le temps (noleg)

à ce qu'il parait ça fait des semaines qu'elle est sortir, à ce qu'il parait, je n'ai plus de petite amie, je n'ai plus de petit ami, c'est que tout est terminé. j'attends devant sa porte avec des lys roses comme ses cheveux. j'entends des bruits de boîtes qui tombent et puis des gros mots qui sortent de ses lèvres, je cogne. elle me manque nollie.

toute seule. toute seule pour faire mes boîtes. pour faire changement. t'sais. je place mes assiettes dans une grosse boîte que j'ai placé sur la table. j'prends la peine de tout placer pour que ça ne casse pas, mais pour une raison ou une autre, je l'accroche, et elle tombe au sol. je jure. heureusement, rien n'est cassé. j'laisse tout ça là, puis m'assois en indien par terre. mais, ça cogne. j'imagine que c'est le proprio, qui vient m'faire chier pour avoir son chèque. j'me lève, puis ouvre directement la porte, sans trop m'soucier de mon air. « oh.. » surprise. « .. je .. » j'vois les fleurs. mais j'suis fâchée. à cause de ce qu'il m'a dit la dernière fois. j'sais pas du tout comment réagir. « .. salut .. »

je ne sais pas quoi faire de mes fleurs, alors je lui tends. je ne sais pas quoi faire de ma langue et de ma bouche, alors je la laisse fermer, car dire un truc, ça serait un peu signer mon arrêt de mort puisque nollie est en colère contre moi. - tu pars loin ? c'est tout ce que je trouve à dire, elle va partir loin et on va plus se revoir, peut-être, j'en sais rien. c'est tout vide par ici.

il me tend les fleurs. encore une fois, j'suis assez mal. j'les prends, puis vais les mettre dans un pot dans la cuisine. « merci. tu peux entrer. mais y'a des assiettes par terre. » je m'assois par terre de nouveau. « je sais pas. probablement de l'autre côté totalement. à perth. »

je ramasse quelques assiettes ici et là pour les déposer contre la table de la cuisine et je prends place sur le sol, en face de nollie. - est-ce que tu pars avec quelqu'un ? je pense à jazz tout simplement, et ça me rend triste, un peu.

eh non. avec qui, de toute façon. « seule comme une grande fille. »

- je m'excuse réellement pour ce que je t'ai dit à l'hôpital nollie. je la regarde directement dans les yeux, le plus sérieusement possible.

« tu le pensais. » moi, j'le regarde pas.

- oui, je le pensais, je crois que tu aurais pu te battre nollie, depuis qu'on est jeune, t'as toujours décidé de prendre la voie de la facilité.

« tu crois que d'aller ailleurs, c'est prendre la voie de la facilité? »

- je ne parle pas du fait que tu pars, le dernier choix, si.

« tu sais pas de quoi tu parles. »

- alors, pourquoi t'as fait ça ?

« tu sais pas c'que c'est, oleg, d'être moi. tu sais pas tout c'qui peut bien se passer dans ma tête. c'est facile de dire que j'prends toujours la voie de la facilité, quand t'as quasiment réussit tout c'que t'as entrepris. quand t'es une personne relativement normale. intelligente. »

- parce que je me suis battu pour réussir nollie, t'as rien de facile dans la vie. au lieu d'avaler tout ce pot de médicaments, t'aurais pu aller te chercher de l'aide pour t'aider à régler ce qui va pas, et ça me tue de voir à quel point t'as une base estime.

« le problème, oleg, c'est que tout ne va pas. »

- t'as pas envie d'en parler et d'essayer d'en régler certains ? non ? t'as pas envie ? tu préfères de continuer de vivre avec tout ça ?

« je veux juste recommencer. »

je reste muet. - alors tu peux partir, va tout recommencer nollie ...

« peut-être bien que tu ne comprends pas. mais je suffoque, ici. »

- je ne vais pas te retenir nollie, tu sais ce que tu fais.

« tu viendras me voir si tu veux. »

- je ne crois pas, nollie quand tu vas partir, ça sera terminé nous deux.

« pourquoi? »

- je t'abandonne comme tu m'as presque abandonné.

» who u r ? (noleg)
» (noleg) too much.
» end (noleg)
» (noleg) do i wanna know?

le temps (noleg)

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