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 (yamo) it doesn't feel a thing like falling.

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(yamo) it doesn't feel a thing like falling. Empty
MessageSujet: (yamo) it doesn't feel a thing like falling.   (yamo) it doesn't feel a thing like falling. EmptyJeu 2 Jan - 0:56

back home. j'suis à paris que depuis quelques jours. j'ai vraiment eu du mal à ouvrir la porte de l'appartement, à affronter mon frère, à ne pas trouver les mots pour lui expliquer les raisons de mon départ. j'croyais que ça irait mieux, mais en fait .. tout ce qui se trouve ici, autant à l'intérieur qu'à l'extérieur, m'fait rappeler qu'il n'est plus là. et j'crois qu'il n'y a rien de plus douloureux que de réaliser qu'encore une fois, j'ai été beaucoup trop naïf. beaucoup trop stupide .. de penser que les histoires d'amours dignes de film ou de roman existaient. pire qu'une souris imbécile qui meurt écrasée sous une trappe, pour un foutu bout de fromage. parce que j'suis qu'un imbécile qui est mort écrasé par de fausses paroles, pour un foutu sentiment. j'suis dans mon lit, et j'pense encore à lui, hahaha. j'bouge dans tous les sens pour trouver une position confortable, mais c'est juste impossible puisque.. j'suis très très très inconfortable à l'intérieur. j'arrive pas à me rendormir, mais j'assume, j'préfère penser à lui que de rêver à lui, et de me réveiller avec cette jolie envie de gerber. il est cinq heures du matin, je ressens une profonde haine envers mon lit, envers mes murs, mon plafond, paris, et j'ennnn passseeeeee. j'décide que la journée commence maintenant, même si je ne vais plus à l'école, je ne travaille plus, je ne mange plus vraiment, même si ma vie actuellement, c'est tellement .. n'importe quoi. et j'vais avoir un nouveau coeur. pour rien foutre. en fait, j'espère juste que j'vais crever sur la table d'opération, comme ça, mon frère n'aura pas l'impression que j'l'ai abandonné par le biais du suicide. j'ai mal au coeur, j'ai tout sauf faim. j'dois manger, mais .. non. rien à foutre. j'en ai telllllllement rien à foutre. marie-jeanne.

je reste à l'appartement toute la journée, en compagnie de marie-jeanne toute la journée. ça aura coûté une petite fortune, mais regardeeee dans mon visage comme j'en n'ai rien à foutre. j'touche même pas à ma guitare, je ne fais que squatter le sofa. nemo. nemo. nemo. gâteau au chocolat. et non, ça ne fonctionne pas, pas plus de deux secondes, pour me changer les idées. en fait, ça m'donne mal au coeur, et pour me faire suer, mon cerveau me rejoue sans cesse le film des derniers mois dans ma tête. son anniversaire. l'australie. l'premier baiser. les sms toute la nuit jusqu'au matin. sa main, dans la mienne. son corps à côté du mien. sa tentative de cheveux bruns/roux, pas si laid que ça, finalement. son retour d'hawaii. les je t'aime. je t'aime. j'ai la tête qui tourne .. et j'prend rapidement mon portable pour envoyer un sms à quelqu'un, et j'le retrouve dans les rues une heure plus tard. et me voilà d'retour à l'appartement, seul, avec de la 'farine' en plus. deux sachets. grayson n'est pas là, et de toute manière, je n'ai rien à perdre .. il ne peut rien dire à nemo, puisque nemo n'est pas là, puisque nemo n'en a rien à foutre de moi, puisque nemo n'est qu'un sale menteur. c'est à cette pensée que j'étale une partie du premier sac sur le comptoir, créant une ligne tellement parfaite que j'suis quasiment fier de moi. et pis .. bah vous savez la suite. je retourne sur le sofa, je m'allonge, et j'vais 'mieux' pendant .. cinq ou dix minutes. et pis, après ce moment de répit, j'sens mon coeur battre beaucoup trop fort. j'suis tellement pas là, que j'comprend pas trop c'qui se passe, ça tourne, c'est flou, je me met en petite boule sur le sofa, je ferme les yeux et j'attends que ça passe. après un certain moment, je me sens étrange, et j'me lève, j'enlève mon pantalon et mon t-shirt dans le but d'aller dans la douche, j'suis moins pire, j'commence à retrouver mes esprits, mais j'ai encore un petit sentiment réconfortant, malgré mon coeur qui fait des siennes. j'suis ailleurs, dans l'espace, genre. je fais un saut lorsqu'on cogne à ma porte. mon esprit de p'tit bonhomme drogué est trop imbécile pour réaliser qu'il y a de la drogue sur le comptoir, alors il va ouvrir la porte sans prendre la peine de le ranger. « yannie .. » camille ?! j'suis soudainement gêné de mon état, j'tente de faire comme si j'étais absolument normal, comme si je n'avais rien prit, mais j'renifle sans cesse, ça me trahit a little bit. « bonsoir. » oh camille, si seulement tu savais à quel point je me fiche de toi, à quel point t'as aucune importance dans ma vie, à quel point j'te désire que dalle. « yannie, j'suis désolée .. vraiment.. vraiment désolée pour tout .. j'te jure que je ne t'abandonnerai pas, cette fois .. j'te jure .. » je capte pas trop c'qu'elle me dit. bah en fait, si. but i don't give a fuck. j'prend même pas la peine de parler, que j'lui fait un signe vers la sortie avec ma tête. elle continue son petit speech, mais tout ce que j'entends, c'est blablabla. « camille .. j'veux que tu partes. » elle recule, j'vois dans ses yeux que ça ne va pas. j'me sens connard de m'en foutre. mais je ne bronche pas. et pis elle sort complètement .. « je t'aime .. » j'répond pas, simplement parce que mes yeux sont agrippés à la personne qui se trouve juste derrière. j'ai l'impression d'être un homme dans l'désert face à un mirage. impossible. et étrangement, ça, je ne m'en fiche pas. « ... ne .. nemo .. ? » je ne le lâche pas du regard, j'me dis que la drogue est une traître de m'avoir fait imaginer une telle chose. je reste debout, les yeux grands comme des deux dollars canadiens. - parce que ouais, j'sais de quoi ça a l'air, un deux dollars canadien. like a boss. - j'voudrais approcher ma main pour toucher, pour voir si .. si c'est bien lui. et pis mes yeux s'remplissent d'eau.
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MessageSujet: Re: (yamo) it doesn't feel a thing like falling.   (yamo) it doesn't feel a thing like falling. EmptyJeu 2 Jan - 0:57

De la fumée, c'est ce que je vois, collé contre le mur de mon ancien appart, assis sur le sol, le regard perdu dans le vide. Je n'ai pas encore réussi à sortir, je ne me suis pas encore décidé à aller le voir. Il fait noir, mais je peine à ouvrir les rideaux pour laisser entrer la lumière, comme si ça l'allait me percuter de plein fouet, je ressens qu'un vide au creux de l'estomac. Je crois que qu'est-ce qui me bloque le plus c'est qu'il me claque la porte au nez, de le voir alors qu'il s'en est très bien tiré de son côté, alors que moi, j'ai l'impression d'être un zombie, respirer et c'est tout. J'ai peur de le voir sourire, de le voir à nouveau amoureux de quelqu'un d'autre, j'ai peur de n'avoir rien été pour lui. Pourtant, c'est moi qui a décidé de partir sans rien lui dire, du jour au lendemain, disparu, sans signe de vie pendant un mois. Il me déteste, c'est sûr. Une larme coule. Je l'essuie automatiquement. Mon regard se perd sur le t-shirt que je porte, son t-shirt. Je sais que c'est plus douloureux en le portant, je le ressens en sentant son odeur. Je suis qu'un connard d'être partie. Gâché ce que j'avais de plus beau pour rendre fière ma mère. Je me mets en colère et je me lève rapidement. Je tourne en rond dans le salon, je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas quoi penser. Si j'arrêtais deux petites minutes de réfléchir, je me serais déjà rendu chez lui la journée où je suis arrivé. Mais, je bloque. Si je l'avais perdu définitivement ? Si finalement, il avait tiré un trait sur notre histoire ? Je m'assis sur le sol, encore une clope entre mes lèvres, Mr. Gingles vient me rejoindre et me donne des coups de museau sur mes mains pour que je le flatte. Je me mets à pleurer. Ce chien a grandi en même temps que notre relation quand on y pense, il été là pendant nos disputes, nos engueulades, nos rires, nos câlineries, à dormir avec nous, à gratter dans la porte quand on faisait des biscuits, être couché sur le tapis de la salle de bain quand on prenait une douche, courait dans tous les sens quand on allait marcher. Yannie. Je me lève, je ne prends la peine de rien prendre, je m'en fiche, j'ai besoin de le voir ne serait-ce que deux secondes, de le voir bien en vie. Je m'arrête en plein milieu de la rue, non. S'il était plus là ? Ça me sert, faut pas, je m'imagine le peur. Je marche plus vite, ce n'est plus de la tristesse, mais de l'inquiétude, de la panique. Je veux pas m'imaginer, ça serait ... désastreux. Je suis devant chez lui, je regarde la fenêtre de sa chambre, je vois Serge. Je ne sais pas ce que je vais dire, ou comment je vais réagir, je crois que je vais seulement le prendre dans mes bras et plus le lâcher, même s'il veut me frapper, même s'il veut que je quitte son appart, je le lâcherais pas. Le couloir. Sa porte qui s'ouvre, une fille qui sort, qui est de dos. Je m'approche lentement, j'ai le coeur qui me sert tellement, j'ai le stresse au maximum, faites que ça ne soit pas ce que je pense. Camille. Je t'aime. Yannie. Caleçon. Je suis derrière elle, je viens de tout voir, je viens d'entendre. Salope, salope, grosse salope. La chaleur me gagne de l’intérieur, la chaleur la plus désagréable, tout mon intérieur chavire, j'ai mal au coeur. Je sais pas quoi faire, je sais pas quoi dire, je veux lui crier dessus, mais je bloque. Camille se tourne vers moi, mais moi je vois que Yannie en caleçon. Ils ont couchés ensemble ? L'entendre prononcer mon nom, je sais plus bordel. Je détaille son visage, je détaille son corps. Je plonge mes yeux dans les siens qui sont trempés, les miens n'ont pas d'émotions. 'Alors ... c'est ce que représentait notre relation à tes yeux ? Aller baiser ta conne d'ex ?' Ça sort malgré moi, le plus pire c'est que c'est moi le fautif dans cette histoire, c'est moi qui est partie tout ce temps. Je rentre sans sa permission et je claque la porte au nez de Camille. 'Qu'est-ce qu'elle foutait à te dire je t'aime ?' Je reste planté à ne rien dire, juste à l'observer. Je bouge pas, j'ai peine à respirer tellement que je suis à l'envers, tellement que ça me fait mal. Putain de vie.
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MessageSujet: Re: (yamo) it doesn't feel a thing like falling.   (yamo) it doesn't feel a thing like falling. EmptyJeu 2 Jan - 0:58

