hi handsome (koffi)

« c'est.. exactement ça, oui.. t'as lu dans ma tête? » je le regarde bizarrement. il a résumé exactement de la façon dont j'aurais résumé. il s'en va, puis il revient habillé et me ramène des vêtements. « ça te dérange que je reste nue que tu veux m'habiller? » j'hausse un sourcil et j'enfile la culotte puis le t-shirt et je refais mon chignon rapidement. « j'irais en racheter, dépêches de le prendre avant que je change d'avis, profites que je sois généreuse. »

- je lis dans ta tête depuis le début de la soirée, je sais aussi à quel point tu me trouves canon. je lui fais un clin d'oeil. donc voilà ma jumelle, à croire que je suis pas comme tom hanks dans cast away, à croire que juice n'est pas wilson. - tu peux les enlever si ça te chante, moi ça me pose pas de problème. je lui offre un petit haussement d'épaule. je croyais bien faire les choses, la prochaine fois, qu'elle reste au froid. - je vais te prendre deux tranches de pain et puis, une banane, t'as déjà mangé ce genre de truc ? elle va avoir droit à mes talents culinaires sur comment couper une banane et la mettre sur du pain. très difficile comme technique.

« ouh, prise la main dans le sac. je le reconnais, t'es canon. » je lui fais un grand sourire. c'est drôle qu'il ait trouvé aussi rapidement et aussi bien ce qu'il y a dans ma tête, quand même. « oh mais non, j'suis bien dedans, je commençais à avoir froid, merci. » je lui souris un peu. il est gentil. un gentil chasseur. je replie mes jambes vers moi et pose mon menton sur mes genoux. « non j'ai jamais mangé ce.. truc.. ça m'semble étrange. » je vais le regarder faire, et sûrement qu'il croquera en premier dedans, parce que j'ai peur d'être empoisonnée.

- et moi, je pense à quoi ? je suis curieux de savoir à quoi elle pense que je pense. probablement qu'elle va me prendre pour un maniaque sexuel, mais ça va, je vais le prendre sur moi. puis, je réponds à son sourire de la même manière, c'est vrai qu'elle est belle, même avec des vêtements, j'aime ses traits exotiques. - c'est bon, un pote m'a déjà montré. je prends un couteau et je commence mon oeuvre d'arts, à la fin, c'est du beurre d'arachid, sur les tranches, puis une banane coupée entre les deux tranches et voilà, un sandwiche aux bananes. - tu veux goûter ?

« tu penses.. que je suis belle, quoi que sans doute un peu folle. et t'es un peu triste que ta loi de chasseur fasse que tu ne me feras plus l'amour après ce soir, parce que du coup tu ne prendras plus jamais autant ton pied puisque, avouons-le, je suis de loin ton meilleur coup. » j'affiche un grand sourire satisfait et sûre de moi. j'ai juste dit tout ça au hasard, un peu. j'en sais rien, de ce à quoi il pense. j'suis pas dans sa tête. je le regarde faire son sandwich à moitié écœurée et à moitié impressionnée. je le prends. « si je vomis, c'est toi qui nettoie. » parce que ça sera de sa faute. je croque dedans et je suis submergée. je ne m'attendais pas à ça. je reprends un bout. « c'est vraiment super bon! » puis je lui rends.

elle me fait rire. - belle ? sans aucun doute. folle ? ça c'est clair. mon meilleur coup ? clairement. la preuve, si tu l'avais pas été, j'aurais pas voulu qu'on refasse l'amour comme tu dis. et pis moi ? je suis quoi ? dans le top trois ? ou dans le top un ? je crois réellement en mes chances d'être un de ses meilleurs coups. peut-être pas, je vais pas être triste, enfin, si un peu, mon orgueil va avoir mal. - oh, arrête de faire ta femelle difficile, et essaie. je liche mon pouce au passage puis je la regarder essayer mon sandwiche. je vois la petite lumière au fond de ses yeux, ce sandwiche l'a conquise. je lui souris. - tu vois, c'pas de la merde ce que je te fais goûter. et tu peux le garder, je vais m'en faire un autre. je recommence mon petit manège.

je ris et je suis flattée d'être son meilleur coup. moi je disais ça comme ça. je pose mon pouce sur mes lèvres, côté ongles. je souris, j'ai les yeux plein de malice. comme une enfant. je le regarde un moment, quelques minutes. « le top un, sans hésitation. » oh oui, pas juste le top un en australie, le top un tout court. il me laisse finalement le sandwich et je souris avant de retourner croquer dedans. c'est si bon. « tu veux bien me passer une bouteille d'eau? dans le frigo, s'il te plaît. » parce que moi, j'ai bien trop de flemme pour me lever.

j'attends très impatiemment, elle me fait ce visage de gamine, j'ai l'impression de voir ma soeur quand elle est au courant d'un truc croustillant. je fais comme si ça me dérangeait pas, alors qu'à l'intérieur, je meurs de savoir. en fait, je suis plus fille que je le pensais. - hm, tu penseras à moi avec tes autres mâles. je suis certain qu'elle va mieux prendre son pieds comme ça, à moins que le mec soit réellement nul et qu'il vient d'apprendre à quoi ça sert, alors je suis pas certain de vouloir qu'elle pense à moi. je lui donne la bouteille d'eau qu'elle veut, alors que je termine mon sandwiche. - je crois que c'est l'heure ... je baille très fort.

