who u r ? (noleg)

j'attends patiemment dans la file de chez starbucks, tenant une liste de truc à acheter comme café, comme truc glacé et truc à manger. la file est longue, mais je suis le prochain, tout se passe à merveille, j'essaie de ne pas échapper mes choses et puis, je quitte tranquillement l'endroit avant de foncer dans ... à nollie et le café partout sur elle. - oh merde ... désolé nollie. le brun va bien avec le rose de ses cheveux. je prends des serviettes et je lui tends.

je me promène en ville avec ma pile de cv dans des enveloppes brunes. j'ai encore perdu mon emploi. pour la septième fois cette année. j'ouvre la porte du starbucks, un peu triste. puis, on m'fonce dessus involontairement. j'suis plein de café. mes enveloppes sont trempées et foutues. j'lève mon regard, puis j'remarque oleg. décidément, c'est une superbe journée. t'sais. terriblement déconcertée, je prends les serviettes qu'il me tend puis tente d'éponger le café. « salut. » j'me retourne vers la porte. « aurevoir. » j'sors à l'extérieur, puis jette mes enveloppes à la poubelle.

je la vois qui part, elle me dit au revoir et puis moi, je reste sur place, à tenir des cafés vides. - nollie, attends. je vais la rejoindre rapidement, jetant tout ce que j'ai acheté à la poubelle. - est-ce que je peux t'acheter un t-shirt au moins ? cette impression de ne plus se connaître et cette impression qu'elle est inconnue, en fait, c'est tout ça, avant on était quelque chose et puis maintenant, on n'est plus rien. on dit que c'est le destin, on dit que c'est la vie et je dois avouer que j'ai rien fait pour aller contre tout ça. - et un nouveau jean ? car tout est brun et je me sens mal.

j'suis un peu figée. « non. il était vieux, de toute façon. » j'suis fade. fade comme le rose de mes cheveux, qui part tranquillement. « non plus. c'est pas grave, oleg. » lui, il fait sa vie. et il réussit. et ça va probablement mieux, depuis que t'es plus là. « en tout cas. sur ce. »

- ça va me faire plaisir tu sais ? et ça fait un moment que toi et moi, on a pas passé du temps ensemble. je lui fais signe de la tête de me suivre et je commence à marcher tout doucement, espérant qu'elle va me suivre, espérant qu'elle va pas me répliquer un truc. - comment tu vas nollie ? comment ça va avec tes emplois, avec ta soeur, et puis jazz ? comment va la vie ? c'est tout ça en même temps.

je n'argumente pas, parce que je n'ai pas l'énergie d'argumenter. alors, je le suis, sans dire un mot. j'regarde par terre, puis les voitures dans le chemin. « j'ai perdu mon emploi. j'ai perdu mon chat, aussi. j'ai perdu le copain. j'ai perdu le meilleur ami. » juste ça. « et, pour couronner le tout, ma soeur est morte. » moment de silence. je ravale mes larmes. « et toi, oleg. comment vas-tu? »

je suis triste pour tout ce qu'elle me dit et lorsqu'elle m'annonce la nouvelle pour sa soeur, dans un élan impulsif, je la prends dans mes bras pour la serrer fort, je fais ce geste que je ne fais qu'avec elle, je flatte ses cheveux, déposant mes lèvres contre son front. - je suis terriblement désolé pour tout, nollie. et tu n'étais pas là oleg, toi tu étais ailleurs à essayer de retrouver l'amour, à essayer de te reconstruire alors qu'elle, nollie, chutait dans le noir.

il me prend dans ses bras. c'est étrange. mais, le temps d'une seconde, je ne me sens plus aussi seule. et je fonds en larme. j'reprends un peu mon souffle. « on s'habitue. »

je reste là, un moment, à la tenir entre mes bras à embrasser son front, à tenter de calmer la tempête qui se passe dans ses yeux. - viens à l'appart, j'ai encore quelques vêtements à toi et je t'offre un morceau de gâteau, tu sais, celui que tu aimes avec un peu de croquant ? j'essaie de faire c'que j'aurais fait à l'époque, c'que j'aurais fait il y a bientôt un an.

je me détache tranquillement, puis m'essuie le visage à l'aide de mon bras. qui sent le café. « oleg, je ne veux pas de ta pitié. merci quand même, mais je crois que je vais rentrer. »