je n'arrive même pas à croire qu'il est là, devant moi. j'me dis que la drogue commence à me jouer des tours, vraiment. j'suis devenu schizophrène, c'est ça? slowdance on the inside. mon coeur s'emballe, j'ai chaud, mais j'suis juste incapable de sourire, simplement parce que .. j'suis encore sous le choc, comme quelqu'un qui attend quelque chose depuis tellement longtemps, tellllllement longtemps. alors que mes yeux sont toujours aussi trempés, j'le fixe, encore et encore. il n'a pas de sourire, rien, absolument aucune émotion sur le visage. j'capte pas ce qu'il se passe, mon cerveau est en slowmotion, j'imagine que dans cinq minutes j'vais réaliser qu'il est vraiment .. là. « Alors ... c'est ce que représentait notre relation à tes yeux ? Aller baiser ta conne d'ex ? » j'réalise même pas ce qu'il dit, j'fais que me concentrer sur sa voix. slowmotion. j'tente de sourire, mais j'suis juste incapable. j'mélange les sentiments contradictoires, l'amour, la haine, l'amour, la haine. j'suis l'homme le plus heureux de monde et pourtant, j'suis l'homme le plus malheureux de monde. l'verre est à moité vide, mais à moitié plein. nemo entre et claque la porte derrière lui, ça m'fait sursauter, je me recule, mais je ne comprend toujours pas. « Qu'est-ce qu'elle foutait à te dire je t'aime ? » je t'aime .. me dire je t'aime .. c'est vague, très vague, dans ma tête. « je t'aime .. nemo .. » j'sens mon coeur m'faire des siennes, encore, alors j'passe ma main dessus en frottant un peu, comme j'dois faire .. une vingtaine de fois pendant une journée. « pourquoi .. » et pis voilà, j'ris et j'pleure en même temps. j'suis euphorique, et pourtant, j'suis désespéré. et pis, j'réalise soudainement que nemo est en colère, j'ré-entend le claquement de porte, puis ce qu'il a dit. j'arrête de rire, puis j'me met en mode panique. « baiser .. baiser mon ex? baiser camille? » incompréhension. pourquoi j'baiserais camille? heureusement que j'réalise pas trop que j'suis vraiment dans les vapes et que je ne tente pas de le cacher, parce que j'crois que ce serait juste impossible. « d'abord, j'baise pas, j'fais l'amour, et la dernière fois que j'ai fait l'amour, c'était avec un dude qui m'a .. comment on dit ça, déjà? laisser tomber ?! hm, ouais, j'crois que c'est le mot. » j'suis tellement heureux qu'il soit là, j'voudrais juste le prendre dans mes bras .. et j'suis tellement en colère. tellement, tellement en colère. j'tremble, et j'renifle, pas parce que j'pleure, malheureusement. j'sais plus ou regarder, j'vais vers le comptoir pour poser mes deux paumes de main dessus, puis j'baisse la tête et .. et pis j'vois les sachets. j'suis pas là, mentalement, mais j'suis assez 'là' pour savoir que nemo sera très très très en colère. du coup, j'me retourne rapidement, tentant d'rester devant les sacs de sorte à ce qu'il ne les voit pas. j'suis extrêmement nerveux, soudainement. angoisse. j'croyais que la coke donnait un sentiment d'euphorie, d'super-hero. alors pourquoi, pouuuuurquoiiii, j'peux pas me sentir comme ça, actuellement? invincible. j'bronche pas. j'cligne des yeux, j'regarde par terre, j'le regarde de nouveau, puis j'regarde ailleurs. j'ai envie d'craquer, de me mettre à pleurer comme jamais, de m'effondrer au sol, et .. c'est c'que je fini par faire, laissant à découvert les petits sachets. de toute manière, il aurait bien fini par les voir. de toute manière, il s'attendait à quoi en partant, que j'vive comme si rien ne s'était jamais passé, et tout? funny. incapable de dire quoi que ce soit.
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MessageSujet: Re: (yamo) it doesn't feel a thing like falling.   (yamo) it doesn't feel a thing like falling. EmptyJeu 2 Jan - 0:58

Je me sens mal de ne pas être triste, de ne pas avoir les yeux trempés comme lui, d'être impassible, mais je suis si vide, je me serais jeté sur lui si elle n'avait pas été là, je ne lui aurait pas laisser le temps d'ouvrir la porte qu'il serait déjà entre mes bras, à lui embrasser les cheveux et m'excuser encore et encore. Mais Camille était là. Est-ce qu'ils se sont remit ensemble ? Est-ce que c'est sa manière à lui de me poignarder le coeur et de me faire du mal ? Il y a tellement de chose qui me passe par la tête. Je souhaite du plus profond de mon coeur que ça ne soit pas ça. Je l'observe, j'attends qu'il me réponde un non catégorique et qu'il me traite de con de croire ça, mais il ne dit rien. Il semble déconnecté, Yannie, qu'est-ce que t'as bordel ? Pourquoi t'es comme ça ? Marie-Jeanne ? Pas le temps de plus y penser. L'entendre dire je t'aime, l'entendre prononcer mon prénom, ça me percute tellement fort à l'intérieur que je fais un pas vers l'arrière, ça me résonne partout dans la tête. Ça ne m’adoucit pas, ça me fait encore plus mal. Puis, je me demande pourquoi il m'a dit ça ? Pourquoi il ne m'a pas répondu tout simplement à mes questions ? Je sais pu où me donner de la tête. Je l'entends me dire pourquoi. Pourquoi quoi ? Pourquoi je suis partie du jour au lendemain ? Pourquoi je ne l'ai pas averti ? Que je ne l'ai pas appelé, que je suis disparue de la surface de la planète ? Je trouve mes propres raisons stupides. Pas le temps de lui répondre qu'il commence à rire. Je commence à m'inquiéter, c'est pas Marie-Jeanne qui fait ça, c'est pas à cause d'elle qu'il se comporte de cette manière. Je suis perdu bordel, je comprends plus rien, pourtant je devrais comprendre, mais je veux pas. Je l'entends prononcer le prénom de Camille, je me fou à nouveau en colère. Oui Camille, Yannie. Tu sais la fille de qui t'étais vraiment amoureux avant de me rencontrer, tu sais la fille pour qui je t'ai fait une crise de jalousie, la fille pour qui j'ai eu peur de te perdre ? Oui, cette connasse. Reviens sur Terre s'il te plait. J'ai l'impression de perdre l'équilibre dans tout ça. Je ne bouge pas, je fais que l'observer et puis paf, un coup de poing dans l'estomac. Je suis rassuré de me faire dire que la dernière fois qu'il a fait l'amour c'est avec moi, mais ça me fou une boule de plus au fond de l'estomac, je comprends malgré tout, c'est de ma faute. Je ne réponds rien, je vais seulement m’asseoir sur son canapé, me prendre la tête entre mes deux mains, je veux que ça finisse, je veux qu'on revienne en arrière, je veux refuser l'héritage, je veux à la place avoir choisi de retourner chez Yannie alors qu'il dort, me faufiler sous sa couverture et me coller à lui. Mais, je peux pas, je dois assumer mes choix, je dois assumer que je lui ait fait du mal et que je me suis fait du mal à moi-même. Putain de conscience. J'ai envie de frapper dans un mur, mais je reste inerte, je lève seulement mes yeux vers Yannie qui est contre le comptoir. Je ne me suis pas rendu compte qu'il reniflait, qu'il se touchait le coeur parce que ça lui faisait mal, je remarque rien à part ce truc qui me tue à l'intérieur. Je sais pas ce qu'il pense et je crois que c'est ce qui me fait le plus paniquer. Tout d'un coup, je le vois qui s’effondre, en larmes. Automatisme, je me lève rapidement et je lance un coup de d'oeil vers ce foutu sachet, sur ce comptoir. Ces sachets. 'YANN DIS-MOI QUE TU RIGOLES ? DIS-MOI QUE C'PAS VRAI ?!?.' Je me suis même pas en colère, je sais pas même comment je suis. Je le vois sur le sol et je m'accroupie, j'ai juste envie de le prendre dans mes bras, de le coller contre moi, de lui flatter de le dos, de lui chuchoter que tout va bien, que ça va aller. Je me fou sur mes deux genoux et je prends son visage entre mes deux mains et le force à me regarder dans les yeux. De mes pouces, je lui tasse doucement ses cheveux de devant ses yeux. 'Yann, tu m'avais promis que t'allais arrêter de prendre cette foutue merde. Pourquoi t'as fait ça ?!?' J'ai envie de pleurer, mais rien ne sort, je suis juste paniqué à le voir comme ça, à savoir qu'il pourrait me lâcher maintenant.
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MessageSujet: Re: (yamo) it doesn't feel a thing like falling.   (yamo) it doesn't feel a thing like falling. EmptyJeu 2 Jan - 0:59

