Je lui laisse le bol, mais y prend tout de même quelques fruits. Je pensais que tu serais meilleur...mais bof. je souris. Je me fais pas toujours des drag queen tu sais. J'ai pas de type; Même si ça pas l'air, l'extérieur compte pas... sauf peut-être dans ton cas. T'es hot, mais un vrai trou d'cul. Je le regarde, en tentant de ne pas rire. Mou. Ha. Ha.

Je lève les yeux au ciel en souriant. - Faut croire que t'aimes les trous de cul Baptiste. Un nouveau silence s'installe dans le salon, je regarde mes pieds et puis les siens. - On peut continuer de dormir ensemble sans que tu me violes ? Je le regarde du coin de l'oeil. Et puis, je me demande si un jour je vais tomber amoureux de Baptiste, si je vais être capable de l'embrasser, d'être avec lui. Mais non, je vois personne sauf une.

Je ris. Je fais plus que rire. J'aime pas que les trous de culs. J'attrape une autre fraise pendant qu'il parle de viol. Mouais. Je t'aurais violé avant si je l'aurais voulu. Toi, tu vas pas m’assassiner ? Il regarde mes pieds. Son profil est beau. Tout chez lui est presque beau.

Je me mets encore plus à rire à son commentaire des trous de culs. N'empêche, le nombre de fois que j'ai vu pas seulement un homme sortir de sa chambre. - Je vais pas t'assassiner, je vais seulement te pousser en-bas de ton lit et prendre toute la place. Je tire la langue.

Il ose sortir sa langue. ce rebelle. t'sais, cette langue risque de me donner des idées. Tu devrais la rentrer. Je lui souris un sourire différent, presque pervers et pose ma main sur sa cuisse. Grrr

Je regarde sa main sur ma cuisse et je l'enlève lentement en le narguant du regard. - T'oserais quand même pas Baptiste ? Puis entre mes deux doigts, je lui prends le menton avant de licher son visage de bas en haut et je commence à rire. - Le seul truc que ma langue va te donner. Merci alcool, sinon, je n'oserais pas.

Il ne me laisse pas le temps de parler. Il me lèche le visage. Putain. Lui, en tout cas, il ose. Toi, tu cherches les problèmes hein? Je me frotte le visage pour enlever un peu de bave. Je veux dire, me donner un défi comme ça Je m'approche de lui, lentement.

Il s'approche, j'ai envie de détourner le regard et de le pousser, mais j'ai envie de voir ce qu'il va faire, s'il va se rendre au bout, ou plutôt s'arrêter et me faire faire une connerie. Maintenant, je dois m'attendre un peu à tout. - Tu vois ça comme un défi ? Je plisse des yeux. Est-ce qu'il va le faire ?

Je continue mon approche. Je vois ça comme un défi, damn right. han han. je suis tout près, vraiment très près... et je dépose sur ses lèvres un de ses baisers qui a fait ma réputation (dans mes rêves).

Il m'embrasse, je ne cherche pas à me décoller, je le laisse faire. - Faut croire que t'as réussi. Je dépose ma main derrière sa nuque pour continuer de l'embrasser. Je sais pas ce que je fais, je l'embrasse, je le sais, mais tout ça. - Voilà, t'as eu ce que tu voulais. Je me recule en souriant.

Mon coeur bat à mile battement minute. Il m'attrape et m'embrasse. Je flotte. J'ai gagné. Je suis mort et au paradis. Il recule. J'ai gagné. Oui. j'avance, faisant la moue j'ai droit à un prix? Je ne sais même pas ce que je fais, et pour être complètement honnête, je m'en contre fiche.

Je me passe une main dans le visage en grognant à l'intérieur, je fais une bêtise, je le sais, mais, je continue malgré ça. - Tu veux quoi comme prix ? Un autre massage ? Un massage des pieds ? Que je lave sa toilette avec une brosse à dents ? Au point où je suis, je vais tout faire.

Je souris. J'ai l'impression d'être le Joker - celui de batman joué par heath ledger. Je ris un peu pour lui faire comprendre ce que je veux. Je sais pas hein, c'est toi qui donne le défi, tu donnes le prix aussi. Dire qu'il y a quelques minutes, il m'accusait de crime contre l'humanité.

