on your own (t&s)

je prends une grande respiration et je rentre dans l’appartement avec des biscuits. moon se lance sur moi, je lui flatte tout doucement la tête, tout en enlevant mes bottes, je m'approche de salem que j'embrasse sur la tempe et à qui je donne les biscuits. - je croyais que t'allais te réveiller plutôt, tu vas bien ? je lui fais des yeux doux.

✧ **MESSAGE** : 174 ✧ **HERE SINCE** : 27/12/2013

mes paupières sont lourdes comme tout mon corps, mais c'est l'après-midi et il vaudrait mieux que je me lève. moon pousse mon épaule de son museau et je grogne. il gagne, alors je pousse les couvertures et je me redresse. je sors de la chambre et puis je vais me prendre un verre d'eau. j'entend la porte s'ouvrir, y'a thad qui revient, souriant, biscuits en mains. un baiser sur la tempe, je souris tristement. - j'étais un peu perdue dans ma tête. ça va et toi ? il m'offre des yeux doux, je lui offre des yeux fatigués. je prend un biscuit. - ils sont bons.

quand elle me parle d'être perdue dans sa tête, je lève les sourcils vers le ciel. - tu veux m'en parler ? je prends également un biscuit entre mes lèvres, c'est si merveilleux les biscuits. je prends place sur un tabouret et j'attends qu'elle me parle. je crois qu'elle s'habitue avec le temps, je crois qu'elle sait que je m'inquiète.

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il questionne, mais avec le temps, je m'y suis habituée. je détaille longuement le biscuit avant de terminer de le manger et d'en prendre un autre . ils sont vraiment bons, ils fondent dans la bouche. je m'assois près de lui, sur un autre tabouret. - je pensais à mon papa. et puis aux oiseaux qui peuvent voler. et à ma motivation qui se cache encore.

je prends tout doucement son poignet, je passe mes doigts contre ses cicatrices et j'embrasse son poignet avec tendresse. - salem, est-ce que tu prends ta médication ? je le regarde sérieusement en continuant de flatter son poignet de mon pouce.

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il glisse le bout de ses doigts sur mes cicatrices, il les déteste et les apprécie à la fois; elles lui rappellent tout ce mal, alors il ne les aime pas, mais elles font partie de moi, alors il les aime. thad est spécial. et mon esprit groggy s'envole un peu, comme un ballon d'hélium. j'hoche positivement la tête. - oui. mais le médecin n'a pas baissé ma dose, alors je plane un peu trop. au prochain rendez-vous, je demanderais à baisser un peu, alors. je vais serrer ses doigts entre les miens, un peu comme un enfant le ferait.

je la tire par la main jusqu'à la chambre où on se couche en petite cuillère, je la sers contre moi, son dos contre mon torse, sa magnificence contre le pauvre homme que je suis. je joue avec ses mains, j'essaie de la faire sourire, j'essaie de la rendre bien et c'est un moment pour être bien. - parle-moi de tes rêves. je regarde ses mains.

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la minute d'avant, on est dans la cuisine. la minute d'après, on est couchés en petite cuillère sur le lit. il me sert fort, je sens son souffle dans mon cou, il joue avec mes doigts et moi, je me sens si légère. comme si je respirais enfin l'air pur. c'est à la fois étourdissant et enivrant. - ce matin, j'ai rêvé que je marchais sur les nuages et que je parlais aux étoiles. elles avaient des milliers d'histoires à raconter. je souris, je ferme les yeux, nous entremêlons nos doigts ensemble.

je souris lorsqu'elle me parle des étoiles, elle et ses étoiles, elle et sa joie d'elles. - elles te racontaient quoi les étoiles ? à quel point tu es jolie ? je ferme les yeux, me concentrant sur son odeur.

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un doux sourire sur mon visage apaisé. - elles sont venues me chuchoter les souhaits des gens à mes oreilles. elles croyaient peut-être que j'étais une étoile filante. brillante dans la nuit, qui exhausse des voeux, qui rend les gens heureux. j'approche sa main de mes lèvres, j'y dépose un baiser.

un sourire triste. - je n'ai pas envie que tu sois une étoile filante, anna l'était, et elle est partie à jamais, et je veux pas que tu partes toi aussi. je soupire et je la sers fort contre moi pour ne pas qu'elle vole loin.

