hi handsome (koffi)

il m'embrasse tout le visage et je dessine au hasard sur son torse. je suis bien, là. « t'es dans un appartement fumeur, fais-toi plaisir. je vais te chercher un cendrier. » je me lève toute nue et je vais dans la pièce principale prendre un cendrier et une bouteille d'eau. je flatte la tête de mon bébé chat qui me suit jusqu'à la chambre, et je retourne sur le lit. je m'assieds, les jambes tendues. « t'es le premier mâle qui m'a demandé si je voulais parler avant, tu sais. » je ris un peu.

- merci, c'est gentil. je préfère toujours demander, mon regard glisse le long de son corps. je souris, me levant pour ouvrir sa fenêtre un peu, question de pas empester la pièce, je reviens cachant le bas de mon corps avec le drap, et m'allumant une clope. - t'sais, une bonne partie de la gente féminine va me traiter de connard puisque je les rappelle jamais ou je les laisse en plan après m'être rendu compte qu'elles étaient folles, mais je respecte lorsqu'il s'agit de faire l'amour. je suis pas un de ces cons qui font pas attention à ce qu'elles veulent, je suis bon connard. je lui tends ma cigarette, j'ai conclu qu'elle fumait en me disant que c'était un appart fumeur.

je retourne à côté de lui et il s'est mis sous le drap, ça me fait sourire un peu. « j'ai un peu droit à la même chose, mais moi je suis appelée 'grosse salope'. genre les gars sont contents de me sauter un coup quand ils l'ont décidé, mais quand c'est moi qui le décide, c'est pas bon. » qu'ils sont cons, ces mâles. je prends la cigarette qu'il me tend et ouf, ça fait du bien. je penche la tête en arrière et m'étire.

- j'ai l'impression que j'ai trouvé mon moi en femelle, je suis pas si terrible en fait. je flatte doucement son ventre alors qu'elle s'étire. c'est très rare que je vois des filles qui veulent baiser et seulement baiser, sans attache rien et pas de prise de tête pour avoir un numéro. - j'ai remarqué tes planches de surf, de skate et tout, tu pratiques ou c'est seulement pour faire beau ? je place l'oreiller et je me couche sur le dos, légèrement en angle.

« pourquoi, y a pas de filles comme moi, ici? des chasseuses? » ça m'étonne, je pensais qu'il y en aurait. mais j'entends bien des chasseuses, pas des salopes. je chasse, mais je ne suis pas une salope. il flatte mon ventre et ça me fait rire, je suis trop chatouilleuse. « je pratique, j'ai commencé quand j'avais dix ans. tu t'y connais? » je souris et je passe ma main dans ses cheveux, un peu. je lui remets sa cigarette entre ses lèvres.

- j'ai jamais croisé une chasseuse en fait, ou peut-être, mais ils l'ont pas dit ouvertement qu'elle l'était. oh, une chatouilleuse, je dépose un baiser rapide pour changer la sensation de mes doigts pour celle de mes lèvres. - je suis né sur la plage, je fais des compétitions depuis que j'ai sept ans et je travaille pour la marque vans, tu connais ? je pense m'y connaître un peu, sans tout ça, je sais pas ce que je ferais de ma vie. je reprends la cigarette et fume tranquillement, soufflant vers la fenêtre.

« oh, alors vos chasseuses ne s'assument pas ici. » dommage pour elles. et pour les pauvres garçons qui ne savent pas à quoi s'attendre. il dépose un baiser et je souris. « oh, wow. vans. c'est classe. et.. t'es passé pro à l'asp? » ça serait définitivement très classe s'il était pro. très, très classe.

ce qu'elle me dit me fait très rire. - ou vous, les françaises, vous assumez trop. c'est logique ça va dans les deux sens. de toute manière, je peux pas trop savoir, c'est la première française avec qui je joue sous les draps. des draps très soyeux. - ouais, mais j'ai arrêté les compétitions de surf il y a deux ans, et je continue les compétitions de skate. je comprends pas comment tu ne peux pas me connaître. je fais comme si j'étais offensé alors que pas du tout. je termine ma cigarette et l'écrase dans le cendrier.

je reste bête. « tu trouves vraiment qu'on assume trop? moi je trouve ça bien, d'assumer. » j'hausse les épaules et je bois la moitié de ma bouteille d'eau. pour éviter la gueule de bois, t'sais. « sérieusement? t'es.. pro? » wow. je me demande effectivement comment ça se fait que je ne le connais pas, mais j'ai beau réfléchir, son nom ne me dit rien.

- je n'ai pas dit que vous assumiez trop, je ne sais pas, peut-être que c'est le cas, peut-être que c'est pas le cas. ma phrase était très nuancée, il m'arrive d'être poète à mes heures. sa bouteille d'eau me fait saliver. - je peux en prendre une gorgée ? je vais finir par m'assécher. - oui ... je suis pro ... OH MON DIEU, JE SUIS PROO AAAHHHH. je secoue mes bras dans les airs en criant. -

« hm hm. » t'es pas clair dans ce que tu dis, koffi. soit on l'est, soit on l'est pas. « ouais bien sûr, finis-la, j'en ai d'autres. » je lui donne ma bouteille. j'éclate de ris, je ris si fort que j'ai déjà mal à la mâchoire. « chuuuut, tu vas réveiller tout le monde, arrête! » une deuxième fois, à mon avis les voisins on les a déjà réveillés tout à l'heure. je mets mes mains sur sa bouche mais je continue de rire. mon dieu, qui est ce malade que j'ai ramené chez moi?

