hi handsome (koffi)

- c'est pas si mal, je m'attendais à ce que tu me dises que tu vas devoir me planter un oeil de verre. je sens ses frissons sous mes doigts, je vois que je lui fais encore de l'effet. je pense ma tête vers l'arrière et je la laisse s'occuper de moi. voilà, si mon oeil ne se noie pas, je sais pas ce qu'il fait. ses lèvres contre mon menton, ses mots français. - j'ai rien compris, mais c'était sexy. je souris, embrassant son épaule. - tu fais quoi sinon dans la vie, à part être une chasseuse et une étudiante en cinéma ?

je souris. si à chaque fois que je parle français il va trouver ça sexy, je devrais le faire plus souvent. peut-être même tout le temps. il embrasse mon épaule et je pose mon menton sur son torse pour le regarder, mes mains dans son dos. « hm. je surfe presque tous les matins, selon mon emploi du temps, et d'autres fois dans la journée, je fais du skate aussi, mais ça tu le sais. je mange des trucs pas sains, aussi, j'adore ça la mauvaise bouffe. mes placards sont remplis. et j'aime bien me faire le vernis aux ongles, aussi. » je souris. « et toi, à part chasser, bosser chez vans et faire des compétitions? c'est quoi ton truc? »

je l'écoute parler attentivement et je peux pas croire qu'on s'est jamais croisé. - t'es ici depuis combien de temps au fait ? parce que si tu fréquentes les plages populaires pour surfer et puis, les parcs populaires pour faire du skate, j'peux pas croire qu'on s'est jamais croisé. et j'ai vu tes beaux ongles, ça m'a tout de suite attiré. je dépose des petits baisers dans son cou, pensant à ce que je fais de ma vie. - en fait, je dors principalement, sinon, j'fais partie d'un groupe de musique, on est un peu connu à travers l'australie, je voyage un peu partout à travers la planète pour vans, je suis toujours sur la plage ou dans un parc, et c'est un peu ça je crois.

« c'est vrai, on s'est peut-être déjà croisés sans faire attention.. mais je suis là que depuis la fin du mois de juillet, je suis arrivée pour le second semestre, en fait. ah oui, tu les aimes bien? je vais bientôt les changer. » je regarde attentivement mes ongles puis j'hausse les épaules. je suis maniaque de mon vernis à ongles. il vient dans mon cou et je ferme les yeux, je souris. « un groupe de musique? c'est cool, ils sont beaux les autres mâles? attends, t'es déjà allé à hawaii? »

- c'est pour ça que je t'ai jamais croisé dans un bar avant ce soir, et pourquoi sydney au fait ? c'est l'université ? et tes ongles, la couleur te va à ravir, ça fait ressortir tes yeux. je peux pas m'empêcher de rire. j'ai jamais compris le but de vernis pour les ongles. les autres mâles. - alors, là, je dois t'avertir, même si tu essais, aucun des deux va accepter de coucher avec toi, puisqu'il y a eu moi, c'est un peu une règle. et ouais, j'y suis déjà allé, pourquoi ? hawaii, le paradis, plus beau qu'ici.

« ouais, l'université de sydney a un genre de partenariat avec mon université, j'avais choix entre sydney, londres, berlin, toronto et chicago, j'ai préféré sydney. ça fait ressortir mes yeux? tu sais quoi, ça fait aussi ressortir les tiens. ça t'irait bien comme couleur. » je pose mes doigts à côté de ses yeux et je ris. un garçon avec du vernis. ça serait tellement ridicule. « sérieusement? oh, c'est quoi là, vos codes entre mecs, ils sont où les gars qui se partageaient les filles, ceux qui s'en foutaient? et, pourquoi? parce que hawaii c'est.. c'est le paradis, voilà. c'est genre mon but ultime. pourquoi t'as pas voulu y rester? » moi j'pourrais pas partir une fois que j'y serais. c'est sûr.

