les avalanches (b, a)

✧ **MESSAGE** : 146 ✧ **HERE SINCE** : 01/12/2013

- une chance, oui, j'serais hyyyyyyper moche. je rigole et on se met à marcher, je le laisse guider, parce que je me souviens vraiment plus d'où il habite. - c'est que nous, les filles, on peut pas résister aux musiciens. je fais les yeux doux.

- ne le dit à personne, mais les rousses sont les filles que je préfère le plus. je lui chuchote au fond de l'oreille. - les beaux musiciens avec des barbes, des tatouages et musclés je suppose ? tout le groupe ressemble à ça et c'est bien drôle.

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je le regarde, amusée. - t'es sûr que tu dis pas cette phrase-là aux autres filles en changeant juste la couleur de cheveux ? et puis ensuite, j'hoche la tête. - les musiciens comme toi, ouais. on est toutes folles de vous.

- non, tu m'as déjà vu ramené une fille aux cheveux noirs ? non, pourquoi ? parce qu'elles sont pas mon genre, que des blondes et des rousses et parfois des brunes. les rousses, avec les petites tâches de rousseurs, c'est si beau et sexy. abel reviens sur la terre s'il te plait. - dommage que je sois le seul célibataire dans le groupe. je lève les yeux au ciel.

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- blondes, rousses, brunes, ça en fait quand même beaucoup. je souris et je lève les yeux au ciel. - comme c'est dommage, du coup, tu dois compenser pour les autres qui peuvent pas satisfaire pleinement les fans. t'es dévoué, en fait.

je me retourne en levant une main dans les airs pour qu'elle tape dedans. - c'est exactement ça, je me dévoue pour les folles furieuses qui veulent gâcher des couples. je ris. - en vrai, c'est quoi ton genre de mec ?

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je rigole doucement et je prend mon élan pour lui taper dans la main. - t'es trop généreux, j'espère que les fans savent la chance qu'elles ont. je lui fais un clin d'oeil. - ceux qui ont un genre mauvais garçon. comme toi, abel.

- je crois qu'elles ne sont pas au courant puisqu'elles me traitent de connard une bonne partie du temps. c'est un très bon indice de quoi qu'elles pensent de moi. - attends, dans le genre qu'ils finissent en taule et tout ? je la regarde surpris.

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- un jour, elles vont réaliser, mais t'imagines, si tu finis par te caser ? tu briserais leur coeur. je fais semblant de pleurer en faisant de fausses larmes avec mes doigts. - uhm, non, les méchants trop doués qui se font jamais attraper. je rigole. - j'aime bien les hommes qui ont de la barde. et je tire un peu sur la sienne.

- t'es ma femme parfaite, je suis ton homme parfait, dooooooonc, quand est-ce que qu'on fait pleins d'enfants ? alors qu'on arrive à mon appart, je la coince entre moi et la porte déposant mes mains contre sa taille. - pourquoi pas maintenant belle rousse. j'attends de voir sa réaction avant de me mettre à rire.

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- quel bonheur de nous retrouver enfin, homme de ma vie. j'exagère le ton de ma voix pour faire film à l'eau de rose idiot. et puis on arrive et il coince entre lui et la porte de son appartement. - ô mais qu'elle bonne idée ! je rigole encore, détournant le regard.

j'embrasse tout doucement sa joue avec une petite dose d'amour avant d'ouvrir la porte derrière elle et pour la laisser entrer. j'entre après elle pour fermer la porte et je vais directement dans la partie chambre du loft et je commence à sortir des vêtements. - ne te gêne pas si t'as faim, il y a beaucoup de bouffe.

