6 mois (s&s)

« dooonc.. donnnnnnc.. » donc. « dooonc.. j'suis mal à l'aise. » rire léger.

je ris à son malaise. j'enlève mon t-shirt et puis mon jean, restant en sous-vêtements. je ne le regarde pas, j'attends, assise sur le canapé.

« t'as pas changé. » oh non. c'est pire. j'sais encore moins comment faire. je m'avance, tranquillement. lentement mais surement. je me penche pour l'embrasser. parce que c'est tout c'que je sais faire.

mes mains contre sa taille, je ne fais rien que de répondre à son baiser. je te laisse décider, je te laisse m'emporter, je te laisse m'aimer.

c'est qu'un jour, faudrait bien que j'passe à l'étape deux. j'ai l'impression d'être puceau, en vrai. alors je la prends dans mes bras, comme une mariée, puis je me dirige vers la chambre. sauf que, edie pleure. « oh. »

dans ses bras, je me sens bien. edie pleure. je pointe la chambre de la petite comme un capitaine de bateau. - À LA CHAMBRE MATELOOOT ! et je me laisse transporter.

j'peux pas m'empêcher de rire, en entendant sid. ça, c'est le nous d'autrefois. je pousse la porte avec mon pied, puis fais attention pour pas que sid se fracasse la tête contre le cadre de porte. je penche sid pour qu'elle puisse voir la petite. elle sourit. petite peste. « tsss. tu pleurais pas, toi, y'a cinq secondes? »

le bateau navigue. edie nous regarde en souriant. elle ne veut pas qu'on s'aime, elle veut seulement qu'on soit là pour elle. - tu t'en sauves. j'allonge mes bras, edie est là me regarde. - À LA GRANDE CHAMBRE. la petite crie en riant.

« tssss. » je fais en sorte que sid se retrouve par dessus mon épaule. comme un joli sac à potatos. je m'exécute, maintenant que la petite ne pleure plus. non, limite, elle nous encourage. awkward moment is awkward. j'tente du mieux que je peux de fermer la porte derrière moi. puis je laisse tomber sid contre le matelas. « t'es tellement belle. »

voilà, je suis fiona comme dans shrek. je profites de ma position pour violer les fesses de shane jusqu'à la chambre. ce lit me manquait, je le regarde. - tu es tout pour moi ma girafe. je le contemple et vais chercher un baiser.

j'me mets à rire, fort. ça me manquait. beaucoup. « ça, c'est le plus beau compliment du monde. j'veux dire, que tu m'appelles ma girafe. » j'lui retourne son baiser, puis enlève mon t-shirt comme un pompier de calendrier. tout sauf sérieux. j'ris encore. « ok. ok. un peu de sérieux. »

« oh. pour une fois que tu me complimentes à ce sujet, tiens. » j'souris, puis monte sur le lit également, au dessus d'elle. « thiiiiiis girl is on fiiiiiiiiire. ok. bye. » badcall. mais j'le vis bien. d'ailleurs, j'en ris tel un attardé mental. j'l'embrasse en riant. ça fait du bien, de la joie.

« ouuuuuh. t'es rapide en affaire, mademoiselle occelli. » par contre, faudrait vraiment pas que tu tombes enceinte. pas qu'on est le couple le plus fertile au monde, mais c'est un peu ça. je chasse l'idée de mon esprit, parce que ce moment est un beau moment. et c'est pas vrai que j'vais le gâcher. « on devrait faire des gages sur le nombre de temps que j'vais prendre à enlever ton soutien-montagne. » j'suis pas doué. c'est que j'ai perdu l'habitude.

« j'me sens moins virile d'un coup. c'est que tu me rends la tâche trop facile. » j'ris, puis détache son soutien-montagne rapidement. ouh. un exploit. « t'as vu. comme je suis bon. talentueux, et tout. » je me colle contre son dos, puis embrasse son cou.

« ça inclue ta mère. et je trouve ça awkward comme propos. » je ris, puis quand j'sens ses fesses, j'trouve ça très louche. « siiiid.. ? noooooon. pas vraiment. » quand elle arrête en riant, j'capte que c'était pas voulu. alors je ris très fort. ma girafe se manifeste. je trouve que c'est un drôle de moment pour se manifester. « c'est pas c'que tu crois! »

« C'EST FAUX. » malaise. je ris. encore, toujours. « retourne-toi, avant que je ne sois tenté. » t'sais. « je blague. »

« tsss, tu ferais même pas ça pour moi? » hahaha. « mais j'suis très sérieux quand j'dis que ça m'intéresse vraiment pas. au cas où t'aurais des doutes. » elle se retourne. ah. c'est mieux, j'vois son joli visage. oh. salut. « ouh. » ça aussi, ça me manquait, tiens. j'me la ferme, d'un coup. puis je l'embrasse.