« YANN DIS-MOI QUE TU RIGOLES ? DIS-MOI QUE C'PAS VRAI ?!? » ça y est, j'peux écrire mon testament .. quoi qu'il est déjà écrit, haha. j'sens l'engueulade venir, j'ai envie d'me foutre les deux mains sur les oreilles, mais je me retiens pour paraître un peu moins enfantin de .. de c'que je suis vraiment. un enfant, un kid. au moins, j'suis déjà au sol, j'peux pas tomber plus bas. j'suis étonné de voir qu'il se penche pour se mettre à mon niveau, sur ses genoux. je m'attend tout de même encore au pire. j'sais très bien que nemo devait encore plus détester mes 'petites consommations' quotidiennes que mon frère les détestait. j'commence tout de même à moindrement reprendre mes esprits, avec tout ça, bien que j'suis encore mélangé. j'le sens prendre mon visage entre ses mains et j'comprend pas trop, mais ce contact .. wegravdfqegravs. i just feel complete while you're by my side. il m'force à le regarder dans les yeux, et pis .. ça fait vachement mal. « Yann, tu m'avais promis que t'allais arrêter de prendre cette foutue merde. Pourquoi t'as fait ça ?!? » j't'aime comme un fou, c'pour cette raison que j'ai fait ça. comme un fou. parce que j'voudrais te serrer contre moi pendant des heures, t'embrasser de nouveau, dormir avec toi. comme avant .. comme si t'étais jamais parti. comme si je n'avais aucune raisons de t'en vouloir. comme si j'étais certain, absolument certain, qu't'es sincère .. que tu m'aimes vraiment .. vraiment. j'met ma main contre la sienne qui est toujours sur le côté d'mon visage. j'la laisse là pendant quelques secondes puis .. t'es naïf, yann. tellement naïf. j'retire ses mains de mon visage rapidement de sorte à ce qu'il ne me touche plus. j'suis en colère, et tellement amoureux. « et toi .. et toi nemo, pourquoi t'as fait ça? et toi, qu'est-c'que tu m'avais promis? ou du moins .. indirectement promis? » parce que .. quand on donne autant 'd'amour' à quelqu'un, qu'on lui démontre clairement que ce n'est pas un amour passager, j'ai .. été con d'croire que c'était une promesse. la promesse qu'il serait toujours là. alors qu'au final, non. j'me suis encore fait avoir, comme à chaque fois. parce que j'suis pas à la hauteur d'une relation sérieuse. j'suis à la hauteur de rien. pas assez parfait. pas assez normal, pas assez intelligent, pas assez en santé, pas assez bien. pas assez. « tu t'attendais peut-être à c'que je passe à autre chose après deux semaines? que j'vive comme si rien ne s'était jamais passé .. ? comment .. comment t'as pu croire que j'puisse faire autrement que de m'accrocher à .. l'une des seules choses qui .. m'reste .. » j'reprend mon souffle. j'ai du mal à parler correctement, parce que j'pleure trop, mais c'est devenu une habitude, so. « et qui .. sera toujours là .. » je l'observe quelques secondes avant de poursuivre.  « et là .. » j'détourne le regard et je m'essuie le visage à l'aide de mon bras. « .. et là .. j'suppose que tu vas repartir .. parce que j'te déçois .. parce que j'suis pas assez bien .. parce que t'as mieux .. ailleurs .. » et ma question existentielle du moment est .. pourquoi est-il revenu. qu'est-c'qu'il fout là? pourquoi? alors j'le regarde avec des points d'interrogations dans les yeux mais je ne dis rien. j'crois que c'est inutile de mentionner que j'me sens comme un chien abandonné sur le bord de l'autoroute actuellement. « .. t'as du talent nemo. t'as réussi à m'faire croire que t'étais amoureux de .. moi .. » mais au final .. j'ai rien de spécial. rien.
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MessageSujet: Re: (yamo) it doesn't feel a thing like falling.   (yamo) it doesn't feel a thing like falling. EmptyJeu 2 Jan - 1:00

J'ai l'envie de flatter les côtés de son visage avec mes pouces tout doucement, comme je faisais quand je le regardais droit dans les yeux et je lui disais que je l'aimais, mais je ne peux pas faire ça actuellement, je ne sais même plus si je vais pouvoir le faire à nouveau dans l'avenir. C'que tu m'as manqué Yann, mon coeur. J'ai tellement envie que ça franchisse mes lèvres, mais ça ne veut pas sortir, car je sais qu'au fond, ça serait une erreur de faire ça. J'ai envie aussi de lui demander qu'on ferme les yeux et qu'on oublie tout ça, mais ce n'est pas si simple. C'est trop gros pour ça. Je sens sa main se déposer contre la mienne. Je peux pas croire qu'on en soit rendu la aujourd'hui, je peux pas croire que moi Nemo-Oke Martin, j'l'ai laissé tomber, moi qui croyait ça impossible il y a deux mois à peine. Qu'est-ce qui m'ait passé par la tête bordel ? Il pousse mes mains pour que j'arrête de le toucher. Je crois qu'une nouvelle coche vient de s'ajouter à ma jauge de tristesse, le noir, elle est sur le point de bientôt éclater ma jauge. J'hoche de la tête, je comprends, mais je continue de l'observer. Ça me tue. Ma tête, mon coeur, mon corps vont éclater d'un moment à l'autre tellement que je ne suis plus capable de me sentir comme ça, tellement que je regrette. Pourquoi j'ai fait ça ? Tu vas tellement m'en vouloir si je te le dis. Pourtant, je sais qu'il doit le savoir malgré le fait qu'il va peut-être me détester plus. 'Tu sais, t'es pas le seul sur la planète chez qui la famille compte énormément, t'es pas le seul non plus qui a besoin de se prouver aux autres et qui veut sentir que sa famille est fière de lui.' À mon tour de détourner le regard vers le sol. J'ai pas précisé que je suis partie pour mon père, pour ma mère, que je me sentais encore coupable de m'être coupé de ma famille comme ça. Je m'assis sur le sol, un peu plus loin. Une promesse, oui, je lui avait fait, je lui avait fait au travers de tous mes gestes d'amour, au travers de mes je t'aime. Une larme coule sur ma joue alors que je le regarde dans les yeux. 'De ne jamais t'abandonner ...' Je baisse le regard honteux. Je ne pense même plus aux sachets, trop préoccupé par la bataille qui se passe à l'intérieur de moi, trop concentrer à m'en vouloir, à me dire que finalement, j'avais raison, je le méritais pas. Je m'éloigne lentement de lui et j'écoute ce qu'il a à dite, je reste silencieux, je ne dis rien. Comment j'ai pu croire à tout ça ? J'en sais rien, peut-être qu'au fond, je savais que cette salope de Camille voulait revenir dans ta vie ? Peut-être que je savais qu'on était voué à se faire du mal, même si on est heureux ensemble ? Peut-être que je me suis dit que les choses allaient revenir comme c'était si un jour je revenais ? Mieux ailleurs ?!? MIEUX AILLEURS ?!? Si tu savais comme l'envie de regarder d'autres personnes ne m'a jamais effleuré l'esprit, si tu savais comme je me fou des autres. 'Je vais plus jamais repartir Yann, même si tu me dis que tu veux plus jamais me revoir ...' Non, c'est moi qui t'as fait croire à ça en partant comme un fantôme et je m'en veux terriblement pour ça aussi. Ça vient me frapper de plein fouet, ce qu'il vient de me dire ... c'est encore plus pire que les putains de sachets de coke. Ça vient d'exploser. Je me lève et j'enlève son t-shirt pour lui foutre en pleine gueule. 'TU CROIS QUE TOUT CE QUE JE T'AI DIT C'ÉTAIT DE LA FOUTAISE ?!? Tu crois que j'ai porté tous tes t-shirts que j'avais chez moi parce que si j'avais le malheur de ne pas en porter un, j'avais l'impression de crever ? TU CROIS QUE TOUS MES JE T'AIME ÉTAIENT DES MENSONGES ?!?' Ça y ait, je pleure, je pleure de rage. Je m'en vais dans sa chambre, je prends tous les trucs que je lui ai donné qui lui disait que je l'aime, à quel point j'étais amoureux, que j'étais heureux. Je lance tout ça sur le sol devant ses yeux. Je lui lance même mon portable pour qu'il regarde tous les putains d'sms que je lui ait écrit sans les envoyer tout ce mois où j'étais pas là, des pages. ' POURQUOI J'AI AUTANT PLEURÉ POUR TOI ? POURQUOI QUE J'AI TOUT FAIT POUR QUE TU RÉALISES TON RÊVE DE DEVENIR CHANTEUR, POUR QUE TU SOIS HEUREUX ?!? POURQUOI QUE JE CREVAIS À TOUTES LES FOIS QUE N'ALLAIT PAS DANS TA VIE ? POURQUOI QUE J'AI AUTANT PERSISTÉ POUR REPARLER DE CE BAISER ? POURQUOI QUE JE T'AI TOUT DONNER DE MOI ? POURQUOI QUE JE SUIS PRÊT À TE DONNER MON PROPRE COEUR POUR QUE TU VIVES ?!?.' Je passe une main dans mes cheveux. Je me retourne et je m'en vais prendre place sur le canapé. J'en peux plus. 'Je suis pas amoureux de toi Yann ?'
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MessageSujet: Re: (yamo) it doesn't feel a thing like falling.   (yamo) it doesn't feel a thing like falling. EmptyJeu 2 Jan - 1:01

