normalement! moi je l'ai déjà été, casé. alors c'est pas pareil, ouais. je le laisse prendre le joint et je retourne sur ma cigarette. - ben, pourquoi tu serais pas fier, tiens?

- fallait bien qu'un jour j'me place et puis, c'est le miracle que ça fonctionne dès la première fois. j'hausse les épaules, ouais, moi je m'attendais à ce que ça soit de la merde ma première relation, que j'sois tellement pas confortable qu'après trois semaines, je pars à la fuite en afrique et qu'on me voit plus. à croire que juice, c'était la fille parfaite. - parce que t'vois, j'avais une certaine fierté à avoir le nombre record. j'ris, ouais, le record.

- putain tu l'as dit ouais, un sacré miracle! d'accord, là, j'me fous de sa gueule, un peu. mon pauvre koffi. je l'aime quand même, hein. - quoi, tu s'rais même pas fier de léguer ton record à ton petit frère? en même temps que j'dis ça, sa française rentre dans l'appart et demande de quel record on parle. ahah. j'fais un sourire à koffi et lui reprends le joint.

j'vais pour répondre, mais juice rentre et demande le record. ouais, bon, elle sait d'jà que j'étais un chasseur pro avant d'être avec elle. mais merde, le joint, elle va nous tuer. je me lève pour ouvrir une fenêtre question de faire disparaître l'odeur. - le record du plus de fille qu'on s'est tapé. j'sais qu'il est encore loin derrière de toute.

ahah. moi j'pensais qu'elle allait tirer la gueule, mais non. elle rigole. par contre, faut voir le regard noir qu'elle jette au joint. j'avais oublié, ouais. merde. tant pis. koffi est adulte, il fait ce qu'il veut. - j'parie que même à toi koffi, j'ai battu ton record, avec le nombre de mecs que j'me suis tapé. biiiim koffi. dans tes dents. ahah. j'ris fort. mais moi ça m'plairait pas, que ma copine se soit fait plein de mecs avant moi. j'sais pas comment il fait.

j'regarde juice avec THE regard de défi. - au ouais, tu t'es fais combien de gars ? j'fais pas attention au rire de florence, quoi que ouais, j'y fais attention parce que e commence à rire comme un con aussi. ouais, le joint aide pas trop.

koffi se met à rire aussi et je ris encore plus. j'vais me pisser dessus. j'suis pris d'un fou rire. pour.. rien. - deux dans la même journée, ça compte pour un ou pour deux? ouuuuuh. la cochonne.

- ça compte pour deux, c'pas le même pénis. j'ai hâte d'entendre son nombre, j'sais pas, je suis curieux. et florence arrête pas de rire, p'tain, le con. je continue de rire et je m'étouffe avec ma salive, ah merde. je tousse tellement que je deviens tout rouge. j'vais mourir, à l'aide.

ah, non, j'ris trop. en plus, il s'étouffe. merde, c'est trop pour moi. je pleure de rire. - hm, attends.. alors j'm'en suis tapé.. quatre-vingt-douze. et avec toi ça fait quatre-vingt-treize. mais en quatre ans seulement.

j'essaie d'faire un calcul rapide dans ma tête pour voir combien. ouais bon, ok. - hm ... j'ai couché en moyenne avec ... hm ... soixante filles par année ... donc en moyenne ... cinq cent ? depuis dix ans ? j'suis pas fier d'le dire, mais fallait comparer alors. et florence est en train de crever à côté de moi, le pauvre.

cinq cents? - t'es tellement une traînée, koffi.. je repars à rire. et à voir la tête que fait julie, je ris encore plus. - eh ben.. et puis elle s'lève et va faire j'sais pas quoi. j'crois pas que ça lui plait.