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ça fait tout drôle d'avoir un baiser sur la joue parce que c'est tendre et chaleureux. je souris un peu et j'entre dans son appartement. - c'est beau. j'suis émerveillée, les lofts, c'est le rêve. je regarde autour de moi avant d'aller ouvrir le frigo qui est encore plus rempli que le mien et je sors une pomme. - dis-donc, tu manges vraiment tout ce qu'il y a là-dedans ?

je me concentre sur les vêtements jusqu'à ce que l'abeille me demande un truc. - non, en fait, c'est ici qu'on répète et à cinq mecs et parfois ça termine en fête, donc je préfère qu'il soit toujours plein. je souris et j'emmène plusieurs vêtements avec moi pour lui montrer. - voilà.

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je mange accoudée au comptoir et j'avoue qu'avec les répétitions et les fêtes, le frigo se doit d'être plein. y'a encore des étoiles dans mes yeux quand il revient, des vêtements dans les mains. - ooooh, y'a pleins de beaux t-shirts, et puis une chemise trop grande pour me perdre dedans. je relève la tête, souriante. - t'es sûr que j'peux partir avec ?

je laisse tout tomber au sol avant de m'asseoir en indien et de commence à tout plier proprement, ouais, je suis une femme de ménage en fait, les gens ne sont pas au courant. - ouais, je ne porte plus rien et puis si ça peut te faire plaisir, c'est un peu pour me faire pardonner un tout petit peu pour tout ça. je parle de la grossesse.

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il me fait sourire en s'assoyant au sol et en commençant à tout plier. je vais le rejoindre et je m'assois en face de lui, mangeant encore ma pomme. - ça va m'aider, merci. il a acheté des vêtements en plus de ceux qu'il me donne. vraiment, j'suis reconnaissante. - t'as un talent pour plier les chandails, toi.

je commence à rire. - quand t'as une mère qui est maniaque du ménage et tout, ça reste. je termine le tout et j'ouvre la bouche. - je peux t'embrasser ?

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je rigole. - la mienne aussi est maniaque de ménage. mais j'suis du genre à être son opposée, alors. je prend une nouvelle bouchée de ma pomme et j'me fige. - si... si t'as envie, oui. j'suis surprise.

je ris. - probablement quand le roux va naître, tu vas avoir cette capacité à aimer faire le ménage, comme ta mère. je suis une femme au fond, une mère et je ne le sais pas. quand elle me donne son accord, je traverse cette montagne de vêtements, prenant sa joue dans ma main et je l'embrasse avec douceur.

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- arrête de faire une fixation sur sa couleur de cheveux. je ris moi aussi. - et oui, on sait pas, je serais peut-être une fée du ménage. je souris et je le vois s'approcher doucement, j'ai le coeur qui s'affole un peu, je me mord la lèvre avant qu'il ne m'embrasse, ma main dans la sienne. doux baiser que je prolonge. je serre un peu plus sa main, c'est un ancrage, en ce moment.

- c'est pas ma faute si le roux pour un mec, c'est moche. je fais la mou légèrement et puis nos lèvres se touchent, nos mains se joignent. je la pousse pour qu'elle se couche, je suis au-dessus d'elle, un ventre nous sépare, le petit roux nous sépare et je termine le baiser. - tu vois, tu peux pas me résister même si je suis un con.

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- il sera brun, alors. et puis on s'embrasse, doucement, et puis il me pousse lentement vers le sol et je me laisse faire, parce que, comme il vient de dire, je peux pas lui résister. je suis faible. - je te l'ai dis, j'aime les vilains garçons. un petit sourire aux coin de mes lèvres qui viennent effleurer les siennes, qui viennent déposer un léger baiser au coin de sa bouche.

je ris entre ses lèvres et je continue de l'embrasser, je descends sans son cou et je laisse mes mains passer tout doucement sur son ventre que je rejoins pour venir embrasser avec amour. - je crois que ta mère, elle aime bien se faire tripoter le ventre, elle frissonne. je souris en continuant de faire des bisous sur son ventre.

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il joue avec mes sens, mes sentiments, il joue avec mes lèvres et puis ses mains contre ma peau, contre mon ventre. et il le couvre de baisers, je frissonne, je souris. - oui, c'est parce que tu le fais bien. c'est un talent chez toi. j’ébouriffe ses cheveux.