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toujours ce sourire triste collé aux lèvres. - mais quand j'essaie de voler, je tombe toujours au sol. alors je n'en suis pas une, étoile filante. thad, ta présence me rassure, reste jusqu'à la fin des temps à mes côtés, je t'en pris.

- tu en es une, sauf que je te retiens sur terre, tu es mon étoile filante que je refuse de laisser partir. mon nez se fait un petit chemin entre ses cheveux jusqu'à sa nuque où j'y dépose un léger baiser.

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je ferme les yeux, il est si tendre, doux. il panse mes blessures, il les recouvre de mots doux et de baisers. - est-ce que j'arriverais à exhausser tes voeux, un jour ? toute étoile filante qui se respecte doit en être capable.

- tu les exhausses déjà. je ris tout doucement en ouvrant les yeux. je ne dois pas m'endormir. je fais des petits dessins avec le bout de mon index contre son bras. - un jour tu seras heureuse étoile filante.

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une petite étincelle de bonheur. je me retourne pour lui faire face. - ah oui ? j'ai un petit sourire aux lèvres. est-ce que j'exhausse réellement tes voeux, thad ? je ne te déçois pas ? - je pense... que je suis heureuse. un peu. je caresse de mon pouce sa joue.

je souris de joie. - alors le simple fait que tu sois un peu heureuse me rend bien juste là. je prends sa main dans la mienne pour la déposer contre mon coeur.

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je laisse ma main contre son torse, je sens son coeur battre, je sens chaque battement. c'est une sensation rassurante. - tu es bon, thad. il est remplit de bonté. je pose mon front contre le sien, je l'observe attentivement, je grave ses traits dans ma mémoire pour qu'ils y restent à l'infini.

j'embrasse son petit nez en riant. - et toi une bonne personne. je me lève finalement avec regret de ses bras et je m'assis en indien dans le lit en passant ma main sur son bras. - va falloir faire un peu d' exercice, qu'est-ce que tu en penses ? je lui souris.

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je souris doucement, et puis je m'assois aussi en indien en face de lui. ses doigts qui glissent sur mon bras, c'est toujours si doux que j'ai l'impression de rêver. je fais la moue. - le sport c'est ennuyant ! je lève mon chandail et je frappe mon ventre plat. - mon ventre est un peu mou, faudrait faire des abdos. je souris.

je touche du bout de mon index son ventre. - il est pas mou, il est tout dur, dur comme du fer, comme le mien. je me lève de ce lit avec une certaine détermination. - si tu as envie de passer du temps avec moi, c'est maintenant ou jamais, il me reste deux cours pour la journée. je disparais de la chambre pour aller manger un truc.

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grand sourire fier. - je m'entraîne en cachette. bonne blague. je me lève debout sur le lit et j'essaie de le retenir, mais il file trop vite. - buuuuuuuh, je pensais que t'avais plus de cours. fausses larme sur mon visage. je vais le rejoindre à la cuisine et je vais flatter moon. - papa thad il prend ses études au sérieux, hein mon beau loup ? et le chien hoche la tête. il me comprend. on fait de la sorcellerie ensemble.

je lève les yeux au ciel en souriant. - papa thad doit aller aux études pour faire vivre la petite famille qui se trouve ici, dont un chien, un chat et un truc aux longs cheveux noirs et qui est magnifique. je termine cette orange avec d'aller vers la salle de bain. - si tu tentes d'ouvrir cette porte avec tes pouvoirs ... je la menace du regard et je ferme la porte derrière moi pour sauter dans la douche. quelques minutes plus tard, je sors je reviens vers elle. - tu pues.

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- je suis comme la fille qui fait peur dans le cercle, celle qui sort de la télé avec les cheveux noirs, boo ! et je fais un câlin à mon chien tout en observant thad se diriger vers la salle de bain. - je suis pure je ne regarde pas les monsieurs se doucher ! je secoue la tête et puis je me couche par-terre en attendant. il ressort quelque minutes plus tard. - tss, même pas vrai, j'sens suuuuper bon. je sens toujours la rose.

je saute dans les airs en tapant des mains. - RAGE MEURTRIÈRE ! je dois te donner un oscar pour le rôle, tu fais peur. cheveux trempés et puis barbe qui fait la fête, je la regarde, elle qui est couchée sur le sol. - tu sens l'encens, t'as pas encore fait de poupée vaudou dit ? je sors mes livres de psycho.