- je suis pas une traînée, j'me suis pas fait payer pour coucher avec les filles ... j'le pousse un peu en riant et j'vois que juice change de visage. j'pense qu'elle est moins fière de ses gars et qu'elle est pas trop contente. j'regarde florence. - j'dois lui dire quoi ? non, parce que mon cerveau est mort pour trouver des trucs crédibles, j'sais pas.

il me pousse, je continue de rire. - non, celle qui se fait payer, c'est une prostituée. une traînée, c'est celle qui couche sans se faire payer, mais beaucoup. elle a même une réputation. comme toi! hm. ce qu'il doit lui dire? j'en sais rien moi. c'est vrai qu'elle fait la tête, là. pas mal. - j'sais paaaas. je pouffe de rire. - dis-lui que tu l'aimes et qu'y a qu'elle dans ton petit cœur de koffi! j'ai réussi à redevenir sérieux. mon idée est bonne, même. sauf qu'ils en sont peut-être pas à se dire qu'ils s'aiment. j'en sais rien.

- ouais, ok. t'as raison, j'avais une réputation de traînée, mais j'avais tellement de talents, que voilà, j'étais aussi le dieu du sexe. j'ris un peu, même si je devrais pas, mais c'est plus fort que moi. je regarde florence incertain. - c'est la seule et pis je l'aime, mais j'suis pas encore prêt à lui dire, même si elle, elle me le dit.

mouais donc il lui dit pas. en même temps, faut pas se presser non plus. - j'sais pas, alors. j'vais lui redonner le sourire moi. j'fais un clin d'œil à koffi et je l'appelle, elle vient, elle fait encore la tête, jusqu'à c'que j'lui donne mon cadeau et elle est toute contente, elle m'fait un baiser sur la joue et un gros câlin. j'en profite, tiens. j'fais un autre clin d'œil à koffi.

le con, j'suis certain qu'il avait ça en tête tout ce temps. j'fais ce regard meurtrier à florence alors qu'ils se câlinent les deux. après, j'suis content, juice fait plus la tête, même que je commence à rire. j'croise les bras et leur laisse leur moment. - et moi, j'ai droit à un câlin aussi ? je lui fais les beaux yeux.

le câlin dure un boooon moment. koffi rit, mais il attend son câlin. - non, toi t'y as pas droit. je réponds à la place de julie et du coup elle s'assied pour rester dans mes bras genre à moitié. ahahah. bien faiiiiit. elle lui tire la langue, même. - koffi, mon frère, ta copine est vraiment canon, j'crois que j'vais te la voler. tu m'en veux pas?

- ouais, t'peux me la prendre, j'te ferais même un sac avec tous ses trucs si t'as envie. j'tire la langue à juice en serrant mes trucs d'herbe et mon joint aussi vu qu'il est éteint maintenant. comme si j'allais laisser florence partir avec la seule fille que j'ai envie d'être ? hahahaha.hahaha.haha.ha. j'ris presque. - j'peux vous laisser la chambre aussi. petit clin d'oeil.

je ris, je ris beaucoup. ouais. still on drugs. héhé. - la chambre, quelle bonne idée! j'voudrais pas laisser passer des fesses comme les siennes. elle rit aussi, et puis secoue mes cheveux et m'dit que j'peux toujours rêver de ses fesses. ahah. bien essayé. elle finit par se lever et se fait un thé de ceux que je lui ai offert.

- ce sont MES fesses, c'est écrit koffi dessus, alors pas touche. je frappe ses mains et pis juice se lève pour aller se faire du thé. - de toute, t'peux avoir toutes les fesses que tu veux. j'lui fais des petits yeux menaçants et j'me mets à rire. p'tain, j'suis incapable de lui faire la tête.

je ris. putain c'que je ris. - j'veux une paire des fesses comme ça aussi pour moi. j'en ai pas eu des aussi belles encore. je penche la tête pour regarder encore les fesses de julie. - ouais non j'confirme, j'en ai jamais eu des comme ça! j'ris encore et puis j'm'allume une nouvelle clope.

- ouais, t'as eu un des fesses comme les siennes, mais tu les as laissé. j'le nargue de ma tête et je m'allume aussi une clope. je fixe le vide comme si c'était important alors que ce l'est pas trop. enfin, ouais, un peu, mais pas plus que florence. florence ? ah ouais c'est vrai. j'ris et je relève la tête. - j'avais un vide sans toi. j'fais comme si je déchirais mon coeur en deux.

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