(shamae) omnomnom.

les compliments, les compliment me font sourire, les compliments me font plaisir. je m'avance d'un pas, je ne le regarde pas, mes yeux sont intimidés par les siens, et mes lèvres trouvent le chemin jusqu'aux siennes, un baiser de deux secondes, un baiser de connaissance. j'attends sa réaction.

elle s'avance. mon coeur veut encore plus sortir de ma poitrine. puis voilà, ça s'passe. c'était court. mais parfait. j'l'observe, de très près. puis c'est à mon tour d'aller chercher ses lèvres, un brin plus intensément.

ça recommence plus longtemps, ça recommence plus intensément. je ne sais pas où mettre mes mains, je ne sais plus comment qu'on fait, alors je les dépose contre ses côtes, lui répondant poliment. c'est si étrange, je souris contre ses lèvres, continuant de rougir. - tu es très agréable à embrasser.

j'cesse tranquillement. j'ris légèrement à sa remarque. « t'sais quoi? t'es agréable tout court, dans tout c'que tu fais. »

- c'est que tu es agréable toi aussi partout. je m'éloigne de lui tout doucement, je dois avouer que je ne sais plus quoi faire. je prends une énorme respiration. - hey. je ris de gêne.

la gêne c'est encore une fois installée. en fait, elle n'a juste jamais cessé. « ouais.. han. » j'ris également. on a l'air un peu con, depuis tout à l'heure. « hmm. » j'ris encore plus. un peu trop.

- tu aimes faire quoi de tes soirées ? j'aimerais savoir comment il fait pour passer son temps, peut-être que nous allons trouver quelque chose à faire maintenant, ou peut-être, juste s'apprendre.

« hmm.. généralement je compose, parce que j'peux pas vraiment jouer de la guitare, puisque la petite dort. j'prépare son lunch pour le lendemain hahaha.. j'fais le ménage. le lavage. mes soirées, elles sont extras. comme tu peux le constater. et toi? » je ris.

- tu es un homme très occupé. je ris, mais pas de lui, mais à quel point c'est tout ce qu'un père fait généralement. - je remplie des documents, je prépare mon agenda pour la semaine, je fais à manger, je fais également le ménage et j'écoute des films d'amour, je suis le genre de célibataire très répandue.

j'ris. « des films d'amour hein? moi, c'est des chaînes de sport. la version mâle du célibat. »

- j'ai cette impression que tu écoutais des chaînes de sports même quand tu n'étais pas célibataire.je ris, le narguant un peu.

tssss. j'souris. « j'me souviens pas.. c'est que ça fait trop longtemps. »

- on peut toujours jouer au hockey sur table ? je souris.

je ris. « ouais.. pourquoi pas. pouuuurquoi pas. c'que tu veux, en fait. »

- elle est en-haut. je souris et je commence à monter à l'étage dans la petite pièce qui ne sert pas à grand chose. j'allume la table pour que l'air commence à sortir par les trous. - t'as déjà joué ? je lui donne un rond avec une poignée.

j'la suis, tout en étant étonné qu'elle ait c'genre de choses chez elle. « selonnnn toi... ? » j'souris.

- je ne sais pas, peut-être que tu préfères jouer au vrai hockey. je me place au bout de la table et dépose une rondelle sur la table. - je suis bonne à ce jeu, t'es prêt à perdre ?

j'me prépare, alors qu'elle vante ses talents. « tu m'sous-estimes? ou bien je rêve? »

- non, je te prépare à la défaite. je ris, et je commence en lui envoyant la rondelle, tentant de marquer un but du mieux que je peux. je suis un peu compétitive. - si je gagne, tu dois laisser edie te maquiller avec mon maquillage et prendre une photo.

« tu peux toujours rêver. » non, j'suis pas du genre à laisser gagner les filles. « ça m'fait pas vraiment peur, elle me maquille déjà souvent. »

- tu dois être tellement beau, avec du rose. je ris, ne laissant pas la rondelle m'échappée une seule fois. - tu es bon, c'est vrai.

« j'suis de toute beauté. avec du rouge à lèvre c'est encore mieux. » elle marque un but. j'la regarde, en faisant des petits yeux méchants. « ....... toi aussi. » mon orgueil a très mal. alors, aussitôt qu'on s'mets à rejouer, j'marque à mon tour, quasi directement. l'orgueil rend décidément beaucoup meilleur.

je marque un point, j'ai un sourire de fierté sur le visage. je lui fais un clin d'oeil de victoire, et je vois bien qu'il est pas heureux de ce but, à l'intérieur, je suis heureuse. - merci. je ris et puis la partie recommence et directement après, il marque un but. je fais la mou. - je t'ai laissé marquer. je souris.

« tssss. c'est ça, c'est ça. » j'me concentre un peu trop. puis j'marque de nouveau. « et là, tu m'as encore laissé marquer, je suppose? »

il marque un autre point, je reste silencieuse, regard de défi, des yeux d'éclairs, là, je suis réellement motivée, il va manger la rondelle. je m'attache les cheveux. - c'est pas terminé. je ris et je marque. je fais une petite danse de la victoire. - deux à deux, adversaire de calibre.

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(shamae) omnomnom.

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