panic attack (flomalo)

« d'accord, ça me va. » elle se cache contre moi et j'essaye d'avancer doucement sans la bouger. je crois que je vais finir par la porter. ahah. je demande à faire couper le sandwich en deux et puis je paye le repas. « tu veux bien te décaler un peu, pour que je puisse porter ça s'il te plait? » puis je lui souris, parce que j'voudrais pas la brusquer.

il me demande de me décaler, je baisse le regard, m'excusant puis je le laisse pour marcher derrière lui jusqu'à une table. - merci de payer, je vais te rembourser dès que je peux avoir de l'argent, haha.

elle s'excuse quand elle se décale et je culpabilise du coup, de lui avoir demandé. « non, tu me rembourses pas, c'est pour moi. » je pose le repas sur une table, elle s'installe et je m'assieds à côté d'elle. je pose ma main sur son genou et je lui souris. « ça va, loma? »

je sens sa main sur mon genou, alors je dépose la mienne sur la sienne. - ... ça va, je crois. j'essaie de lui sourire à mon tour, mais j'ai beaucoup de difficulté à le faire. je prends le morceau du sandwiche puis je prends une petite bouchée.

elle est pas sûre d'aller bien. et puis elle sourit pas. et puis elle mange pas beaucoup. et moi, mon cœur, il est brisé, en mille morceaux. je mêle nos doigts et puis je porte sa main à mes lèvres pour poser un baiser doucement. « qu'est-ce qui te ferait plaisir? pour aller mieux? »

- j'aimerais bien retourner à la maison avec toi, qu'on se couche dans mon grand lit avec barry et puis qu'on se colle pour écouter une bonne série anglaise en se donnant des petits baisers parce que c'est bien et parce que c'est agréable. j'aimerais bien aussi manger normalement. je sers un peu plus fort sa main.

oh. hm. « on peut faire la moitié, déjà, on peut se mettre dans le lit là-haut, qu'on se colle et puis je peux aller chercher mon pc pour regarder une série. pour ce qui est de manger.. je peux pas faire grand chose, faut que tu essayes. » je serre sa main aussi et je lui souris pour la rassurer.

- tu sais, je n'avais pas envie qu'on commence à se fréquenter alors que je me trouve à l'hôpital, je voulais qu'on se fréquente normalement et que tu puisses sortir avec une fille un peu normale en fait. je baisse le regard, puis je prends une autre petite bouchée.

je serre un peu sa main. « c'est que moi, ça m'est égal que tu sois à l'hôpital quand on se fréquente, mais, tu sais, si tu veux qu'on se voit pas tant que tu vas pas mieux, je respecterais ça. tu peux me le dire. »

- ça ne va pas m'aider si tu ne viens plus et qu'on ne se voit pas, même que ça va faire un peu mal à mon coeur. je soupire, parce que je trouve ça épuisant à un moment. petite bouchée.

elle continue de manger et je suis fier d'elle, et je mange un peu de la salade. « alors tu veux qu'on continue de se voir, même si t'es à l'hôpital? ça te va? »

- oui, je veux qu'on continue de se voir florence et je continue de vouloir essayer avec toi. je lui fais un petit sourire, puis dépose ma partie dans l'assiette pour prendre une gorgée d'eau. - je m'excuse encore pour madd, de ne t'avoir rien dit.

« alors je suis content. » je souris beaucoup et puis j'embrasse son front un peu. « c'était pas à toi de me dire, loma. il aurait dû me dire lui dès le début, puisqu'il savait ce que j'avais pour toi. »

- j'aurais pu te le dire que c'était avec lui que j'avais fait l'amour, c'était pas uniquement de sa faute.

« ouais. c'est pas important, ok? » puis j'mange mon sandwich. j'ai pas tellement envie d'en parler, de ça.

- je suis désolée. je prends une petite bouchée de la salade, et une dernière de mon sandwiche. - je crois que c'est tout pour le moment. j'ai plus faim, j'ai même mal au coeur.

« d'accord, t'as mangé, c'est déjà bien. » je fais un baiser sur sa tempe et je souris. je suis vraiment, vraiment fier d'elle, là. « tu veux rien boire d'autre que de l'eau? »

- si, du jus d'orange, un peu avec de la pulpe. tu en veux un ? je me lève pour aller en chercher un, je crois que j'ai quelques dollars dans la poche de mon shirt.

« non merci, ça va. » je la regarde aller chercher son jus et puis je finis mon sandwich.

je m'achète mon jus, puis une fille porte un commentaire sur mon physique, disant que je suis maigrelette et que mon copain devrait me casser en couchant avec moi. ça me blesse. - on peut retourner à la chambre ... ?

j'entends à moitié ce que la fille dit à loma, et je lui jette un regard noir de tueur. je me lève et puis je prends loma dans mes bras. « oui, on y va. »

- tu sais, je suis forte, tu vas pas me casser si on fait l'amour un jour. je reste dans ses bras un petit moment, puis on monte dans jusqu'à ma chambre où je ferme la porte.

« je te crois, et je me fiche de ce que les gens peuvent penser. » même si j'avoue que, maintenant, ça me fait un peu peur de la casser. ahah. on retourne dans la chambre et je la serre contre moi un peu.

alors qu'il me sert contre lui, je dépose mes lèvres contre les siennes pour l'embrasser tout doucement. - merci d'être là florence.

elle m'embrasse et je souris beaucoup. « je serais jamais ailleurs que là pour toi. » et puis je met mon visage dans ses cheveux, un peu. elle sent bon.