ses mains contre ma bouche me font tellement rire. je liche l'intérieur de sa première main pour qu'elle les enlève. - je suis désolé, je croyais qu'ils l'étaient déjà, un peu. je lui fais un beau sourire, prenant sa bouteille pour en boire un peu. - knapp, ça ne te dit rien ? si elle ne me reconnait pas, je vais être déçu.

il me lèche la main et je prends un air dégoûté alors que je n'le suis pas vraiment. je m'essuie sur son torse et je ris. « knapp.. koffi knapp.. » je réfléchis puis je me lève du lit, je fouille dans ma montagne de magazines de surf, puis je tombe sur le bon, je lui ramène et l'ouvre à la bonne page. « me dis pas que t'es ce knapp-là? » pourtant si, c'est bien lui sur la photo. « woaw. » je reste bête. j'en reviens pas.

je remarque tous les magazines dans le coin de sa chambre, je suis vachement étonné de voir une fille aimer autant le surf. je regarde la photo à la page qu'elle me montre et ça me fait toujours aussi drôle de me voir dans ce truc. - t'as le droit de dire que je suis beaucoup plus moche en vrai, mais ... c'est photoshopé ces photos. le pourquoi je refuse souvent de me retrouver dans tout ça.

je ris un peu de voir sa réaction. je prends le magazine et mets la photo à côté de son visage. « j'te trouve pas si différent de la photo, tu sais.. » j'hausse les épaules. je retourne poser le magasine dans la pile. « n'empêche, les copines vont être jalouses quand elles sauront que j'ai sauté koffi knapp. » je ris un peu.

- je sers à ça dans la vie, à ce que les femelles couchent avec moi pour aller se vanter que j'ai un petit pénis, et que je sais très bien baisé. alors que juice est la première à savoir ce que je fais réellement dans la vie. si j'étais l'inventeur du vibrateur, je serais très populaire et très riche. je ris. - bon, à moi de me vanter alors. je me lève, aussi nu qu'adam et je m'assis sur le sol, cherchant dans ses magazines. - j'ai couché avec elle, elle dit que ses seins sont vrais, mais c'est pas vrai. je lui donne le magazine. - j'ai couché aussi avec elle, elle est snob et pense être la meilleure, mais elle m'a vomit dessus juste après l'orgasme. je secoue la tête, désespéré.

« si ça peut te rassurer, j'aurais rien dit sur ton petit pénis. » je ris aussi. je sais bien que les garçons aiment pas qu'on dise ce genre de choses, alors je n'aurais rien dit. ceci-dit, je n'suis pas du genre à me vanter, alors je n'pense pas vraiment que mes copines sauront. je m'assieds au bord du lit et je le regarde m'énumérer les filles avec qui il a couché. « dis-moi avec lesquelles t'as pas couché, ça ira plus vite. » je souris et je m'en vais chercher mon tabac à rouler et mes feuilles.

je replace très bien ses trucs pour finir par me relever. - tu sais, je me suis pas fait tout l'australie. je connais pas la gonorrhée encore, parfois, je me dis que j'ai de la chance. je me lève puis je reste debout alors qu'elle, roule son tabac. - tu me donnes la permission de prendre une douche ? je te promets de pas fouiller dans tes trucs de fille. je me gratte le ventre.

« non, pas toute l'australie, juste.. toute la nouvelle-galles du sud? » je ris un peu. il reste debout face à moi et je finis de lécher la feuille de ma cigarette roulée en regardant son beau corps de mâle. « ouais fais comme chez toi, c'est juste à côté. »

- merci. je la remercie du regard puis je vais à sa salle de bain. j'ai un peu de mal à trouver comment mettre l'eau chaude, trop complexe pour ma petite tête qui aime la simplicité. après plusieurs minutes, je réussi puis je rentre à l'intérieur. c'est la vie.

j'allume ma cigarette et je me laisse tomber en arrière sur le lit. un moment passe et l'eau finit enfin par couler. c'est qu'il a été drôlement long, quand même. pourtant il était déjà tout nu. je rentre dans la salle de bain et m'appuie contre le mur. « tu t'en sors ou quoi? »

elle rentre. - t'as un code spécial pour ta douche, on tourne deux fois à droite, une à gauche, on tape dans les mains et puis on acclame le dieu de la pluie ? j'essaie d'enlever le savon dans mes yeux, je veux pas devenir aveugle. - tu viens ? j'ouvre le rideau pour la regarder, un oeil sur deux de fonctionnel.

je ris. « c'est un peu ça, pour que personne ne se lave sans moi ici. » il m'invite, avec son œil bizarre, ça me fait encore plus rire. je pose ma cigarette sur le bord du lavabo, m'attache rapidement les cheveux et rentre sous la douche. « tu veux de l'aide pour ton œil peut-être? »

- si tu veux, je crois que j'ai encore un peu de savon à l'intérieur, ça brûle un peu. tu crois que je vais perdre mon oeil ? je ris, laissant mes mains vaguer du haut de son dos jusqu'à ses jolies fesses et puis revenir. je peux pas m'empêcher d'avouer que tout est asdfghjkl; chez elle.

« oh ouais, sans aucun doute, on devra te mettre un bandeau comme les pirates après. » je ris aussi. je frissonne sous ses doigts et je pose mes mains sur son visage doucement. « penche ta tête en arrière un peu. » je tire un peu sur sa paupière pour lui ouvrir l’œil et le faire bien rincer sous l'eau puis je le lâche finalement et embrasse son menton. « et voilà. » je dis en français.

» # koffi knapp

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