- t'as fait le bon choix, c'est une bonne école, puis après, je sais pas pour berlin, toronto, londres et tout et tout, m'enfin, si tu t'y plais c'est ça l'important à ce qu'on dit hm ? et tu crois ? mais rêve, jamais tu réussiras à me mettre ce truc sur les ongles, à moins que tu me retrouves mort dans une ruelle, là, je dis pas. je réserve ça pour mes futurs enfants qui vont naître en mode femelle et mâle pourquoi pas ? s'ils aiment bien mettre du vernis, c'est pas grave. - nos règles et je dois parler de vos règles à vous ? pas le droit de coucher avec l'ex d'une copine, encore moins sortir avec lui, parce que c'est une question de respect ou je sais pas. et pour être un paradis, c'est vrai. j'y suis pas resté parce que j'ai ma vie ici, et même si je suis détaché, je pourrais pas vivre sans ma famille et puis mes potes. j'hausse les épaules.

« ouais c'est cool, j'aime beaucoup l'université d'ici, et la ville aussi. j'ai pas encore tout vu mais j'aime déjà beaucoup. ouuuuais, ça c'est ce que tu dis, on verra si j'arriverais pas à t'en mettre quand tu seras en vie! » je ris un peu parce que j'imagine que, si je veux essayer de lui mettre du vernis, ça risquera de se finir en guerre et d'envoyer du vernis partouuuut partout partout. et je sais pas si après, par contre, ça serait encore rigolo. je crois pas. « mais c'est pas pareil, si c'est son ex elle a sans doute eu des sentiments pour le gars, alors que vous, vous pouvez bien vous envoyer en l'air la même fille, surtout quand vous êtes des chasseurs, c'est juste pour la baise, je vois vraiment pas où est le problème. oh, tu pourrais pas vivre sans tes potes, c'est trop mignon. » j'ai l'impression d'être un monstre alors que moi j'ai quitté tout ce que j'avais il y a un mois et que je m'éclate comme une folle ici sans penser aux gens.

- hahahaha hahaha haha ha, jamais. si tu fais ça, tu me laisses te maquiller comme je veux et tu vas devoir passer la journée avec tout ça sur le visage. je lui sors ma langue. - alors toi, tu pourrais te taper tous les mecs que tes copines ont baisés ? non sérieusement. faut me pardonner, je me fais pas à l'idée. et oui, et principalement pour un pote que je connais depuis vingt ans et un faux petit frère que je connais depuis ... près de quinze. toi, tu t'ennuies des gens en france ? je dépose mes mains contre ses hanches, lui volant un baiser.

« j'suis cap. j'ai honte de rien, koffi knapp, tu peux me maquiller comme tu veux, ça m'est égal, mais je te mettrais du vernis aux ongles. » je lui fais un grand, grand sourire et lèche rapidement sa langue. oh, il ne sait pas à qui il a affaire. je ne recule devant rien. rien du tout. « ben, s'ils sont pas trop mal et que je sais qu'il y a rien de sentimental entre eux.. ça m'est égal, ouais. c'est juste de la baise, y a pas à se faire à l'idée. oh, wow, vingt et quinze ans, ça fait beaucoup. j'comprends, oui. et oui, je m'ennuie un peu d'eux, surtout de mon petit frère et de mes copains de fac, mais je reverrais tout le monde à noël alors c'est pas grave. » j'irais les visiter. peut-être qu'ils viendront aussi. je passe mes mains autour de son cou et réponds à son baiser.

- je suis pas du genre à vouloir revoir mes conquêtes, mais je dois t'avouer que pour ça, je peux faire une exception. question de bien me foutre de sa gueule. elle liche ma langue, je reste surpris, mon visage aussi reste surpris, ça ne m'empêche pas d'aller rechercher sa langue dans un nouveau french kiss. ça recommence à bouillir à l'intérieur. je suis une théière. - je vois pas le truc de la même manière tu vois, mais ouais, ça reste de la baise, t'as raison. j'imagine que tu dois leur envoyer de tes nouvelles quelques fois, question que ta mère s'inquiète pas trop, à moins que c'est seulement la mienne qui exige que je lui envoie des cartes postales tous les jours. hm, ce que j'aime tout ça, je la colle un peu contre le mur. - et j'ai droit de te dire que j'ai envie de toi, encore ? ouais, une deuxième fois.