- c'est pas de la pitié nollie, je veux seulement t'aider, je sais bien que je suis plus personne, mais il y a un temps, on était meilleurs amis et c'est ça que ça fait, des meilleurs amis. de mes pouces, j'essaie de faire disparaître ses larmes. - passe seulement te changer et manger un truc et je te laisse partir après, hm ?

il y a un temps, on était meilleurs amis. si ce n'est pas de la pitié, pourquoi est-c'que j'ai de l'importance, soudainement? mais, si tu t'enflammes, tu vas avoir l'air d'une folle. une folle qui n'a pas évolué, encore. t'es frustrée, en dedans. la vérité, c'est que je n'ai pas envie de constater à quel point sa vie va bien, sans moi. j'ai pas envie, d'y aller. « pas longtemps. »

j'hoche de la tête, et puis on se rend en silence jusqu'à mon appart. je la laisse entrer en premier et je me diriger directement vers ma chambre et je lui prends tous les vêtements qui restent pour lui apporter. - j'ai lavé tes vêtements de nouveau récemment avec ceux d'ellie, donc ils sont propres. et je lui dépose sur la table de la cuisine.

j'hoche de la tête, et puis on se rend en silence jusqu'à mon appart. je la laisse entrer en premier et je me diriger directement vers ma chambre et je lui prends tous les vêtements qui restent pour lui apporter. - j'ai lavé tes vêtements de nouveau récemment avec ceux d'ellie, donc ils sont propres. et je lui dépose sur la table de la cuisine.

ellie. c'est à cause d'elle qu'il n'a plus besoin de toi. j'ai tellement envie de t'envoyer balader. mais t'as rien fait. « merci. » rien de plus. je sélectionne un t-shirt puis un jean, puis j'vais à la salle de bain. j'me regarde dans le miroir. toute sale. tu fais pitié, en effet. j'ai envie de crier. mais je ne le fais pas. tu passerais pour une folle. on doit s'tenir, dans la vie. on est des êtres civilisés. j'prends une éternité, dans la salle de bain. j'ai pas vraiment envie de sortir.

alors qu'elle reste une éternité dans salle de bain, je me demande encore pourquoi qu'on est là maintenant. oleg, arrête de te prendre la tête. je sors un morceau de gâteau et un verre de lait que je dépose sur la table de nouveau. nollie ne sort pas, alors je vais cogner. - est-ce que ça va là-dedans ? je suis un peu inquiet, il n'y a aucun bruit.

j'suis assise par terre. j'pense à plein de choses. j'me demande souvent pourquoi c'est sid qui est partie. j'me sens mal, d'être encore là. je n'ai rien à faire ici. j'sers à rien. puis, il cogne. j'me lève tranquillement, puis ouvre la porte après un moment. j'improvise un sourire. puis, je vais m'assoir à la table. « ça va bien, avec ellie? »

je la suis, je ne crois pas à son sourire et puis je m'assis moi aussi à table, l’observant attentivement. - tu n'es pas au courant de l'envers du décors hm ? je souris tristement, prenant une pause, je ne sais pas comment lui avouer. - je sors en vérité avec son frère ... je dois l'avouer, j'ai honte. le oleg d'avant ne savait pas aimer un homme, le oleg d'avant n'aimait qu'une seule personne et puis le oleg d'avant n'était pas un con.

l'envers du décors? je le regarde, en le questionnant du regard. puis, il passe aux aveux. « avec son.. » non. c'est pas possible. « .. frère? »

je regarde ailleurs, inconfortable. - son jumeau en fait, ollie. et je suis pas totalement gay. j'essaie de mettre les choses aux clairs avant qu'elle ne commence à se faire des idées. - t'es la seule au courant. j'hausse les épaules, un peu trop honteux.

wow. ça, c'est beaucoup d'informations d'un coup. « j'suis la seule au courant.. ? ça.. inclue ellie? »

- ellie ne sait pas que je sors avec elle, et son frère. je sens le regard du jugement tomber sur moi. même moi, j'ai du mal à vivre tranquille avec tout ça. à ne rien assumer et à tout cacher comme ça. ollie, ellie et nollie. j'aime les llie.

« tu la trompes? » tu t'es fais souvent tromper, toi. « .. tu la trompes? »

je prends un long moment avant de lui répondre. - ... oui je la trompe.

« wow. » je mange, silencieusement. « c'est pas cool, oleg.. »

» (noleg) too much.
» end (noleg)
» le temps (noleg)
» (noleg) do i wanna know?

who u r ? (noleg)

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