(jalli) octobeurre.

- si tout va bien, entre toi et moi. nos parents pourraient se rencontrer, ça serait bien, non ?

cette idée m'étonne. « oui, ce serait bien.. ce serait juste un peu difficile, de trouver le temps pour le faire. »

- pendant les vacances scolaires pour mes parents, ce serait bien. pourquoi pas l'été prochain, ils viendraient au canada, inspecter whistler, hahaha.

« oui, j'suis très d'accord. mon père serait très gêné, mais ça va, hahahah. »

- et c'est moi qui va servir de traductrice ... peux-tu me tuer ?

« peut-être que j'serai rendu bon, qui sait! »

- je vais te servir de professeure jusqu'à l'été, est-ce que ça te va ?

« ouais! on parlera qu'italien. hahahah. ou pas. »

- on parlera qu'italien, au canada !

« oh non. pitié. » je ris de nouveau, pas fort, pour pas perturber son frère. il me donne une nouvelle pièce, puis ça m'prend encore une fois mille ans avant de pouvoir la placer.

j'appuie ma tête contre son épaule, je les regarde attentivement placer les pièces, l'une après l'autre. le silence est présent, mais c'est un silence apaisant. je suis très bien, comme ça.

je passe ma main tranquillement de haut en bas sur le dos de philli. curzio peut placer quinze pièces, pendant que j'en place une. « il est vraiment doué. est-ce qu'il a d'autres passes-temps, comme ça? »

- oui. il dessine beaucoup lorsqu'il est anxieux, perturbé, inconfortable. je vais te montrer ce qu'il est capable de faire à partir de modèle. je lui montre quelques dessins qui proviennent de mon téléphone portable.

j'reste bouche-bée. « oh wow. c'est splendide. »

- il est intelligent mon frère, il n'est pas stupide. c'est l'enfant le plus doué que je connaisse dans mon entourage et je sais qu'il n'a pas encore atteint ses limites. les gens le sous-estime beaucoup. beaucoup trop.

« je n'en doute pas, tu sais. » il termine le casse-tête. « bravo, curzio. »

je le félicite et je le félicite pour james. il fait ce sourire de fierté. il me dit qu'il doit aller se coucher. je le laisse aller se coucher, je le borde un peu. je suis la seule dans la famille à pouvoir le faire, j'ai ce droit. - james, si tu as envie de lui dire au revoir, tu peux lui taper dans la main !

je regarde philli le border, de loin. puis, comme elle m'a dit, j'vais le saluer en lui tapant dans la main. « j'ai été content de te rencontrer, curzio. »

je sers de nouveau de traductrice. il y a ce sourire qui apparaît au coin de ses lèvres. je pousse james vers la sortie de sa chambre, vers la sortie de la maison. - il t'aime.

je m'laisse traîner par philli, puis on sort de la maison. « c'est une très bonne nouvelle. » je souris.

- oui ! car il y a peu de personne que curzio aime, tu es chanceux. je marche en direction de l'arrêt de bus pour qu'on retourne tous les deux à mon appartement.

« et il aime tes copains, d'habitude? j'veux dire, ça le dérange, que t'aies un petit-ami? »

- il ne sait pas que j'ai déjà eu des petits-amis. pour lui, tu es mon ami et le sien, c'est tout.

« pourtant, tu m'as présenté comme ton amoureux.. »

- il ne comprend pas encore le terme amoureux.

» (JALLI) again.
» stay with me (jalli)
» (JALLI) WALLS
» goal (jalli)
» AVION (JALLI)

(jalli) octobeurre.

(jalli) octobeurre.

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