« qui a parlé de se revoir? on n'a qu'à faire ça demain matin. » avant que je parte en cours et que je le mette à la porte. il reste bête quand je lèche sa langue et ça me fait sourire. mais il perd pas le nord et il vient vite me donner un nouveau french kiss. ouf. c'est dingue l'effet qu'il me fait. « t'es un chasseur gentil. et ouais, j'dois leur donner des nouvelles, en fait on se skype de temps en temps, comme ça ils me voient, tout ça, ils voient que je suis toujours en vie. » il me colle contre le mur et je cambre mon dos, parce que c'est froid derrière. « oui, oui j'ai aussi envie de toi, encore. » et j'embrasse son cou, son torse.

- je croyais pas que t'allais m'adopter pour le reste de la nuit en fait. ça sera demain matin alors, je vais y rêver toute la nuit, à l'oeuvre d'arts que tu vas avoir droit. je jubile déjà de bonheur de la voir sortir avec son maquillage, je crois que je vais la suivre un moment, seulement pour voir la réaction des autres. - et je crois que dans un sens, ils sont bien heureux de voir que tu fais ta vie, qu'un de leur petit bébé vole de ses propres ailes vers l'autre bout du monde. nos corps sont un peu plus collés, j'imagine que le mur est toujours froid. - je suis désolé pour ça. je lui souris un instant puis, elle embrasse mon cou et mon torse. je soupire, prenant son visage entre mes mains pour reprendre ses lèvres un moment.

« si je voulais pas t'adopter ce soir, tu serais déjà parti depuis un moment. et rêves y bien, parce que toi, tu vas avoir des œuvres d'art sur tes ongles. » et je suis sûre qu'on va beaucoup beaucoup rigoler, demain matin. genre, vraiment beaucoup. « pour l'instant ils sont encore dans la phase 'je pleure le petit bébé qui est parti à l'autre bout du monde', surtout ma mère, alors on verra après s'ils sont heureux. » je souris. il s'excuse et je souris encore plus. il m'embrasse et je soupire un peu. je mets doucement mes ongles dans son dos et réponds à son baiser avec plus de passion.

- oh, je me sens comme le saint graal. il y a une seule restriction, pas des faux ongles, je t'en supplie, ça je dois refuser. avec mon job, et puis le skate, et puis le surf, je peux pas me permettre de porter ça, surtout la honte que je vais déjà avoir avec des couleurs. - c'est normal, si t'as jamais quitté le pays avant maintenant, ils s'inquiètent, ça va leur passer, ça serait encore pire si t'étais leur seul enfant. c'est pour cette raison que j'aime loma de tout mon coeur, elle m'a permit de pas étouffer sous la protection de maman. ses ongles me sortent de mes pensées, ça devient trop, trop. je dépose mes mains contre ses fesses pour la coller un peu plus contre moi. laissant mes lèvres glisser le long de sa mâchoire et puis son cou.

« t'en fais pas, j'ai pas de faux ongles chez moi, je porte pas ça. » t'sais, comme si j'avais une tête à porter des faux ongles. « oui, sans doute pour ça. » mais là, tout de suite, ça m'est égal de ce que mes parents pensent, parce que koffi passe de mes lèvres à ma mâchoire et mon cou, et j'ai un grand frisson, puis un grand soupir. « j'ai terriblement envie de toi, koffi. » je chuchote à son oreille et je me mords la lèvre.