trop d'choses à la fois pour mon petit cerveau qui n'est actuellement pas capable d'en prendre trop à la fois. alors que j'suis toujours au sol, nemo m'dit qu'il ne va pas plus jamais repartir. et comment veux-tu que j'te crois? j'croyais que c'était 'plus fort que tout', que ça allait durer toujours, j'pétais un plomb à l'intérieur à chaque fois que ça allait mal, à chaque fois qu'on a parlé du fait qu'on ferait peut-être mieux de se séparer pour ensuite s'tomber dans les bras en se disant que c'était juste tellement trop stupide, imbécile, et surtout impossible de vivre l'un sans l'autre. et j'croyais que c'était si fort, puissant, qu'on ne pourrait jamais réellement se séparer. déjà qu'une semaine, c'était beaucoup trop difficile, j'croyais pas qu'il avait la force de partir aussi longtemps, de se dire qu'il n'allait pas revenir. et pis pourtant, j'avais tord, parce qu'il l'a fait. et j'me suis encore fait poignardé en plein coeur, parce que j'y croyais tellement .. tellement. j'sors de mes pensées lorsqu'il me jette son chandail dessus, lorsque j'lui dit qu'il avait du talent pour m'avoir fait croire qu'il était amoureux d'moi. j'remarque qu'il s'agit de l'un de mes t-shirts, j'le regarde d'un regard interrogateur, mais j'fige lorsqu'il pète un énorme câble .. à un point tel où j'me sens quasiment mal, où je me remet en question, où j'ai l'impression .. qu'il m'aime vraiment .. il s'met à pleurer, j'ai l'coeur à l'envers, l'âme à l'envers. il quitte la pièce pour aller dans ma chambre, prendre des trucs, revenir pour jeter le tout à mes pieds, avec son portable pour m'montrer les sms qu'il n'avait jamais osé m'envoyer, pour ensuite continuer d'gueuler. j'suis abasourdi, j'suis touché, mais carrément en colère. j'ai envie d'lui gueuler de dégager, mais en même temps j'veux qu'il reste, j'veux qu'il tienne sa promesse, au fond. soudainement, silence. il va s'assoir sur le canapé après avoir traditionnellement passé sa main dans ses cheveux, comme je l'ai vu le faire des milliards de fois. « je suis pas amoureux de toi yann ? » il y a trop de choses que j'voudrais dire en même temps, alors j'y arrive pas, j'reste bouche-bée. et pis j'me lève, soudainement, j'pose une main sur le comptoir et j'le regarde en plein dans les yeux. « alors DIS-MOI nemo, DIS-MOI, pourquoi t'as même pas daigné venir me voir pour me dire que t'allais PARTIR ?! ou m'laisser un mot, AU PIRE! parce que j't'aurais probablement SUIVI, parce que de TOUTE MANIÈRE, j'ai quitté, parce que j'avais envie d'vomir à chaque fois que j'voyais tes trucs CHEZ MOI, à chaque fois que j'me couchais dans mon super lit, TOUT à paris me rappelle TOI, alors ouais, j'ai quitté paris, et j'étais même pas censé revenir jusqu'à ce qu'on m'appelle pour me dire que j'allais .. avoir un nouveau coeur .. » pleurer comme un kid de cinq ans, wow. pleurer au point d'pas être capable de respirer. « tu m'as tout donné de toi, t'as tout fait, ouais .. mais ça fait UN MOIS que j'm'imagine les pires scénarios du monde, que j'me demande comment j'allais faire pour te garder auprès d'moi si tu revenais, ou carrément si t'étais encore vivant, j'ai même voulu refuser lorsqu'on m'a proposé c'nouveau coeur parce que j'm'imaginais pas vivre SANS TOI .. et pis j'ai accepté en m'faisant un beau scénario d'fillette qui passe à l'adolescence qu'un jour tu reviendrais .. » j'reprend mon souffle, j'me sens tellement seul, c'pas possible, pourquoi la ligne de tout à l'heure ne fait plus effet, han, pourquoi ?! j'le regarde, j'm'imagine aller l'voir pour l'embrasser, lui dire que .. j'sais pas .. j'sais pas ce que je lui dirais .. « .. j'avais imaginé un gros truc .. un gros truc stupide d'toi qui entre dans mon appartement .. qui m'prend dans ses bras .. que j'te dise que c'est pas grave .. qu'on recommence à zéro, c'est tout .. qu'on oublie tout ça .. mais au final .. » j'crois pas avoir besoin de finir ma phrase. confusion. j'croyais pas que le revoir allait faire encore plus mal que son absence.
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MessageSujet: Re: (yamo) it doesn't feel a thing like falling.   (yamo) it doesn't feel a thing like falling. EmptyJeu 2 Jan - 1:01

Tenter de ce calmer, c'est ce que je tente de me convaincre. J'observe le sol et je prends des grandes respirations. Je regrette mes gestes, je regrette d'avoir gueuler, mais j'en pouvais tout simplement pu. Il croit vraiment que je n'ai jamais été amoureux de lui ? À quoi je devais m'attendre aussi, à la grosse fête ? Je crois que je ne m'attendais à rien de particulier, j'avais juste le goût amer de la tristesse au fond de la gorge. Je comprends maintenant pourquoi je voulais pas sortir de mon appartement, parce que je ne voulais pas affronter tout ça, je ne voulais pas affronter ses reproches, affronter son regard en colère. Le coup de grâce, il est sous l'effet de la coke. Tu vois c'que t'as fait ? Finalement, peut-être que j'aurais du tout simplement ne jamais lui emmener ce téléphone portable, que j'aurais du retrouver la personne à qui il appartenait au lieu de lui proposer. Je me déteste de me dire ça, mais je me dis par la même occasion que ça l'aurait évité que je le fasse souffrir comme je l'ai fait ces six derniers mois avec toutes nos engueulades Pourtant, je continue de croire que ça été la meilleure partie de ma vie. Je lève le regard vers les sachets de poudre, j'ai envie de les pendre et de les vider dans la toilette avant de tirer la chasse d'eau, mais Yannie est à côté. Puis, je soutiens son regard. Oui Nemo, pourquoi tu lui as pas dit que tu partais, pourquoi t'as fait la connerie de rien dire ? Je me dis qu'au fond de moi si je lui avais rien dit en partant, c'est que je sais parfaitement que je ne serais jamais partie et je ne voulais pas décevoir ma mère, mais au final, c'est ce que j'ai fait. Il m'aurait suivi ? J'ai presque envie de sourire. 'Tu aurais été malheureux ...' Je le sais, il n'aurait pas eu son frère, moi qui n'aurait jamais été à la maison, de toute manière, c'était pas le genre de vie que je voulais lui offrir. C'est pour cette raison que je ne lui ait rien dit. Il me dit tout. J'ai l'impression de perdre la tête, j'ai l'impression de perdre pied. Je ne sais pas par où commencer, je ne sais pas quoi lui répondre, je reste seulement immobile à le regarder. Un nouveau coeur, pour lui et il était sur le point de le refuser à cause de moi ? Tu l'aurais empêché de vivre s'il aurait dit non Nemo. 'Je ...' Je rien. Je suis heureux, vraiment, du plus profond de mon être d'apprendre qu'un coeur l'attend, mais je peux pas montrer ma joie, parce que de la joie en ce moment, il y en n'a pas. 'Je suis désolé pour tout Yann, je suis désolé de t'avoir fait du mal comme ça, je suis désolé de t'avoir abandonné, je suis désolé de t'avoir fait vivre tout ça, de t'avoir presque fait manquer la chance de vivre à nouveau ...' Et je voulais moi aussi que ça se passe nos retrouvailles comme toi tu le voulais, si tu savais. Je me lève de son canapé, je veux le prendre dans mes bras, mais je me retiens. Je reste debout entre les trucs au sol et lui. Je me penche et je prends tout dans mes bras, je cherche la poubelle des yeux, je la trouve et je fini par tout jeter. J'ai hésité avant de tout laisser tomber, ça m'a serré le coeur tellement fort, mais j'ai continué à me rappelant qu'il croyait en rien de tout ça, alors à quoi ça sert que ça reste dans sa chambre ? Je reviens et je dépose son t-shirt dans sa main. Je ne sais pas pourquoi je fais ça, peut-être parce que je suis plus capable de tout ça. Je ne le lâche pas du regard et je prends ses sachets dans mes mains pour aller les jeter dans la toilette. Une fois que c'est fait, je reviens et je me poste près de la porte. J'ai pas de foutu t-shirt sur le dos, mais je m'en fou tellement. 'Tu sais ... le seul truc que je veux que tu retiennes c'est que toutes les fois où je t'ai dit je t'aime, c'était vrai, que tous mes baisers, tous les coups où je t'ai pris dans mes bras, c'était pas des mensonges, que tous les trucs que je viens de jeter, c'était sincère. J'ai jamais voulu ton mal Yann, même si c'est ce que j'ai fait. Si je suis revenu, c'est uniquement pour toi, parce que je ne fonctionnais plus sans toi, il n'y a pas eu une seule seconde où j'ai pas pensé à toi ... Et ... Ce qui me fait le plus mal dans tout ça, c'est que tu penses que je n'ai jamais été amoureux de toi, alors que tu sais pas à quel point c'est le cas.' Dis-moi de partir maintenant et de ne plus jamais revenir, parce que tu vois, j'ai envie de crever à cet instant même ou de me foutre en petite boule et boire tellement que je resterais des jours au lit.
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MessageSujet: Re: (yamo) it doesn't feel a thing like falling.   (yamo) it doesn't feel a thing like falling. EmptyJeu 2 Jan - 1:02

