byye (withleg)

« t'es pas obligé de faire ça pour moi.. j'vais appeler un taxi.. c'est tout.. »

- ... je sais qu'il est tôt ... très tôt ... peut-être que je suis trop dépendant affectif, mais je crois que je t'aime, alors tu vois, j'aimerais bien te raccompagner.

t'es vraiment en train de me dire ça, après ce que j'ai fait? faut pas encore pleurer, nell. je t'embrasserais, là, maintenant. mais je me sens répugnante. « d'accord.. »

j'hoche de la tête, et on sort tous les deux de ma chambre, de la résidence et puis de la pelouse. j'attends qu'elle prenne place et puis je démarre pour me diriger jusqu'à chez elle, me stationnant tranquillement et éteignant le bolide. - tu vois, plus rapide qu'un taxi. j'essaie de rire, mais rien ne sort.

on arrive, j'enlève son casque puis souris faiblement à son commentaire. « ouais.. » j'vais prendre une douche interminable, tout à l'heure. interminable. « .. j'danserai plus jamais, oleg.. je n'y remettrai plus jamais les pieds, non plus. j'vais même arrêter de peindre illégalement dans les rues, si ça ne te plaît pas.. j'vais faire n'importe quoi.. pour toi.. et pour te prouver que tu n'es pas n'importe qui.. »

je soupire. - c'est ça que tu ne comprends pas, je t'apprécie, t'aime, pour ce que tu fais, ce que tu aimes, non, c'est vrai, que tu danses nues pour gagner de l'argent me plait pas, pas du tout, mais si tu aimes ça, c'est ok nell, comme peinturer illégalement, c'est parfait aussi.

« non, oleg, c'est pas ok. » c'est pas du tout ok. « t'as ton mot à dire, et t'es en droit de pas tout accepter ce que je peux faire. j'veux pas que tu laisses passer les choses que tu ne supportes pas. j'veux pas te faire de mal, encore une fois. »

- tu avais une vie avant moi, ce n'est pas parce que je débarque que tu dois tout changer.

« arrête d'être trop gentil. affirme-toi, un peu. »

- je croyais que c'était un aspect que tu aimais chez moi.

« si! mais.. mais tu dévalorises tellement. »

- et toi ? tu as envie de quoi nell ?

« de te rendre heureux. »

- on se connait que depuis deux semaines, comment peux-tu vouloir me rendre heureux ?

« et toi, comment peux-tu m'aimer? »

- parce que c'est facile t'aimer.

« et c'est facile de vouloir te rendre heureux. »

je dépose ma main derrière sa nuque et l'approche pour l'embrasser tendrement.

beaucoup, beaucoup, beaucoup d'amour. je réponds doucement à son baiser. « tu mérites tellement le meilleur. »

- et je sais que tu peux me le donner. j'embrasse le bout de son nez.

j'passe mes bras autour de son cou, puis m'colle contre lui. « tu me feras signe quand tu auras envie de me voir. »

- et là ? on peut ? je passe mes mains dans son dos tout doucement.

« moui. » je me détache tranquillement, puis prends sa main pour le trainer à l'intérieur. là où bacon nous attend chaleureusement. « tu veux quelque chose à boire.. ? ou bien.. on s'couche et on se colle juste. »

je la suis tranquillement jusqu'à son appart. je m'approche pas de bacon parce que j'ai encore peur qu'il me mordre alors je le salue de la main, de très loin, même s'il sait pas ce que ça veut dire. - te coller, j'ai envie.

je ferme la lumière, j'le tire jusqu'à mon lit. « j'dois.. vraiment aller prendre une douche.. tu m'attends? »

» HM ? (WITHLEG)
» (withleg) nightvision.
» sorré. (withleg)
» moto (withleg)
» (WITHLEG) WELL, IT HURTS.

byye (withleg)

byye (withleg)

Sujets similaires

Sujets similaires