c'est recommencer. quand elle me soupire à l'oreille, je perds la carte, un peu comme jack sparrow et sa boussole, mais moi, non je pense trop à des trucs sans sens. - chasseuse femelle qui me désire, nous avons deux options, option une, on le fait ici et je dois courir chercher un truc, même s'il va servir à strictement rien, option deux, on retourne dans ton lit sans prendre le temps de nous sécher. ou option trois, on va dormir. je n'aime pas du tout l'option trois et bob non plus.

je glisse mes doigts un peu partout sur son torse. « surprends-moi, chasseur mâle. » je lui fais le sourire et le regard puis je mets une main sur chacune de ses joues et l'embrasse encore, avec passion.

elle va finir par me faire perdre la tête. - si ce n'était que de moi, ça serait tout ton appart qui serait pris. mes mains décident de visiter tout son corps alors que nos lèvres sont ensemble.

oh, tout mon appartement? « je ne t'empêche de rien, fais donc. » allez, surprends-moi, koffi. ses mains glissent et je frissonne beaucoup, beaucoup. j'attrape sa lèvre entre mes dents et dessine son visage du bout des doigts.

à quoi ça sert de lui répondre, je souris sentant ma lèvre entre ses dents. l'eau arrête de couler, et par un drôle de hasard, on se retrouve sur le canapé. la vie est quand même magique par moment, koffi le tapis volant, transporteur de juice. mes lèvres retrouvent rapidement les siennes, comme mon corps. (...) le parquet de la cuisine est froid, mais ça fait du bien, je suis de la lave, tss. je reste un long moment couché contre le sol. - t'as un bel appart. je ris.

woaw. encore une fois, woaw. deux fois, et pas une moins bien que l'autre, juste woaw. je regarde koffi, couché par terre, je ris. « n'est-ce pas, il est plutôt chaleureux. » on est comme des petits lapins ce soir, et je sais pas ce que c'est qui me rend aussi folle chez lui mais en tout cas, ça veut pas s'arrêter. je me lève, l'enjambe et fouille mon placard pour sortir du beurre de cacahuètes. « j'ai trop faim. » adieu santé, bonjour cholestérol.

- j'aime bien la déco, ça me fait penser un peu à mon appart. je trouve que tu te débrouilles bien pour une fille qui vient de débarquer seule à sydney. je dois admettre que tous mes potes qui sont arrivés d'ailleurs, c'était pas autant la joie au début. du beurre de cacahuète je salive au loin, c'est encore meilleur que nos deux moments de love, non, d'accord, pas autant meilleur, mais c'est ... le meilleur truc au monde. - et c'est le premier truc que tu manges ? du beurre de cacahuète ? c'est mieux que la pointe de pizza froid qui m'a servi de déjeuner ce matin.

« merci. c'est que, j'aime assez vivre seule, personne m'embête, je fais ce que je veux quand je veux et j'aime ça plus que tout. » julie l'indépendante qui n'a besoin de personne. je plonge ma cuiller dans le pot de beurre de cacahuètes et met tout dans ma bouche. je me régale. sauf que ça colle un peu et pour lui répondre c'est difficile, et j'ai envie de rire, en même temps. « y a pas de moment pour manger du beurre de cacahuète, et ça se mange sans faim, aussi. » j'en reprends puis j'lui sors une cuiller et lui tend le pot, parce que je le vois, il en a envie.

- oh nous avons une petite indépendant par ici. j'imagine que tu ne veux pas t'attacher, que t'as juste envie de profiter d'un peu d'amour le soir quand tu baises et ça résume un peu ta vie amoureuse ? alors si c'est ça, c'est ma jumelle cosmique qui vient de débarquer à sydney. je suis pas très certain que ce soit une très bonne nouvelle, mais je suis sexy en fille, et ... je baise bien aussi. sans lui répondre, j'me lève et je vais dans sa chambre me prendre mon boxeur, car bob veut rentrer à la maison, un peu. je suis un vrai gentleman, je lui ramène une culotte que je pense qui est propre, je sais pas, j'ai pas senti et un grand t-shirt. - t'es réellement certaine de vouloir partager ton beurre d'arachide ?

» # koffi knapp

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