les avalanches (b, a)

- c'est bon, je vais pas le détester. je la regarde boire. - [b]et t'es certaine que tu vas réussir ?[/b ]ouais, je reste sceptique, même si je ne sais que veut dire ce mot, ça sonne jolie dans ma tête.

✧ **MESSAGE** : 146 ✧ **HERE SINCE** : 01/12/2013

- ouf, quelle chance. je souris et je prend une nouvelle gorgée de café. - je pense. et puis sinon, je couperais la télé et quelques trucs. c'est pas dramatique. moi aussi, j'suis sceptique, mais tout ira bien, non ?

je laisse l'argent sur la table et je me dirige vers l'extérieur. - suis-moi. je ne l'attends pas, je commence directement à marcher.

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et puis il part, comme ça, presque sans rien dire. alors je me lève rapidement et je marche rapidement pour le rattraper. - ça va pas de marcher aussi vite ? j'ai des petites jambes. et puis on va où ? des reproches, des questions.

je m'arrête sans avertir et puis je regarde mon portable et je recommence à marcher rapidement sans lui répondre, juste en tournant les rues, en fonçant dans quelques personnes dont je me fou et je l'attends devant une boutique pour vêtements de femmes enceintes. - aller, rentre.

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il marche si rapidement et moi j'suis toute petite derrière, à essayer de le rattraper. et puis finalement, il s'arrête devant une boutique pour femmes enceintes. - t'es malade, tu fais de la fièvre ? tu vas vraiment entrer là ? je l'interroge du regard, mais je fais comme il dit et j'entre. les vêtements sont pas trop moches, c'est bien, le hasard.

je prends la peine de réfléchir deux secondes. - je ne veux pas y penser finalement, alors rentre et ne me pose pas de questions. il y a pleins de grosses femmes enceintes, ce que c'est laid n'empêche. une vendeuse s'approche de nous. - est-ce que je peux aider le joli couple ? je dis sans aucune émotion. - on est pas ensemble, est-ce que vous pouvez trouves des trucs plus beaux que ces choses ? parce que franchement, c'est moche ça. un t-shirt avec des papillons.

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je regarde la vendeuse en secouant la tête, un genre de message subtil pour ne pas qu'elle nous désigne comme un couple, mais c'est trop tard. et puis je grimace en voyant le chandail papillon. - vous avez pas, eum, des chandails bleu marin ou noir ? pas trop kitch, genre ? je suis difficile, mais j'veux pas avoir l'air rose bonbon quand je porte habituellement des chandails de bands ou de chemises à carreaux. elle fronce les sourcils et se dirige vers le fond de la boutique. - on en a par-ici. j'affiche un air septique, j'ai peur des trucs qu'elle va me montrer.

la vendeuse, beetee et puis il y a moi qui se fait observer. les vêtements sont beaux, mieux que ceux avec des papillons, la vendeuse nous laisse et je regarde bee. - t'en penses quoi, on change de boutique ou pas ? je prends une chemise et je lui colle. - sinon, je peux toujours de donner de mes vieux vêtements, je crois que ça te ferait et ils sont propres t'sais.

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je regarde quelques t-shirts amples et chemises et puis je prend celle qu'abel me tend. les vêtements sont beaux, mais ils coûtent combien ? - oh merde 35$ pour ça ? j'en trouvais à 10$ quand je pouvais encore entrer les vêtements que je portais. - oui, je pense que ça épargneras mon porte-monnaie d'avoir tes vieux vêtements.

- c'est moi qui paie, tu crois que je t'ai emmené ici pour quoi ? je lui fais un regard ahuri.

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- tu vas pas tout payer ? ça coûte trop cher. et puis j'fais la fière, comme d'habitude, comme toujours.

- accepte et c'est tout. je croise les bras, la défiant du regard, elle veut se battre, on va se battre.

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- j'ai dis non. on se fusille du regard.

parfait, je prends des vêtements que je crois être son style, je fais une grande montagne et je vais les déposer la caisse. - alors dernier choix, tu acceptes et tu choisis les vêtements ou j'achète tout ça et les dépose chez toi.

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je fais les gros yeux. - ok ok c'est bon. je boude et je regarde les vêtements qu'il a choisi. - ça, ça et ça c'est mignon. et on prend aussi la chemise. beetee l'enfant en colère.

- merci de me laisser gagner. je laisse les vêtements qu'elle ne veut pas de côté et je regarde la vendeuse scanner tout ce que beetee a pris. - et je vais te donner en plus des vieux vêtements que tu risques d'aimer, enfin, je crois que tu vas aimer.

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- y'a pas de quoi. je marmonne et je regarde la caissière mettre les vêtements dans un sac puis de me le tendre en souriant trop. je la fusille du regard et on sort. - je vais certainement les aimer. on marche dans la rue. - alors... on fait quoi maintenant ?

- t'as envie de faire quoi toi ?

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- t'en as pas marre de traîner avec moi ? c'est une question comme ça, parce que j'ai peur qu'il se sente obligé de m'accompagner un peu partout et qu'on fond, il veuille juste partir retrouver ses vrais amis.

- non, j'aime bien m'occuper de quelqu'un, ça me donne l'impression d'être moins un con.

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- j'ai l'impression d'être une gamine qui te traîne n'importe où. je souris un peu. - tu veux qu'on passe chez toi ? j'prendrais les vieux vêtements. sauf si t'aimes garder ton appart secret pour que je te retrouve jamais.

- t'es pas totalement une gamine, je te trouve très mature pour ton âge tu sais, tu l'es plus que moi. je lui offre un petit sourire. je réfléchis à sa proposition que j'accepte. - ouais, mais mon appart, c'est là qu'on a fait ce petit roux, tu te souviens pas ? je lui pointe son ventre. - tu veux tenter l'expérience de nouveau c'est ça ? héhé.

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- j'suis peut-être une vieille âme. et puis j'me souviens. - merde c'est vrai ! je suis une vieille âme et en plus j'oublie tout. j'ai une vieille mémoire aussi. je secoue la tête et j'souris. - oui, t'as lu dans mes pensées, c'est ça ?

je me mets à rire. - une vieille âme, une chance que t'as pas un vieux corps. eurk. on commence à marcher tout doucement, mon appart est à trois pâtés de maison d'ici. - ouais, comme je sais que t'avais envie de moi dès la première fois que tu m'as vu. je lui souris.