« tu aurais été malheureux ... » j'crois pas, non. j'sais que si j'vais en australie, mon frère va énormément me manquer, cependant, j'sais qu'il sera encore et toujours mon frère, et qu'il m'aimera toujours de la même manière. que nemo parte et que j'reste ici, c'est différent, c'est foutre un point à la relation, c'est accepter le fait qu'il retombe peut-être un jour amoureux, et ça .. ça, ce serait violent, excessivement violent, probablement beaucoup plus qu'une droite, à mes yeux. l'voir faire tout ce qu'il faisait avec moi auparavant avec une (ou un) autre, l'voir l'embrasser, et tout .. j'oserais dire : plutôt crever. nemo se met à s'excuser, j'l'écoute attentivement, et si ce n'était pas de ma légendaire orgueil, j'crois que je lui sauterais carrément au cou, j'lui dirais de .. juste oublier tout ça, d'oublier c'que j'ai dit, prétendre de faire comme si rien ne s'était jamais passé juste pour une soirée, question d'respirer pour la première fois depuis un long, troooop long mois. il se lève du canapé, mon coeur s'met à battre plus vite parce que j'ai le mini espoir qu'il va venir m'coller, ou un truc du genre. j'le vois jeter les trucs, j'voudrais me lever pour lui en empêcher, mais j'suis comme .. collé au sol. j'irai les rechercher après, c'est tout .. il dépose son t-shirt dans ma main, j'le regarde en me disant que .. bah que nos mains sont proches, en fait, et qu'son contact me manque. et pis j'le vois prendre les sachets. j'me lève d'un coup. « qu'est-c'que tu fais ?! » paniqué. j'le suis attentivement du regard, et j'fais un hochement négatif d'la tête. bah vas-y, ne te gêne surtout pas, jette tous les trucs te concernant dans ma poubelle et après, jette le truc qui va m'aider à passer la nuit à la toilette, comme si j'étais assez grand pour m'en sortir tout seul. drôleeeee, très drôle. j'deviens soudainement plus qu'anxieux, j'm'imagine seul ce soir, entrain d'angoisser au sujet de nemo, sans rien pouvoir faire pour m'en sortir temporairement, et ça m'angoisse comme jamais. il revient, torse nu, j'avoue que j'l'admire quelques secondes, mais j'sais encore pas comment j'vais faire pour survivre ce soir. il m'fait un speech sur sa sincérité, et j'me sens mal de n'avoir qu'en tête ce qu'il a mit quelques instants plutôt dans la toilette. « .. si je suis revenu, c'est uniquement pour toi, parce que je ne fonctionnais plus sans toi, il n'y a pas eu une seule seconde où j'ai pas pensé à toi ... » cette phrase capte mon attention. et pis il me dit que ce qu'il lui fait le plus mal dans tout ça, c'est que j'crois pas en son amour pour moi. c'est pas que j'y crois pas, en fait .. c'juste que maintenant, j'ai laissé place au doute, j'ai juste énormément peur de m'faire avoir, encore. fuck off. tant pis. je m'approche de lui, contre mon orgueil. j'suis rendu très près, mais j'baisse mon regard vers le sol et j'me bas contre tout mon être pour poser mes mains contre les siennes, ce que je fini par faire, les yeux toujours au sol, trop .. honteux, trop apeuré de s'faire humilier par un éventuel second abandon. « j'suis désolé d'laisser place au doute. j'voudrais faire autrement, mais j'suis incapable, j'ai juste excessivement peur que tu partes à nouveau et j'étais juste convaincu que tu ne reviendrais jamais. tu m'connais, j'imagine que .. ça .. reviendra rapidement .. vu ma naïveté légendaire .. » j'pleure mais j'réussi à lâcher un petit rire timide, question de .. 'détendre l'atmosphère'. j'tremble encore, haha. et j'ai les mains dégueulassement moites. j'me sens comme un kid qui a sa première petite-amie. « ... nemo .. » deuxième petit rire timide en regardant toujours au sol et en pleurant toujours like a boss. « .. t'as jeté dans les toilettes c'qui était censé me faire tenir, ce soir .. t'aurais pas une solution .. simple et plus efficace que toutes les drogues de c'monde .. pour que j'puisse passer une nuit tranquille .. ? » et pis j'réussi de peine et de misère à lever mon regard pour le regarder dans les yeux du mieux que j'peux. « .. genre .. reste .. » et j'baisse encore les yeux, j'pleure encore et davantage, et j'me met à rire encore à travers mes pleurs. « .. j'faisais pas d'allusions aux biscuits, han .. j'te jure .. » l'art de briser un moment priceless. l'art d'être yann langlois.
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MessageSujet: Re: (yamo) it doesn't feel a thing like falling.   (yamo) it doesn't feel a thing like falling. EmptyJeu 2 Jan - 1:02

J'ai l'impression de perdre contact avec la réalité, comme à toutes les fois où j'ai bu, comme à toutes les fois j'ai cru que c'était qu'une connerie, que je n'avais jamais réellement fait ça, que le lendemain quand j'allais me réveiller, il allait être là, à me regardant et en me disant que j'ai bavé, mais que j'étais beau quand même et moi à avoir les joues rouges en disant qu'il n'avait pas raison. Le nombre de matin que je me suis levé en me disant que c'était seulement temporaire, seulement pour une journée, comme un essai, que j'allais retourner à Paris, mais que je finalement, je me rendais compte que c'était ça ma vie maintenant. Là, j'ai l'impression que c'est encore le cas, que je suis seulement dans l'une de mes beuveries, seul dans mon bureau à m'imaginer que je suis en fasse de Yann. Il m'a demandé ce que je foutais, j'ai même pas répondu pour la simple et bonne raison qu'il savait ce que je faisais et savait ce que je pensais de cette merde qu'il prenait. Je m'attendais à me faire taper ou à me faire injurier, mais ça n'a pas été le cas. J'avoue ne pas être placé pour faire quoi que ce soit, mais j'ai toujours été protecteur avec lui. Maintenant, je suis posté près de la porte et j'attends. Je secoue la jambe nerveusement, je me mords l'intérieur de la lèvre inférieur. Je ne sais pas ce qui va se passer maintenant, est-ce que la discussion est terminée ? J'en sais rien. J'espère que ce n'est pas vraiment la fin, parce que si c'est le cas, je meurs sur le champ. Il s'avance vers moi, mon coeur commence à débattre tellement fort. Qu'est-ce que tu vas faire Yann ? Je ne bouge pas, c'est à peine si je respire, je le regarde, mais lui regarde le sol à place et puis ... je sens ses mains contre les miennes. Ma tête explose, mon coeur explose et tout mon intérieur explose simplement par ce contact. Je l'écoute parler, et puis, j'entends son petit rire. Ça devient tout chaud à l'intérieur de moi, je ressens enfin un peu de bien-être après un mois dans le noir, je souris légèrement, tellement content de l'entendre. Vous savez quand une vague vous prend enfin d'un sentiment de joie, que vous avez l'impression que ça fait tellement longtemps que vous n'avez pas ressenti ça, que le seul truc que vous réussissez à faire, c'est de faire un petit sourire ? Je ne lâche pas ses mains, tout mon corps en entier tremble, je plonge mon regard dans le sien et j'approche lentement ma tête de la sienne, avec toujours ce petit sourire aux lèvres. Je l'embrasse avec tellement d'amour, je fini par lâcher ses mains et je le prends dans mes bras sans que mes lèvres lâchent les siennes. Sa peau me manquait, sa petite taille me manquait, sentir ses cheveux contre mon visage me manquait. Je fini par rompre le contact, mais je le sers tellement fort contre moi. 'Je veux pas que ça revienne par ta naïveté Yann, je veux que ça revienne parce que je veux que tu me crois vraiment ... je vais plus jamais t'abandonner, c'était trop ... horrible ...' Maintenant, je continue de le serrer contre moi, ma tête contre la sienne, je ne veux plus le lâcher. Son odeur rempli mes narines, je ferme les yeux quelques secondes pour me rendre compte que je l'ai entre mes bras, que c'est bien réel. 'Je vais rester ...' Je lui chuchote proche de son oreille et j'embrasse sa tempe. Je vais rester si c'est ce qu'il me demande, il y a tellement d'émotions qui se bouscule à l'intérieur de moi, que je reste neutre, comme si rien ne ce passait. Et encore une fois, je ne sais pas quoi faire, je continue de le prendre dans mes bras comme si ma vie en dépendait.
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MessageSujet: Re: (yamo) it doesn't feel a thing like falling.   (yamo) it doesn't feel a thing like falling. EmptyJeu 2 Jan - 1:03

j'le vois sourire pour la première fois depuis qu'il est ici. ça m'fait un bien de fou, j'ai juste envie d'coller mes lèvres contre le sienne. l'truc, c'est qu'il ne me laisse même pas le temps de le faire qu'il le fait, lui. j'ai l'impression d'me sentir revivre, j'ai l'impression d'être moi de nouveau, comme quoi il est devenu une partie d'moi .. carrément. sans lui, c'est pas un secret, j'suis pas plus utile qu'une sangsue qui s'cherche un humain à qui s'rattacher pour combler son manque affectif. cependant, aucune jambe se présente, et aucune jambe est assez parfaite en comparaison au poisson clown. j'suis heureux. vraiment. pas 'content', non, 'heureux', vous savez, le mot qui se rattache à 'bonheur'? parce que ouais, être content c'est temporaire, mais j'considère le bonheur comme étant quelque chose qui reste, et quand il est là, j'ai l'impression que même si c'était la troisième guerre mondiale à l'extérieur, j'serais quand même .. heureux. il me prend dans ses bras, j'le serre fort tout en prenant soin de ne pas cesser notre baiser. on aurait tout simplement dû faire exactement ça aussitôt nemo arrivé. mais bon, j'comprend que ce n'était pas si simple, avec l'autre conne qui sortait en même temps. bon, j'dis l'autre conne, mais camille, j'l'apprécie, vraiment. c'est juste qu'elle était vraiment la mauvaise personne, au mauvais endroit, au mauvais moment, et bon .. indirectement, j'crois qu'elle aurait pu gâcher pas mal plus de trucs si je ne m'étais pas résolu à passer par dessus mon orgueil pour finalement approcher nemo. parce qu'on s'entend pour dire que j'avais des putains d'bonnes raisons de lui faire la gueule, comme lui en avait des putains de bonnes aussi. il aurait pu .. repartir, tout simplement, lorsqu'il a vu la drogue sur le comptoir. et puis j'crois que je m'en aurais voulu à mort pour ça. parce que nemo est mille fois plus important que toutes ces conneries, même si je ne laisse pas forcement toujours paraitre .. parce que j'suis beaucoup trop addicted et que j'refuse souvent de m'aider. nemo fini par rompre le baiser, mais il me sert fort fort et pis .. c'est excessivement réconfortant, beaucoup plus que tous les chocolats chauds que j'ai bu en croyant que ça allait aider à m'rappeler ma maman qui était beaucoup trop loin d'moi en plein quand j'avais besoin de ses uniques conseils de mommy. « Je veux pas que ça revienne par ta naïveté Yann, je veux que ça revienne parce que je veux que tu me crois vraiment ... je vais plus jamais t'abandonner, c'était trop ... horrible ... » j'répond pas .. mais .. ça m'fait du bien. j'désire vraiment le croire, comme jamais. mais c'pas aussi facile, avec la peur qui me gruge de l'intérieur. j'sens sa tête contre la mienne, c'contact n'aura jamais été aussi particulier. « Je vais rester ... » j'suis tellement heureux .. parce qu'en fait .. j'crois que j'aurais gardé mes yeux ouverts toute la nuit s'il était retourné chez lui, de peur que ce soir n'était qu'un mirage, genre que j'sois devenu schizo, ou bien qu'il reparte en australie cette nuit, même si j'aurais du mal à y croire .. étant donné sa promesse qui commence à un peu entrer dans mon cerveau d'kid. il m'embrasse la tempe, j'souris comme un imbécile et j'dépose ma tête sur son épaule. j'ai l'impression qu'il y a deux minutes, j'avais un immeuble sur les épaules tellement .. j'me sentais inconfortable, lourd. et pis là, j'suis léger comme jamais. comme si on venait d'me délivrer d'un truc que j'oserais appeler le malheur. j'veux pas rompre ce 'câlin' plus que câlin, mais .. j'le fais, tout en restant près de lui .. j'le tire par la main pour le trainer dans ma chambre. j'ferme même pas la lumière, parce que je veux le voir .. encore et encore. j'suis déjà en boxer, donc je n'fais que me glisser sous les couvertures, et j'attends qu'il me rejoigne. une fois fait, j'me colle timidement à lui. j'suis tellement gêné, mondieu. j'ai l'impression qu'il s'agit d'la première fois qu'on dort ensemble, au début de tout, lorsque j'refusais d'admettre que j'étais amoureux d'un homme. soudainement, une question me traverse l'esprit .. j'attends quelques secondes, et .. j'me dis que c'est peut-être pas la meilleure question à demander vu la situation, mais j'dois en avoir le coeur net. « .. nemo ? » comment formuler ça, maintenant.. « .. t'as .. revu keilana .. en australie .. ? est-ce que .. » j'cherche les mots .. « .. t'as .. tu sais .. ? ou bien .. hum .. pensé à un avenir quelconque .. avec elle ? » j'regarde ailleurs et j'me mord l'intérieur d'ma lèvre. « .. j'sais que c'est pas l'moment, pardon, mais .. voilà .. » sale naïf, langlois.
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MessageSujet: Re: (yamo) it doesn't feel a thing like falling.   (yamo) it doesn't feel a thing like falling. EmptyJeu 2 Jan - 1:05