« malheureusement.. ça risque d'arriver, ouais. et j'suis sûre que tu penseras à moi aussi avec les autres femelles. » je ris un peu. c'est triste un peu, de devoir penser à une autre personne en faisant l'amour avec quelqu'un. vraiment triste. je le remercie pour la bouteille d'eau d'un signe de main parce que j'ai la bouche pleine. il baille et ça me fait sourire. « ben vas te coucher, j'finis mon sandwich. »

- ouais, non, ça va jamais arriver, à moins que ça soit aussi bien que cette nuit. je vais pas la comparer aux autres, comme j'aime pas qu'on me compare aux autres au lit ou dans la vie. moi, c'est moi et lui, c'est lui, fin de l'histoire. je sers les trucs puis, je me retourne pour me glisser entre ses jambes, je flatte tout doucement ses cuisses, déposant un baiser sur ses lèvres. - tu goûtes bonne. je ris, m'éloignant et je vais me coucher sous les draps, ne sachant pas quel côté prendre.

oh. j'sais pas tellement comment je dois le prendre, qu'il me dise non. heureusement, je n'suis pas susceptible alors je ne vais pas me vexer. il a de la chance. il se met contre moi et il est tout doux. c'est mignon. « merci. » je souris et je le regarde partir. je finis tranquillement de manger mon sandwich et puis ma bouteille d'eau puis je le rejoins. j'essaye de ne pas faire de bruit parce que je n'sais pas s'il dort déjà ou pas, puis je rentre dans le lit et je pose mes doigts sur son dos doucement.

je sens des petits trucs froids contre mon dos, je me doute que ce sont ses doigts, je tourne mon visage vers elle en souriant. - t'as envie de dodo collé ? ou t'aimes pas ? je lui demande, elles ont toutes leur préférence.

je lui souris moi aussi. « si, je voudrais bien. si ça te dérange pas, seulement. » s'il aime pas ça, je voudrais pas le forcer.

je ne lui réponds pas, je passe alors mon bras au tour de sa taille, me retournant pour me coller dans son dos, en mode cuillère. je laisse mon nez se faufiler entre ses cheveux pour se coller sur sa nuque, où j'y dépose un petit baiser. - bonne nuit juice. je soupire, je suis vraiment bien.

il se met derrière mon dos, son bras autour de ma taille et je prends sa main dans la mienne, je croise nos doigts. « bonne nuit, koffi. » je ferme les yeux. (..) le réveil de mon téléphone sonne, je me réveille en sursaut et puis je sais même pas où est mon téléphone. je glisse doucement hors des bras de koffi et puis je fouille toute la chambre pour le retrouver et l'éteindre.

je sens qu'elle quitte mes bras, ça me réveille, encore plus que le bruit harcelant qui arrête pas d'harceler mes oreilles. je grogne, je cache ma tête sous l'oreiller, comme un verre sous une roche. je tente de me rendormir.

le téléphone éteint, je me sens vraiment, vraiment mieux. koffi râle puis il se remet sous l'oreiller. ça me fait rire un peu. je vais mettre la cafetière en route puis je prends du linge et je vais me doucher.

je prends tout le lit entier avec mon corps, je me réveille lentement. elle est sous la douche, j'entends l'eau coulée. je me relève, prenant le temps de m'habiller et je me recouche mollement sur son lit. j'ai vraiment pas envie de me lever et d'aller travailler.

je prends une douche bien froide parce que j'en ai vraiment besoin pour me réveiller, avec la nuit qu'on vient de passer, puis je sors de la salle de bain, habillée, les cheveux mouillés et je me brosse les dents en même temps. je vais voir koffi dans la chambre. « tu bosses pas aujourd'hui? » le chanceux qui reste au lit. je commence à prendre mes affaires de cours pour les mettre dans mon sac.

- ouais, je commence dans trois heures, alors j'ai un peu de temps encore. je la regarder préparer ses choses pour l'école et puis ça me fait rappeler que c'est probablement notre dernière heure ensemble. - et t'as pas oublié un truc qu'on doit faire ? oh non, j'ai pas oublié.

oh, le chanceux. j'le hais, un peu. « tu veux faire l'amour une troisième fois? » je souris. non, j'ai pas oublié non plus, en fait. d'ailleurs, je retourne dans la salle de bain pour cracher mon dentifrice et rincer ma bouche, puis j'ouvre mon placard pour choisir la couleur de vernis que je vais lui mettre.

- hm, intéressant. pourquoi pas ? puis elle sort de la chambre. je croise les doigts pour pas que ça soit rose, tout, mais pas rose. je vais accepter le brun merde, mais pas rose. - PAS ROSE, TOUT MAIS PAS ROOOOSSEEEEEEE ! quoi que je vais lui faire un maquillage laid, alors je peux bien avoir rose.

« j'aurais bien dit oui, mais j'vais arriver en retard en cours. » et j'suis pas vraiment sûre de préférer arriver en retard pour pouvoir coucher encore avec lui plutôt qu'être à l'heure et ne rien faire. il me crie de pas choisir du rose alors je ris fort. « c'est pas toi qui choisis, t'sais. » je prends le vernis cupcake rose, puis aussi mes affaires de maquillage et je le rejoins sur mon lit. « qui commence? »

son vernis s'annonce très mal, que c'est moche ce truc. je plisse le nez de dégoût. - je crois que je vais commencer, ça va être plus simple de te maquiller. je frotte mes mains ensemble, savourant sa future laideur. je prends son sac et je fouille dedans. trois fonds de teint ? trois ? - pourquoi t'as trois trucs comme ça ? je lui montre, puis j'essaie de trouver la couleur qui ressemble le plus à celle de sa peau. je commence à lui en appliquer avec une éponge.

plus simple? c'est ce qu'il croit, tiens. je vais ressembler à un monstre, je le sens. mais c'est pas grave. j'attache mes cheveux et je met ma tête droite, face à lui. « mais parce qu'il y a une base de teint, un fond de teint et une poudre, c'est normal. » ben oui, c'est normal voyons. il commence à m'en mettre, je dis plus rien, je le laisse faire. ça risque d'être drôle.

» # koffi knapp

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