panic attack (flomalo)

« si je pouvais, je resterais dormir sur le fauteuil tous les soirs pour veiller sur toi, tu sais.. ahah. il a été beaucoup inquiet, mais ça va lui faire du bien de dormir. »

- tu peux tu sais ? hahahaha, mais je préfère que tu dormes chez toi. et oui, c'est très rare qu'il est inquiet, donc je me sens mal.

« ah? je pensais que seulement la famille avait le droit. c'est qu'il t'aime plus que tout, et tu es à l'hôpital, c'est normal qu'il soit inquiet. t'es sa petite sœur. »

- le petit-ami aussi peut, haha. oui, je sais parfaitement, mais tu vois, j'aime pas inquiéter les gens que j'aime ...

« je pourrais rester des fois alors, si tu veux. ça me rassurera, je crois. oui mais là, hm, t'as inquiété tout le monde, je crois.. mais ça prouve qu'on tient à toi. »

- tu n'aimerais pas mieux dormir chez toi ? tu sais, les fauteuils ne sont pas confortable. des gens m'aiment, ça me rassure, parce que la majeure partie du temps, je me sens pas aimer ou que je le mérite pas en fait.

« je sais mais.. je me sentirais juste rassuré si je suis près de toi. ça m'est égal de dormir dans un fauteuil quelques temps, tu n'vas pas rester longtemps de toute façon, pas vrai? » je m'arrête en chemin et prend son visage entre mes mains. « tu es aimée, vraiment beaucoup. et tu as tout pour le mériter, d'accord? tu n'dois jamais en douter. jamais. »

- je ne sais pas combien de temps je vais rester ici, peut-être un mois ou deux, je ne sais pas. tu pourras dormir avec moi, alors ... je ne le regarde pas dans les yeux, un peu honteuse. - je sais, mais c'est dans ma tête, que dans ma tête.

« le lit est petit, tu seras mieux si tu dors seule tu sais. tu seras bien reposée, comme ça. » elle baisse les yeux et puis je mets mon doigt sous son menton pour qu'elle me regarde. « alors fais-le sortir de ta tête.. » je m'approche de son oreille « hello, la mini loma, dedans? va falloir arrêter de penser à des choses insensées : tout le monde t'aime et tu le mérites. » puis je ris.

- j'aime bien me coller aux gens, alors qu'on soit ensemble dans ce petit lit, ça me plairait. je le regarde finalement, sans autre issue pour regarder ailleurs. je ris en l'entendant parler près de mon oreille. - et moi, je t'aime, beaucoup.

« alors va pour le petit lit à deux, dans ce cas. » je souris. je parle à son oreille puis elle me dit qu'elle m'aime et je souris encore plus. je l'embrasse doucement. « hm ce soir par contre, je vais rentrer chez moi. j'ai pas d'affaires et je commence tôt demain. » et genre, ça va me faire du bien d'être seul, aussi, j'crois.

- oui, va dormir chez toi. tu n'es pas obligé de dormir tous les soirs avec moi et puis, ça va te faire un peu de bien par la même occasion. je prends timidement sa main dans la mienne puis on entre de nouveau dans l'hôpital, ma nouvelle maison pour quelques temps.

je serre nos doigts ensemble et la raccompagne à sa chambre. je mets mon blouson, mon sac à dos. « je te laisse mon pc, si tu veux regarder des séries, et demain, je reviens avec tes bonbons là, du grand magasin. » je l'embrasse encore et encore. j'ai plus trop envie de partir, ahah.

- mes bonboooons ! je fais ce gros sourire, très heureuse parce que ça fait un très long moment que j'ai pas mangé mes bonbons à moi. il m'embrasse encore et toujours. je souris, je ne laisse pas s'échapper tout de suite, je me colle contre lui, laissant mes doigts aller sous son blouson et son t'shirt, non loma, non.

je sens ses doigts dans mon dos et, rrr. non, enlève-les, loma. pitié. ahah. je passe mes doigts dans ses cheveux et embrasse son front. « repose-toi et s'il y a la moindre chose, texte-moi, d'accord? »

- oui d'accord, c'est promis. je flatte doucement son dos du bout des doigts avant de me détacher de lui pour le laisser partir. - bonne nuit, je t'aime ...

« je t'aime aussi, bonne nuit. » je l'embrasse une dernière fois, récupère mon casque et puis m'en vais.