Il se défait de mes bras, je veux le retenir, je veux pas qu'il me quitte, j'ai encore envie de le sentir contre moi. Yann me tire par la main jusqu'à sa chambre et je le regarde se faufiler sous ses draps et il m'attend. Je regarde mon jean, je ne veux pas pas me coucher de cette manière, mais pour la première fois, je rougis en pensant les enlever et être en boxer devant Yannie. Je ne sais pas pourquoi ça me gêne autant, pourtant, je fini par déboutonner mon jean, le laisser tomber au sol et je rentre sous les draps doucement, comme si je voulais prendre conscience que je touchais réellement à ses draps, qu'on était réellement chez lui et qu'on allait vraiment dormir ensemble. Je souris bêtement. Lentement j'allonge le bras et Yannie vient se coller, je laisse un petit rire s'échappé de mes lèvres, je referme mon bras sur lui pour le serrer contre moi. J'ai pas l'intention de te lâcher de sitôt Yann, le tenir contre moi de cette façon me donne l'impression qu'on va plus se séparer. Je n'ose pas le faire, mais je crois que ça m'a tellement manqué de le faire que ça passe par-dessus ma gêne, j'avance légèrement mes jambes et je les entremêle avec les siennes comme je faisais tout le temps. J'ai envie de rire tellement je me sens bien, mais je ne fais que sourire. Je tourne ma tête vers lui quand il prononce mon prénom. Keilana ... Je perds mon sourire, je me mords la lèvre inférieure légèrement et j'ai le coeur qui augmente d'une fréquence cardiaque. Mes pensées me ramènent à cette journée où on s'est vu, je ne sais pas pourquoi je me sens aussi nerveux de le dire à Yann. 'Oui, je l'ai vu, on s'est parlé, on a mit les choses au claire entre elle et moi ... elle m'a demandé si j'avais déjà pensé à revenir avec elle ...' Je m'arrête un instant, je sais cet instant va le faire un peu paniquer, je le connais tellement. Je pense à ce que je vais dire. 'Je lui ait dit que non ... que c'était toi et personne d'autre, pas même elle ...' Je l'embrasse sur ses cheveux. Ça m'a fait tellement drôle de la revoir après tout ce temps, de revoir celle qui a fait partie de ma vie pendant près de douze ans, celle avec qui j'ai été sur le point d'avoir un enfant. Je repense au fait que j'ai vraiment été heureuse avec elle, que je l'ai réellement aimé, mais je me dis que ce n'est pas avec finalement je me voyais vivre, mais avec Yann. C'est avec lui que je veux tout faire, c'est avec lui que je veux apprendre à vieillir en vie de couple, c'est avec lui que je voudrais emménager plus tard, à se battre pour choisir les foutues couleurs de la maison, à rester planté devant les céréales pour savoir quelle sorte prendre, finir par se donner des surnoms pourris comme mon lapin. À cette pensée, je me mets à pouffer de rire dans le lit. Je le prends encore plus fort dans mes bras et je lui sers sa tête contre moi en continuant de rire. 'Si tu savais comme tu m'as manqué ...' J'ai retrouvé le bonheur, j'ai retrouvé cette joie qui me prenait au fond de moi-même à toutes les fois que je le tenais dans mes bras ou que je le voyais apparaître à mon appart, qu'il chialait contre Mr. Gingles parce qu'il était jaloux, quand il me retenait les matins pour pas que je parte, voir son air concentré quand il grattait sa guitare, j'ai l'impression de retrouver la vie. 'Yann ? ... J'ai une question à mon tour ...' Je prends une grande respiration, ça m'inquiète et j'ai besoin de le savoir ... 'T'étais où pendant tout ce temps ? Qu'est-ce que tu faisais ?' Je ne me fais pas de scénario, je me contente seulement de regarder le plafond. Avec mes pieds, je joue avec ceux de Yannie, je ne sais pas, c'est ma manière à moi de réfléchir en même temps, comme lorsque quelqu'un écrit sur une feuille de papier en parlant au téléphone. Je me dis que ce n'est peut-être pas la bonne chose à faire, mais ça me calme.
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MessageSujet: Re: (yamo) it doesn't feel a thing like falling.   (yamo) it doesn't feel a thing like falling. EmptyJeu 2 Jan - 1:05

j'aime à quel point nous sommes timides as fuck. et pourtant, ce n'est pas comme si nous n'avions jamais dormi ensemble. ce n'est pas comme si nous n'avions .. jamais cuisiné ensemble. (ouais, j'ai vraiment écrit ça. problem?) j'le vois, tout gêné, qui déboutonne son jeans pour le laisser tomber au sol. j'aide pas, en fait, parce que j'peux pas m'empêcher d'l'examiner de la tête au pied, haha. et .. j'me dis par la même occasion qu'c'est un peu impossible d'être canon comme il l'est. papillonnnnns. il m'rend trop niais, en fait. il me rejoint finalement en dessous des draps, j'le colle et il m'enlace. j'sens ses pieds finalement se joindre au mien, et ça fait un bien d'fou, parce que pendant quelques instants, j'réussi à croire que ce n'était qu'un 'cauchemar', genre. et que .. finalement, rien de tout ça s'est passé. « oui, je l'ai vu, on s'est parlé, on a mit les choses au claire entre elle et moi ... elle m'a demandé si j'avais déjà pensé à revenir avec elle ... » mon coeur arrête de battre, j'arrête de respirer, j'bouge plus, j'dis rien, j'attends patiemment la suite de la phrase. j'commence à entretenir des mauvaises pensées envers keilana, actuellement. pour qui elle s'prend? j'veux dire, allo, j'suis peut-être plus là, mais si, en fait. j'suis encore là! ahah. t'aurais pu attendre que j'crève avant d'lui demander ça, petite. et pis j'imagine qu'elle doit se dire la même chose envers moi .. parce qu'au fond, c't'un peu moi qui a bouleversé sa relation avec nemo. j'me demande si elle m'en veut, mais en fait, .. j'crois que c'est une évidence. « je lui ait dit que non ... que c'était toi et personne d'autre, pas même elle ... » j'souris. et pis j'souris encore, tiens. j'respire de nouveau aussi, et j'me sens encore plus bien lorsque j'sens ses lèvres contre mes cheveux. il s'met à rire, je me demande vraiment pourquoi, parce que ... bon, c'moment est vraiment parfait, mais j'me demande quand même pourquoi il rit autant. « si tu savais comme tu m'as manqué ... » j'me redresse un peu, question de voir son visage. « .. si tu savais comme tu m'as manqué aussi .. et si tu savais comme j'me demande pourquoi tu ris autant .. » rire contagieux. j'me met à rire également et je dépose de nouveau ma tête sur son torse, déposant un baiser au passage. « yann ? ... J'ai une question à mon tour ... » ça m'fait vraiment drôle d'entendre sa voix à nouveau. « t'étais où pendant tout ce temps ? qu'est-ce que tu faisais ? » je met du temps à répondre .. parce que j'sais pas trop si j'devrais tout dire pour pas l'inquiéter. parce que bon, faut pas s'imaginer que j'ai dormi dans un motel pendant un mois de temps et que j'me suis abstenu de toutes drogues tout le long. ce serait un peu .. absurde. surtout venant de ma part. après un long moment de silence, j'me lance enfin. « eh bah .. j't'ai cherché comme un con pendant au moins une semaine, pour commencer. après j'me suis fait à l'idée que si t'étais .. parti sans rien dire, il devait bien y avoir une raison. ensuite .. hum .. » ensuite, j'ai décidé d'vivre sur un beau nuage avec plein plein d'couleur et des poney et tout, et tout. à chaque jours, ou presque, et pis j'ai vidé mon compte bancaire de cette manière. « .. hum .. j'me suis barré en espagne, avec ma voiture, et pis .. voilà .. hum .. ouais. et pis j'suis revenu le jour où l'médecin m'a appelé pour le coeur .. et .. voilà. » l'art de ne pas tout dire. de toute manière, j'doute que ce soit nécessaire de lui dire tout c'que j'ai pu imaginer grâce à des substances illicites lors du dernier mois. j'crois pas que ça l'intéresse, et j'crois pas que c'est l'moment. « .. j'en ai profité pour faire réparer le siège arrière .. tu sais .. le .. siège arrière .. haha .. » j'souris .. j'croyais pas que c'était possible d'avoir autant de souvenirs avec une personne que l'on connait depuis pas si longtemps que ça.
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MessageSujet: Re: (yamo) it doesn't feel a thing like falling.   (yamo) it doesn't feel a thing like falling. EmptyJeu 2 Jan - 1:06

