Je me recule et le fixe avec un sourire. - Je me donne à toi Baptiste, là, maintenant, alors oui je suis sûr. La vérité c'est que demain, je vais me réveiller, nous voir et je vais partir jusqu'à mon appartement avec du regret et l'impression d'avoir trompé Yannie. - Si tu ne veux pas Baptiste, on arrête. Je fais un autre petit sourire.

Humpf. J'aurais préféré qu'il esquive la question; comme cela, j'aurais été certain. comme tu veux alors je souris et prends possession de ses lèvres, encore une fois, me collant contre lui. Je bouge tout de même un peu; question d'être moins coincé.

N'empêche que je suis content de retrouver ses lèvres, il bouge, je bouge et je me rends compte que son canapé est légèrement petit pour ce genre de truc. Je m'arrête. - Tu veux réellement ... faire ça ici ? Et je dois avouer que ça me gêne un peu sur le canapé.

Le canapé craquait un peu et était presque en face de l'entrée. Ce n'était probablement pas le meilleur endroit. Je souris. ... c'est le canapé qui va être déçu. Je le poussai pour le lever et le tirai par la ceinture en direction de ma chambre, espérant avoir caché certaines choses. Il faisait froid loin de lui. Trop froid;

Adieu canapé, tu vas me manquer. Et, je me laisse tirer vers sa chambre. À tous les coups, j'ai l'impression qu'un truc s'ajoute ici. Je dépose mes mains contre sa taille et je l'attire vers moi, collant mon corps au sien, et retrouvant ses lèvres. J'ai toujours l'impression de prendre un certain temps, à croire qu'avec Yannie, toutes les fois, je le découvrais avec douceur, comme un paquet cadeau. Je reste avec cette habitude et je nous laisse tomber sur le lit lentement.

boum. sur le lit. Heureusement que je n'y avais rien laissé de compromettant. Nos lèvres sont toujours collées, mais je commence a m'ennuyer. Trop a découvrir ailleurs. Je m'approche donc de son cou, ou je peux presque sentir son pouls. Je suis bien, dans le genre, vraiment bien.

Ses lèvres dans mon cou, je frissonne automatiquement. Mes mains se retrouvent dans son dos et je les laisse glisser de haut en bas lentement, tentant de ne pas trop me concentrer sur ses baisers, j'ai pas envie de perdre la tête tout de suite. Une manie reste une manie, je tire légèrement sur l'élastique de son boxer et je retrouve ses lèvres en enroulant mes jambes au tour des siennes.

Il tirait sur l'élastique de mon boxer. C'était un signal ou? Probablement juste un réflexe. Je souris tout de même; descendant lentement vers son torse, le couvrant de baisers. le truc habituel. Rendu près de son nombril, je m'arrêtai, pour le regarder. ça va? Je n'avais pas envie de le pousser, ni qu'il me vomisse dessus.

Ses baisers descendent plus bas, je plaque mes mains contre mes yeux. Ça donne l'impression que c'est ma toute première fois, mais c'est ma première fois avec Baptiste, donc j'ai une légère gêne. J'ai chaud. Entre l'ouverture de mes deux doigts, je le regarde descendre, quand il me demande si ça va, je souris en lui faisant signe que oui. La tête ne me tourne pas, donc ça va.

Il a ses mains contre les yeux. Sans l'alcool, il serait probablement en pleine panique, comme un puceau qui a le droit à une première fois chaotique. Je souris, en détachant sa ceinture tranquillement. Ce n'est pas trop difficile; je peux rapidement m'attaquer à son pantalon, sans toute fois quitter de vue son visage... juste au cas où.

Je laisse mes mains tombées sur le côté de mon corps et je regarde Baptiste qui me regarde. Je trouve ça étrange comme situation, lui près de mon biscuit comme ça. Nemo arrête de penser et tu peux te concentrer. J'ai envie de me perdre dans tout ça, de ne plus penser, d'être avec lui.

j'avais l'impression de me faire une vierge. Le genre qui veut attendre jusqu'au mariage, mais qui le fait tout de même par amour pour son high school sweetheart. C'est bizarre, quoi.

Peut-être qu'il a peur. Genre, que son Yannie lui revienne et qu'il se sente trahit. Où peut-être qu'il m'avait friendzonné profond. J'essaie de me concentrer, mais j'ai du mal. Je remonte donc vers ses lèvres, vers quelque chose qui plutôt, ne causait pas de malaise.

Il remonte et attrape mes lèvres, et c'est à ce moment que je me décoince . Les frissons montent et descendent, la chaleur disparaît et revient. Mes mains parcourent ses cotes, son dos et rejoignent son fessier et je colle mon bassin contre le sien en ondulant légèrement, pour lui montrer que j'avais envie de lui.

il est tout d'un coup réveillé. Peut-être un coup de l'alcool. Je l'observe, un peu confus. Il n'a pas l'air perdu, ni trop indécis, en fait, il me fait même une petite danse allongé. wouf.

Je lui donnai ce qu'il demandait, jusqu'a plus pouvoir.

Je reprends mon souffle peu à peu, je me passe une main dans les cheveux et je regarde son plafond. Je m'assis et le regarde en faisant un petit sourire. - Tu as eu ton prix. Je ris légèrement en me recouchant à côté de lui. Je serais porté à le prendre dans mes bras, lui faire des câlins, mais je me retiens.

Je ris. Putain arrête, on dirait un paiement. je me couche sur le côté pour le regarder... et faire marcher mes doigts sur son torse. Ma pute. Je souris et me laisse tomber sur lui. J'en ai besoin maintenant. Je le flatte, je le caline, j'en profite. tu veux quelque chose ou t'es épuisé?

Alors qu'il est sur moi, je l'entoure avec mes bras et dépose un léger baiser sur ses lèvres. J'ai envie de manger. - T'as de la crème glacée ? Je ris aussi et je le laisse me câliner. - Non, finalement, j'ai envie qu'on reste ici. Je passe les couvertures par-dessus nous et je cache ma tête dans son cou en riant.

Sous les couvertures, je suis bien, calme. Lentement, le monde autour de nous ralentis, mes yeux sont de plus en plus lourds. Tu l'auras plus tard ta crème glacée Je baille, fermes les yeux et, comme ça, m'évade dans un sommeil profond.