Je croise les bras et je mange une fraise. - Je sais pas moi quoi te donner comme prix, faut que tu me donnes des idées. En fait, je sais ce qu'il veut comme prix, mais j'ose pas trop lui donner, je tourne au tour du pot, agace que je suis.

Il veut des idées. Il tourne autour du pot. J'aime ça. Je pose une main sur son torse et le pousse un peu, je retourne près de lui. Mais j'ai pas d'idées moi. j'attrape la bouteille qui était de son côté et retourne a ma place, triomphant.

Il.tourne.au.tour.du.pot lui aussi. Et il fait son agace en plus. Je soupire en souriant. - Tu me veux moi comme prix Baptiste ? S'il me dit qu'il sait pas, je crois que je fais la grève et je disparais chez moi.

Je bois, alors qu'il me demande s'il m'irait comme prix. J'affiche un air surpris. Quoi? Toi? Prix? Hum... Han han. Je crois que ça pourrait aller Je souris. Je suis totalement entrain de servir de rebound et ou de me servir de lui. Oups. Pas grave. Yolo.

Que ça pourrait aller ? - Si tu veux pas de moi, t'as qu'à me le dire hum ? Je souris et je me lève pour aller prendre une autre bouteille dans sa cuisine et je m'assis sur une chaise plus loin et je l'observe en commençant une troisième bouteille.

Il part vers la cuisine. Aucune gêne. Non, non, je te veux. Il revient une autre bouteille à la main. Il est chanceux que je l'apprécie autant, autrement, il aurait probablement eut droit à une crise. Cette bouteille avait coûté la peau des fesses. Il s'assit loin, et boit. tu manques à mon canapé nemmmmm

Son canapé. Je me mets à rire légèrement, je me lève et m'approche de lui, je ne m'assis pas, le laisse seulement tombé mes mains sur le haut du canapé, sa tête entre mes deux mains et je vais chercher ses lèvres doucement avec les miennes. - Tu m'as alors. Un autre sourire avant de reprendre ses lèvres.

Je m'attend à le réveiller d'une minute à l'autre. C'est trop parfait. Mon ventre se remplis de papillon; et pour une fois, je les laisse faire. Ce sera probablement ma seule chance, autant en profiter. Ses lèvres on le gout du vin. Je suis tout sauf surpris. J'ai envie de lui parler, mais l'idée de briser le contact me fait changer d'avis; à la place, je laisse glisser mes mains sur ses côtes. Je peux le sentir : sous son tee-shirt, Princesse est bien fait.

Ses mains qui glissent jusqu'à mes côtes et les frissons qui montent jusqu'à ma tête. Embrasser Baptiste, un truc qui ne m'était jamais traversé l'esprit, à croire qu'il y a pas beaucoup de choses qui me traversent l'esprit. On ne parle pas, aucun mot ne se dit, je fais en sorte qu'il se couche sur le canapé et je me couche sur lui, tentant de me pas l'écraser. Mes lèvres se dirigent vers sa mâchoire puis jusqu'à son cou et je remonte tout doucement pour retrouver ses lèvres.

Il est sur moi. Normalement, j'aurais tout fait pour prendre les rennes, mais pas cette fois. Je me contentais de flotter. de l'embrasser, et de chercher le bas de son tee-shirt de mes mains. Une fois trouvé; je passai les doigts dessous, pour toucher a sa peau. Il était chaud, plus doux qu'un bébé chien, un rêve. Tranquillement, je remontai le tissus. Tout était trop beau.

Je prends une grande respiration, sentir le contact de ses doigts contre ma peau. - Ne va pas sur les côtés, tu vas me chatouiller. Je ris légèrement entre deux baisers. Il remonte mon t-shirt vers ma tête, je me défais de son contact pour l'enlever complètement et le laisser tomber sur le sol. Je me colle complètement à lui pour sentir sa peau contre la mienne. Cette sensation, elle me faisait toute drôle.

Il était trop chou. Ça me tuait. Je n'étais plus trop certain de ce que je voulais faire, considérant tout ce qu'il avait bu. Son tee-shirt s'envola, je reculai un peu. Je t'ai poussé. T'es sûr ou je me sers de toi? Je le regardai dans les yeux. Je n'avais jamais été aussi sérieux de ma vie.