Je secoue la tête négativement quand il me demande pourquoi je ris autant, je vais pas lui dire pour le surnom imbécile de toute manière, je ne sais pas pourquoi, mais le bloque pour ça. Peut-être parce que c'est un truc affectueux et je remarque que je ne lui ait pas dit une seule fois je t'aime encore. Le frisson qui passe au travers tout mon corps après que Yannie m'ait embrassé le torse me fait changer d'idée. Et l'entendre rire ... c'est tellement merveilleux à l'intérieur de moi. Et puis. je trouve ça drôle à la rapidité qu'on règle les choses moi et Yannie, je ne sais pas, depuis toujours, tous les coups où on se prenait la tête, à peine une heure plus tard et on était déjà dans les bras de l'autre. C'est beau de voir qu'un jour, tout finit par s'arranger, le mois dernier je me demandais si à un moment, j'allais arrêter de boire pour me sentir mieux et aujourd'hui, je vois bien que je suis heureux, qu'il me fallait que lui. Peut-être que je devais le perdre ou le quitter pour finalement me rendre compte de l'emprise qu'il a sur mon bonheur. Il m'a cherché, pourquoi qu'il n'est pas venu en Australie ? C'était le seul endroit où je pouvais me retrouver sur la planète, c'était bien là-bas. Et puis, je me demande comment j'aurais réagit s'il aurait apparu chez ma mère pour demander où je me trouvais et de le voir débarquer dans la tour où je travaillais, je crois personnellement que ça l'aurait été beaucoup plus pire que maintenant. Je me demande pourquoi je me dis ça, j'ai pas le temps de répondre au pourquoi du comment que je continue d'écouter la réponse de Yannie. Je sais qu'au fond, c'est pas seulement ça qui s'est passé, il ne veut simplement pas me le dire. Je ne lui pose pas plus de question, je veux pas remettre de l'huile sur le feu, mais je vais finir par revenir sur le sujet, parce que je tiens réellement à savoir ce qu'il a fait pendant tout ce temps. Mes pensées changent complètement lorsqu'il me parle du siège arrière de sa voiture. Je me mets à rire de nouveau. Je sais parfaitement de quoi qu'il parle, de toute manière, comment ne pas me souvenir de cet évènement ? Je me demande toujours comment on a pu faire cette égratignure, je n'ai pas d'ongles, Yannie n'a pas d'ongles, ça va toujours rester un mystère pour moi. Malgré le fait que j'ai eu mal au dos pendant trois jours, ça reste un truc que je vais me rappeler pendant un moment. 'Sacrée égratignure mystérieuse.' Je continue de rire. Lentement, je me tourne tout doucement et je me positionne au-dessus de Yannie. J'approche mon nez du sien et je lui donne un petit coup de nez vers le haut en souriant. Je m'appuie sur mes coudes qui se trouvent à côté de sa tête et je l'observe attentivement. Je ne peux pas m'imaginer qu'on soit passé par autant d'évènements en à peine six mois, je veux dire combien de couple ont passés au travers de tout ça ? Et pourtant, on est toujours vivant, on est toujours debout même si en ce moment rien n'est certain, je ne sais pas si demain, on va se lever comme si rien n'était. Une autre question s'impose dans ma tête. Je lâche son regard et j'embrasse son épaule avec tendresse avant de le regarder à nouveau. 'Yann ... est-ce que tu as rencontré des filles ... en Espagne ?' Dans la position que nous sommes, il ne peut pas trop me fuir, je le regarde avec une certaine gêne. Il m'a dit que j'étais la dernière personne avec qui il avait fait l'amour, mais ça ne veut pas dire qu'il n'a pas regardé ailleurs non ? Et, je n'ai pas précisé pour les hommes, car je sais déjà la réponse.
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MessageSujet: Re: (yamo) it doesn't feel a thing like falling.   (yamo) it doesn't feel a thing like falling. EmptyJeu 2 Jan - 1:07

c'est tout de même étrange, lorsque l'on pense à ça. nemo et moi, dans mon appartement, dans mon lit, l'un contre l'autre, alors que cet endroit est vide depuis pratiquement un mois. alors que mon coeur est vide depuis pratiquement un mois. loin d'être vide, en fait, parce que je n'ai pas arrêté d'penser à lui, de toute évidence. mais bon, disons que mon coeur n'avait pas ce qu'il voulait. après avoir passé plusieurs mois à obtenir encore plus qu'un humain a besoin pour combler son manque affectif, c'était comme s'prendre un mur en plein visage lorsque l'poisson a .. quitté l'aquarium. en fait, ce soir, c'est comme si j'avais oublié tout l'reste. le mois passé à ne manger que très rarement, à croire que les substances illicites seraient suffisantes pour me rendre 'heureux', le mois à dormir dans ma voiture, parfois à l'extérieur, sur le sol, lorsqu'il n'y avait pas de nuages pour cacher les étoiles. c'qui était bien, avec les étoiles, c'est que .. c'était le seul truc qui m'donnait un peu de courage. dans l'sens que même si la vie était tellement profondément encré loin dans mon cul, c'était tout d'même un film avec de beaux paysages. d'ailleurs, il n'y a pas un film avec un suspens aussi énorme que celui d'la vie. j'me demande très fort à chaque jours ce qui va arriver le lendemain pour me faire encore plus perdre espoir qu'au final, il y a un happy end. mais ce soir .. il y en a un, happy end. et il a même un nom, un nom de poisson, d'ailleurs. j'le fixe. j'suis tellement heureux que j'en suis ému, mais quitte à avoir l'air d'un pur imbécile, j'me retiens pour ne pas pleurer, t'saiiiis, le verbe pleurer, celui que j'ai utilisé un million cinq cents mille cinquante fois depuis que nemo est entré dans mon appartement? si si, celui-là. « sacrée égratignure mystérieuse. » je souris, alors qu'il rit. j'souris, parce que je ne veux pas rire, parce que c'est tellement beau d'entendre son rire de nouveau. j'suis en admiration, limite comme les yeux du chat dans shrek. et puis nemo bouge, j'capte chacun de ses mouvements, je l'observe comme le kid dans jurassic park qui regarde le t-rex sans broncher pour pas s'faire bouffer. sauf que ça ne m'embêterait pas de m'faire bouffer par nemo, haha. il est au dessus de moi, j'suis comme emprisonné par ses coudes, et j'ai une vue vip sur son visage tellllllement parfait. et là, j'sens son nez contre le mien, suivit de son sourire légendaire, et je fond tel une tranche de fromage orange dans un feu d'camp. il m'observe, je l'observe, j'ai l'impression d'jouer à je te tiens par la barbichette mais avec les yeux, genre. j'sens qu'une question qui tue est sur le seuil de ses lèvres. est-c'que j'ai raison? to be continued. il lâche mon regard, du coup, j'viens de gagner à je te tiens par la barbichette version yeux. il m'embrasse l'épaule, je frissonne as fuck et j'me dis que si j'étais un sims, ma jauge de bonheur serait dans l'blanc. et toujours dans le thème, si nemo me disait je t'aime, j'crois que j'aurais assez de simspoint pour m'acheter la machine qui rajeunit. « yann ... est-ce que tu as rencontré des filles ... en espagne ? » eh voilà, la question qui tue. je n'ai pas rencontré beaucoup de gens en espagne, et je n'avais pas envie d'jouer avec les filles, d'jouer avec la possibilité d'un éventuel sentiment quelconque, même si bon, pas besoin d'avoir un bac pour savoir que c'était carrément impossible que j'tombe sur une histoire aussi intense que celle vécue avec nemo. « j'ai surtout sociabilisé avec ma voiture. j'avais pas trop envie d'être sociable, et pis .. voilà. c'était pas dans mes plans que de rencontrer quelqu'un d'autre, sachant que j'pourrais jamais .. revivre .. ça. » d'une main, je viens appuyer sur la tête de nemo pour qu'elle descende jusqu'à la mienne, et je l'embrasse comme si j'l'avais pas embrassé depuis des mois .. comme c'est l'cas, en fait. j'fais durer le moment, cette intensité m'avait manqué. j'retire doucement mes lèvres de les siennes, ma main sur sa joue. « j'crois que j't'aime encore plus fort. » beaucoup de rancune. camouflé par d'l'amour en abondance. « en fait .. carrément .. j't'aime encore plus fort .. c'est tout. » j'crois que je n'ai jamais été aussi niais que ce soir dans ma vie entière, mais j'regrette rien.
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MessageSujet: Re: (yamo) it doesn't feel a thing like falling.   (yamo) it doesn't feel a thing like falling. EmptyJeu 2 Jan - 1:07

