6 mois (s&s)

je donne un léger coup de pieds à shane. - oh, je suis pas têtue.

« toi, têtue? paaaaaaas du touuut... duuuuuuuuuu touut.. » clin d'oeil.

je vais pour répliquer. je me fais couper. - pa ... pa. bel amour tu as réussi.

oh. ooooh. ooooooooooooh. un large sourire apparait sur mon visage. je suis vraiment très fier. je m'approche de la petite, puis lui donne un baiser sur le front. « eeeedie. braaaavo. » je suis un père comblé. « elle adore ta voix, aussi. elle rit, quand elle t'entend chanter. »

il l'aime de tout son coeur, ça se voit dans ses yeux, ça se voit dans son visage. elle ne va jamais manquer d'amour, elle ne va jamais être seule. edie tape dans les mains, heureuse de se faire féliciter. - elle rit peut-être de moi, tu ne sais pas. je ne sais plus quoi dire, ni quoi faire.

« j'crois pas, non, haha.. » il y a un petit moment de malaise. silence. edie baille. « j'crois bien que c'est l'heure de dormir. »

- est-ce que tu vas aller la coucher ?

« eeeeh bien.. c'est comme tu veux, c'est pas bien grave si on attend. »

- je vais y aller, si tu veux bien, ça fait si longtemps. je me laisse glisser du comptoir avec edie qui s'endort contre mon épaule, je la dépose dans son lit et je la regarde dormir longuement, jouant avec ses petites mains, souhaitant qu'elle ne me déteste pas.

« oui, bien sûr. » je la regarder aller, puis j'observe via le cadre de porte. t'es si belle.

elle dort, je pousse shane et ferme un peu la porte. je me faufile dans ses bras et j'y reste.

je ressers mes bras contre elle, puis le temps passe. « je t'aime sid. »

- je t'aime aussi. je dépose des petits baisers dans son cou.

j'souris dans le vide. « arrête ça, c'est pas gentil. »

- tu veux pas d'amour ?

« siii.. » pour faire changement. « c'est juste que le cou, c'est cruel.. » haha.

- d'accord, j'arrête avec le cou. j'embrasse sa joue et m'éloigne pour aller prendre place sur le canapé et regarder les jouets.

elle s'enfuit sur le canapé. je reste là, puis la regarde. « ça va.. ? »

- tu sais, j'ose plus trop.

« oser... ? tu parles de quoi? »

- de te donner de l'amour.

oh. malaise. je souris, timidement. « j'étais définitivement très con. » très con pour passer à côté de telles occasions.

- après un peu plus de seize mois tu vois. je regarde mes orteils.

« j'sais.. » double, triple malaise. et maintenant, comment je fais? « je devais vraiment aller très mal pour ne pas vouloir d'une femme comme toi. » sourire en coin.

- je ne t'en veux pas, tu n'allais pas bien.