Un sentiment de sécurité me traverse lorsqu'il me dit qu'il a passé son mois avec sa voiture et pas avec une espagnole, j'admets que j'avais une petite crainte, mais elle n'est plus là. Sa main contre ma tête, elle se rapproche lentement de la sienne, j'ai perdu mon sourire, je ne fais que le fixer intensivement. L'impression de vivre ce qui se trouve dans les films, quand on voit des acteurs se regarder dans les yeux, quand tu as le sentiment de voir tout ce qui se passe dans leur regard, que tu ressens ce qu'ils ressentent. Les deux acteurs cette fois, c'est lui et moi, c'est avoir le sentiment de vivre la plus belle connexion qui existe. Il m'embrasse, je me retenais pour ne pas l'écraser, mais je cède, je m'excuse par la pensée si je l'étouffe sous mon poids. Je sens que ses lèves quittent les miennes, j'ai envie d'aller lui rechercher un autre baiser, mais en sentant sa main contre ma joue, j'ai seulement les larmes qui me viennent aux yeux. Je le déteste de me faire sentir comme ça, d'avoir le sentiment que je vais exploser de bonheur à tout instant. Son 'j't'aime encore plus fort' me résonne dans la tête jusqu'à atteindre mon estomac, jusqu'à atteindre mes jambes qui tremblent. J'embrasse l'intérieur de sa main et je faufile ma tête dans son cou, j'y dépose un baiser. J'ai envie de sortir à l'extérieur, de crier que je suis amoureux du mec le plus parfait, de dire aux gens que c'est merveilleux, qu'aimer c'est le plus beau sentiment qui existe. 'Tu me rends tellement ... heureux ...' Je lui dis en chuchotant proche de son oreille. Je vais toujours être en amour avec lui, je vais toujours voir que lui même si on est dans une foule de mille personnes, c'est Yann tout simplement. Je laisse un petit rire nerveux franchir mes lèvres, je recule légèrement la tête pour entrevoir son visage à moitié. J'ai l'impression de revenir à la première fois où on s'est embrassé. 'Mon coeur ... épouse-moi ...' Je viens vraiment de lui faire la grande demande alors que je n'ai pas de bague, alors qu'on vient de se revoir après un mois, alors que le moment le moins stable entre nous deux c'est maintenant, même si ici le mariage entre deux hommes n'est pas accepté, même si je sais pas si une bague va bien lui faire, même si ... même si tout, mais je l'aime et je vais crever d'ici quelques minutes. Tout de moi lui appartient, je veux vivre avec lui, avec ses défauts comme ses qualités, l'entendre se plaindre sur sa taille, lui prouver que c'est attirant, tout comme sa petite barbe de trois jours, même avec les guerres qu'il va avoir, je sais que ma vie auprès de lui sera parfaite, je veux tout lui donner, je sais que c'est Yann que je veux. Est-ce que tu veux de moi Yannie Emery Langlois ? Je sais que c'est inattendu, que je ne l'ai pas préparé à ça, que c'est pas comme je l'avais prévu, que j'avais imaginé l'attendre avec des millions de bougies, lui faire une chemin avec des roses, m'habiller de la manière dont il me trouve sexy et de lui faire la plus belle déclaration de la planète. J'ai peur qu'il me dise non, me repousse et me demande de partir, je crois que ça serait la pire chose qu'il pourrait me faire, ça serait fatal pour tout mon être entier. Je t'aime Yann, vraiment.
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MessageSujet: Re: (yamo) it doesn't feel a thing like falling.   (yamo) it doesn't feel a thing like falling. EmptyJeu 2 Jan - 1:08

« tu me rends tellement ... heureux ... » et moi donc. j'dis rien, mais j'souris comme avant, du temps où je souriais sincèrement. j'me sens tellement bien que j'en oublie la maladie, l'opération et tout ce qui me stresse depuis que j'suis de retour. j'croyais pas que ce serait aussi facile de passer par dessus .. par dessus ce mois, par dessus notre engueulade de tout à l'heure. et pourtant, on est tellement collé qu'il m'étouffe quasiment sous son poids, mais j'voudrais pas qu'il se distance pour rien au monde. nemo se recule un petit peu, j'sais qu'il va me dire un truc mais je ne sais pas quoi. j'le regarde avec admiration, avec les petites étoiles dans les yeux et tout l'truc, en me demandant ce qui va sortir de sa bouche, parce que j'sais qu'il ne se distance pas pour rien, et j'sais que c'est pas négatif vu son petit rire et son sourire tellement parfait. alors je lâche un petit rire également puis .. « mon coeur .. » salut, moi c'est yann, et j'fond. t'es tellement tout, nemo. t'es pas que ma moitié, t'es tout, tout mon être. j'veux passer ma vie avec toi, j'veux vivre des années, des siècles, que pour être avec toi. j'veux qu'on s'engueule pour qu'on s'aime encore plus fort après. j'veux qu'on s'engueule pour qu'on puisse réaliser à quel point c'est simple de se pardonner, parce qu'on s'aime trop, et que j'ai encore du mal à croire à quel point c'est possible d'aimer quelqu'un aussi fort, et pourtant, j't'aime de cette manière. « épouse-moi ... » chair de poule. panique. angoisse. j'me sens soudainement coincé, j'ai besoin d'air, j'ai besoin de marie-jeanne, j'ai besoin d'être ailleurs. je t'aime. oui, je le veux. oui .. oui j'veux passer ma vie avec toi, .. mon père. la société. l'homophobie. mon opération. son départ. la drogue. la .. drogue .. un .. mariage. avec des gens .. une tonne de gens .. pour nous regarder .. homme et .. homme. j'angoisse. je détourne le regard, j'ai chaud, j'panique. oui, je le veux .. jusqu'à ce que la mort nous sépare. l'opération où j'vais peut-être y laisser ma peau. oui, j'veux t'appartenir jusqu'à la fin des temps. yannie, j'savais que t'étais gay, c'est pas une surprise, j'le sais depuis que t'es enfant. j'arrive même pas à sourire, mais j'suis tellement heureux, que j'me met à pleurer. pourquoi m'as-tu demandé ça, nemo? « je .. » j'ai tellement peur.. de décevoir papa en lui apprenant qu'il ne sera jamais père, même s'il ne sera effectivement jamais père puisque je ne me vois vivre avec personne d'autre qu'avec l'homme qui se trouve sur moi actuellement. j'ai peur de décevoir nemo, j'ai peur qu'il regrette à chaque fois qu'il me verra dépenser ma paye pour marie-jeanne et pour les autres choses que je .. risque de lui cacher. parce que j'suis faible, parce que j'suis qu'un enfant, immature, muni d'une soif pour l'immaturité, camouflé par un yannie tellement responsable. j'suis .. pas à la hauteur .. et j'continue de pleurer, mais maintenant, c'est .. pas d'la joie, mais d'la tristesse .. « je t'aime .. j'veux .. passer ma vie avec toi .. si tu savais à quel point .. » oui .... oui j'veux t'épouser. « mais .. » oui .. « .. je .. » oui .. « .. non. »
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MessageSujet: Re: (yamo) it doesn't feel a thing like falling.   (yamo) it doesn't feel a thing like falling. EmptyJeu 2 Jan - 1:09

Je crois que sur ce coup-ci, c'est moi le naïf, avoir cru qu'il aurait pu me dire oui, je me suis trompé. Un sourire triste apparaît sur mes lèvres, je ne lui dis rien, j'ai juste mal, j'ai l'impression d'être encore plus dévasté que quand je suis arrivé à son appartement, même son 'je t'aime', même son 'je veux passer ma vie avec toi' n'arrivent pas à calmer la tempête qui se trouve à l'intérieur de moi. Il n'est plus sous moi parce que j'ai décidé de m'éloigner de lui, j'ai décidé d'aller m’asseoir plus loin dans son lit. Alors c'est ça se faire jeter par la personne qu'on aime, c'est ça se prendre une claque ? Avoir su, j'y aurais pensé deux fois avant de lui demander de m'épouser, je le regrette, je regrette d'avoir pu croire une seule seconde que ça l'aurait pu se terminer bien pour une fois, que ça soit la fin de la merde entre nous deux. Je passe ma main dans mes cheveux, je ne lui dit rien, je ne le regarde pas, mon regard est fixé sur ses draps. Me foutre en boule c'est ce que je veux, retourner à mon appart, vider une ou deux bouteilles de fort, pleurer toute ma vie. Yann, sur ce coup, tu m'as vraiment fait mal. J'ai le coeur déchiré en deux, je ne comprends rien, je suis tellement perdu. Je le regarde, il pleure, mais je ne bronche pas. Tenter de comprendre, c'est ce que je suis en train de faire, pourquoi un non ? 'Pourquoi ... tu m'aimes ... tu veux passer ta vie avec moi ... mais ... non ?' Pour ce soir je n'ai même plus envie de me battre, j'ai plus envie de discuter, je veux juste que tout le mal que cette relation peut nous apporte foute le camp une bonne fois pour toute, je veux juste que ce mal abandonne. Soudainement, je comprends, je repense à la première fois où on s'est embrassé, je repense au contexte. Pourquoi j'ai été tellement con ? Il est pas prêt à vivre avec toi, il est pas prêt à te montrer aux autres, il est pas prêt à assumer qu'il t'aime. Je lui en demande trop. 'T'es pas prêt ...' Je viens pour m'excuser, mais je n'en fait rien, je ne fait que lui tourner le dos, déplacer les draps qui sont par-dessus mes jambes et je sors du lit. Avec son nouveau coeur, il n'a plus besoin de toi, il va pouvoir avoir sa famille, sa propre femme et vivre la vie qu'il voulait au début avant de me rencontrer. J'attache le bouton de mon jean, mes chaussures et je prends un vieux t-shirt qui m'appartient qui ressort un peu de sous le lit. 'Je suis désolé de t'avoir demandé ça Yann ... vraiment ... je souhaite de tout coeur que ton opération fonctionne et que tu vives ... si tu savais ...' Si tu savais comme j'aurais voulu que ça soit moi, si tu savais comme j'aurais voulu que tu me dises oui ce soir, si tu savais comme ... j'ai mal. Je dépose un genoux sur son matelas, je m'approche de lui, dépose une main sur sa joue et je l'embrasse sur son front. 'J'espère que tu vas tomber amoureux d'une femme, et que tu seras heureux avec elle ...' Je divague, mais à force, je me fou de tout, limite, je l'imagine vraiment aux bras d'une belle française, qui lui tient la main, qui est plus petite que lui. Je me lève et je reste planté quelques secondes sur place. 'On se reparle d'accord ? Par téléphone, sms ou je sais pas ...' Et, je sors de sa chambre, je n'ai toujours pas pleuré, je crois seulement que j'ai tellement perdu l'esprit, que pleurer est un truc inutile, je ne prends pas la peine de ramasser mon portable que j'ouvre la porte de son appart. La dernière fois que j'ai sortie d'ici avec le coeur brisé, avoir l'impression d'avoir l'estomac près des lèvres c'était il y a un peu plus de six mois, j'avais l'impression que c'était la fin et aujourd'hui, je sais plus même plus.
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